Bayliss sur la route d’un exploit unique

Troy Bayliss est désormais toutes les chances d’être à nouveau champion du monde Superbike à la fin de la saison. Ce sera son 3ème titre dans cette discipline mais, même si la performance est déjà remarquable, ce n’est pas sur ce point que ce situe son exploit.

En effet, que ce soit en Superbike ou ailleurs, on a déjà eu de nombreux champions dans les sports mécaniques qui ont été couronnés plusieurs fois, voire même plusieurs fois de suite (comme Schumacher ou Rossi). Non, l’exploit de Bayliss est unique parce qu’il va se retirer alors qu’il sera le champion en titre.

Prendre sa retraite au faite de sa gloire, voilà qui n’est effectivement pas commun !

Encore mieux, on sait depuis le début de la saison que ce sera la dernière de Troy, champion ou pas, la retraite était annonçée dès le commencement du calendrier des épreuves 2008.

Croyez-le ou pas mais c’est en fait la toute première fois qu’un champion arrive à réaliser cette exploit : se retirer sur un titre tout en l’ayant annonçé à l’avance. On pourrait me rétorquer qu’il y a eu des précédents mais aucun ne résiste à l’examen :

– Jackie Stewart se retira à la fin de la saison 1973 avec le titre en poche mais il avait gardé sa décision secrête jusqu’au tout dernier grand prix.

– Alain Prost se retira à la fin de la saison 1993 avec le titre en poche mais c’est une retraite forçée : Williams l’a poussé dehors pour faire de la place pour Senna.

– Schumacher avait annonçé que la saison 2005 serait sa dernière mais il échoua dans la conquête du titre cette année là… Et ainsi de suite. En moto, c’est pareil, on trouve de nombreux champions très titrés mais aucun qui sut éviter « la saison de trop » avant la retraite.

Cette performance unique de Troy Bayliss lui permet de rejoindre un cercle très étroit des champions ayant réussi un exploit sans précédent. Intéressons-nous à ces cas spéciaux…

– John Surtess : le seul à avoir réussi à triompher aussi bien sur deux roues (plusieurs fois champion du monde en 500cc) que sur deux roues (champion du monde de F1 en 1964).

– Graham Hill, le seul pilote à avoir coiffé la mythique « triple couronne » : vainqueur aux 24h00 du Mans (1972), aux 500 miles d’Indianapolis (1966) et plusieurs fois champion du monde de F1 (son dernier titre en 1968). Peu de pilotes ont pu s’approcher de cette triple couronne… Citons Mario Andretti, champion du monde de F1 en 1978 et vainqueur d’Indianapolis en 1969 mais qui échoua au Mans plusieurs fois (second tout de même en 1995) ou Jacques Villeneuve qui court encore après une victoire au Mans pour compléter son succès à Indy (1995) et son titre en F1 (1997).

– Vic Elford et Gérard Larrousse, tous deux vainqueurs de courses sur circuits comme d’épreuve de rallyes (une polyvalence qui devient rare et qui met encore plus en valeur le potentiel de Sébastien Loeb qui semble capable de faire aussi bien).

Un dernier mot sur John Surtess que j’ai pu interviewer à Montléry pour les « coupes de l’age d’Or » en 1982. Il avait remporté les 24heures du Mans dans les années 60 et il ne lui manquait plus que les 500 miles pour coiffer cette triple couronne en plus de son exploit à lui (champion auto et moto). Il me raconta alors qu’il devait piloter la Lola avec laquelle Graham Hill triompha sur le « brickyard » en 1966 mais que le pilote anglais à fines moustaches le remplaça aux pieds levés après que John se soit blessé dans une épreuve de la Can-Am quelques semaines avant… Un clin d’oeil du destin ou un hola des dieux qui ne voulaient pas que trop d’honneurs récompensent une même tête ?

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Avez-vous le « cerveau en marche » ?

Je m’aperçois que je ne suis pas le seul à m’interroger sur la baisse général du niveau : la société s’enfonce, la culture se délite, le respect disparait, etc.

Voici le blog d’un « jeune adulte » (comme il se définit lui même) avec cette interrogation fondamentale « quel avenir pour nos enfants ?« . En connaissez-vous d’autres dans le même ton ?

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Devenir un auteur professionnel – partie 1

Ce matin, je vais vous dévoiler mon mabition et ce qu’elle implique : je veux devenir un auteur professionnel. Cela veut dire que je veux écrire des livres, ne faire que cela et en vivre !

Bon, dit comme cela, ça apparait clairement comme une ambition élevée… Quel est le ratio entre ceux qui écrivent (quel que soit le support mais je préfére parler de livres) et ceux qui sont effectivement rénumérés ?

Une infime fraction, certainement.

Etre publié à toujours été difficile (ça l’est toujours aujourd’hui) mais il est encore plus difficile d’être diffusé, lu et payé en plus. D’autant plus que le monde de l’édition est en pleine crise : d’un côté, les gens lisent de moins en moins (les quotidiens sont en baisse et seuls les magazines merdiques connaissent un lectorat en hausse… et c’est encore bien pire pour les « vrais livres » -qu’ils soient sur papier ou non-, ça situe le malaise), d’un autre côté, l’offre explose, il n’y a jamais eu autant de nouveaux livres qui sortent sur les rayons (des librairies ou des sites).

Donc, cette double tendance fait qu’on se retrouve dans un marché très tendu : le risque pour les éditeurs est important sur chaque nouveau titre. On peut penser que les éditeurs ne prennent pas assez de risques mais c’est faux : ceux qui en prennent sont vite douchés au bout de 2 ou 3 flops… Une fois que vous avez « mangé votre chemise », vous n’en avez plus !

Et vous laissez les autres prendre des risques à leur tour…

Bref, la difficulté pour devenir un auteur pro reste toujours aussi grande même si je ne crois pas que ce soit la faute du « système ». Visez une position « marginale » présente forcément des difficultés. Ce qui est amusant, c’est que cette ambition de devenir un auteur pro présente bien des similitudes avec celle que j’avais étant enfant : devenir pilote de course (je raconte cela en détail dans « Racing« …).

En effet, l’apprenti pilote doit arriver à participer à quelques courses pour prouver qu’il a la capacité d’aller vite ET de rester sur la piste. Cette capacité (et la volonté de s’en servir), on appelle cela « le talent ». Mais le talent ne suffit pas, il faut aussi pouvoir le montrer, gagner quelques courses et se faire ainsi remarquer.

Une fois que vous avez été « remarqué », vous pouvez commencer à « faire partie du système », vous participez régulièrement à des compétitions mais cela ne fait pas encore de vous un pilote de course professionnel, loin s’en faut !

C’est qu’ils sont nombreux ces pilotes qui courrent pour rien (voire même qui payent pour cela) et ceux qui sont payés pour rouler sont vraiment rares : ils représentent la véritable élite de ce petit milieu.

Cette élite est un cercle difficile à atteindre et où il est délicat de se maintenir. J’ai pu mesurer tout cela dans mes expériences précédentes (toujours relatées dans « Racing« ) et je peux aujourd’hui encore le vivre par procuration à travers les évolutions de Soheil Ayari (qui a encore gagné dimanche dernier à Albi), un pilote de course pro que je connais depuis 2000.

(la suite dans un prochain billet… « faut faire plus court » qu’on m’a dit, c’est « plus facile à lire » qu’on m’a dit…).

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Mon roman de SF « Perdu dans le temps » : N°1 des ventes !

Bon, n’exagérons rien… Certes, « Perdu dans le temps » est bien N°1 des ventes actuellement mais seulement dans la catégorie SF et seulement pour les ce qui est des ebooks au format mobipocket (lisible avec le Cybook par exemple).

Ce classement est consultable sur cette page et j’ajoute ci-dessous la capture d’écran (au cas où ça changerait !) :

En plus, je commence à recevoir des témoignages sympas de lecture de ce livre qui prennent contact avec moi par email via ce blog ou via Facebook. Voici le dernier en date :

Bonjour, 

Tout d’abord je voudrais vous dire merci et bravo pour votre livre « Perdu dans le temps » ! Je l’ai acheté en ebook sur Mobipocket et je l’ai dévoré en le lisant sur mon téléphone (je cherchais depuis longtemps un bon bouquin pour tenter l’expérience ebook !). 

Etant fan de voyage dans le temps (la trilogie « Retour vers le futur » étant mon film culte!), donc j’ai sauté sur l’annonce de sa sortie sur Mobipocket ! 
Concernant le scenario, j’ai bien aimé la trame de l’histoire (rêvant moi même de trouver une machine à voyager dans le temps 😉 
En plus je me suis même trouvé quelques similitudes avec Vincent Tria : mon amie s’appelle Régine, j’ai aussi une très bonne amie qui s’appelle Nathalie, mon compte en banque (entre autre) est à BNP Paribas……et comme vous je suis un passionné de Formule 1 (même si ces temps-ci le manque d’action/spectacle me déplait beaucoup…..). J’ai trouvé très sympathique le dénouement, ça me rappelle d’ailleurs un peu un autre bouquin que j’ai lu mais dont je ne me rappelle plus le titre (!). Vous le connaissez peut-être, le héros était en fait un policier dans une compagnie de voyages dans le temps. 

Sinon, avez-vous prévu une suite ou une autre histoire dans le même thème en préparation ? 

Cordialement
Jean-Paul Rondof

J’ai bien sûr répondu à Jean-Paul que le tome II était déjà dans ma tête (mais pas encore sous forme de projet en cours… Espérons que cela ne tardera plus trop désormais).

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Conférence de lancement de mon livre « les réseaux sociaux II » le 11 septembre à Paris

Je ne suis pas souvent présent à Paris alors, quand j’y vais, autant l’annoncer !

Donc, mon éditeur (M21) organise cet « événement » dans le cadre de ses rencontres mensuelles :

A 18h30, 151 rue Montmartre – 12 galerie Montmartre dans le 2e arrondissement de Paris (à la cantine), rencontres suivi d’un coktail pour continuer à échanger sur le sujet du jour.

– Les Réseaux Sociaux : De Facebook aux Intranets, l’émergence des applications Peopleware, le 11 septembre 2008 à 18h30

Si vous aviez envie de me rencontrer et d’échanger avec moi sur ce sujet (ou d’autres !), c’est le moment…

-edit du 01/08/2008- Pour compléter cette information, voici deux communiqués de presse (diffusé par mon éditeur) : le premier sur le livre lui-même et le second sur la conférence :


 

 

 

Les Réseaux Sociaux 

De Facebook aux nouveaux Intranets, la généralisation des réseaux sociaux

Alain Lefebvre, dessins de Fix

Paris, le 1er septembre 2008,

Aujourd’hui, 490 millions d’inscrits utilisent les réseaux sociaux dans le monde et déjà plus de 16 millions en France. Leur utilisation s’est généralisée et maintenant ils vont servir de base aux nouveaux Intranets professionnels.

L’OUVRAGE

Le domaine des réseaux sociaux a connu une évolution rapide que l’auteur avait déjà anticipée dans une première version de ce livre publiée en 2005. La version actuelle du livre détaille l’univers des réseaux sociaux d’aujourd’hui ainsi que les changements majeurs récents que ce soit au niveau des sites utilisés que de leurs nouveaux usages innovants. 

Au-delà de cela, l’auteur démontre qu’après avoir changé le Web grand public – le Web 2.0 -, les réseaux sociaux vont être utilisés dans les entreprises et initier un changement profond sous la forme d’une nouvelle vague d’applications centrés sur l’utilisateur, applications pouvant être qualifiées d’applications Peopleware.

Ces applications peopleware apporteront les bases qui justifient les Intranets des entreprises : informations pertinentes, connaissance des compétences disponibles, motivation, organisation du travail… 

Parution livre : 26 septembre 2008

Prix : 23 €

Format : 16×23 

200 pages

ISBN : 2-916260-31-5


6ème rencontre mensuelle des métamorphoses du 21ème siècle par M21 Editions   

 

 

Les Réseaux Sociaux

Avec Alain Lefebvre et Yann Mauchant

De Facebook aux nouveaux Intranets : 

la généralisation des réseaux sociaux 

 

Jeudi 11 septembre 2008 à 18H30 à La Cantine

Paris, le 1er septembre 2008

M21 Editions annonce une conférence sur les réseaux sociaux en partenariat avec l’association des entreprises high-tech parisiennes, Silicon Sentier et la FING, Fondation Internet Nouvelle Génération, dans le nouvel espace de rencontres destiné aux start-up parisiennes : La Cantine, 151 rue Montmartre – 12 galerie Montmartre dans le 2e arrondissement de Paris. 

A l’occasion de la sortie du livre Les Réseaux Sociaux, l’auteur et spécialiste des réseaux, Alain Lefebvre, montrera comment le succès actuel des réseaux sociaux, Facebook en tête, montre la voie à de nouveaux usages personnels, en entreprise et également à de nouvelles bases d’Intranets. L’auteur démontre qu’après avoir changé le Web grand public – le Web 2.0 -, les réseaux sociaux vont être utilisés dans les entreprises et initier un changement profond sous la forme d’une nouvelle vague d’applications centrés sur l’utilisateur, applications pouvant être qualifiées d’applications Peopleware.

Alain Lefebvre a été co-fondateur de SQLI (passée de 4 à 700 personnes) puis chroniqueurs et consultant NTIC puis fondateur de 6nergies, l’un de ces nouveaux réseaux sociaux, ce qui lui apporte une vision de l’intérieur de ce phénomène.

Yann Mauchant, ancien country manager France de Xing (ex OpenBC) après avoir été VP International Lagardère Active à Paris, Beijing, Taipei et VP Online Publishing de Grolier Interactive, Club-Internet illustrera cette thématique de sa longue expérience des réseaux. Yann Mauchant est actuellement CEO de Mutual Benefits.

Cette conférence fait partie d’un cycle de rencontres mensuelles des métamorphoses du 21ème siècle organisées par M21 Editions dont le « menu » est conçu par l’audience, la discussion est orientée par les personnes présentes souhaitant faire évoluer la thématique vers des problématiques très concrètes, très « business » ou très prospectives, c’est pourquoi elles sont appelées « Vous-Conférence ». 

AVANT la conférence, les participants peuvent envoyer leurs demandes de sujets, thématiques… à l’adresse info@cluster21.com,

PENDANT la conférence, ils font évoluer la discussion en posant directement leurs questions,

APRES la conférence, un cocktail est offert par M21 Editions et Silicon Sentier et les intervenants continuent à échanger avec les personnes intéressées autour de petites tables dédiées.

L’entrée est libre pour tous ceux qui s’intéressent à ces sujets. 

Le site des rencontres :  rencontresm21.cluster21.com

Contact éditeur

M21 Editions 

Malo Girod de l’Ain
Tel: +33 1 72 74 71 78- Fax: +33 1 72 74 73 78 

Email: malo@m21editions.com

Site : www.m21editions.com

 

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à propos du réchauffement climatique, un contrepoint surprenant mais intéressant…

J’ai découvert ce documentaire tout à fait par hasard… Mais je suis resté scotché en le regardant !

Lien direct vers cette vidéo => http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr

De quoi s’agit-il ?

D’un documentaire anglais « The Great Global Warming Swindle » (voir la fiche wikipedia sur ce documentaire) qu’on peut traduire par « la grande fraude au réchauffement global ». L’argument principal de ce film n’est pas de nier qu’il y ait un réchauffement climatique mais que la cause de celui-ci n’est PAS le CO2 !

C’est assez surprenant puisque tout ce qu’on entend depuis des années c’est que justement ce réchauffement est causé par les gaz à effet de serre et au CO2 en premier lieu (ce n’est pas le gaz à effet de serre le plus efficace mais c’est celui qui est produit en plus grand volume…). Cette « évidence » est rabâchée sur tous les tons partout et, en particulier, dans le fameux film d’Al Gore « une vérité qui dérange » (que vous avez vu, bien entendu… non ?).

Bref, ce documentaire plutôt bien tourné vient nous dire « non, le focus sur le CO2 est une grande arnaque au service du nouveau business écologique »… Un peu rude !

Ceci dit, pour rester objectif, il est bon d’entendre tous les sons de cloche, y compris ceux qui sont discordants avec l’ambiance générale. Je ne dirais pas que je suis convaincu et retourné par ce nouveau film mais il y là matière à réflexions et à vérifications.

Attention, il ne s’agit pas de dire « finalement, tout cela n’était que de la daube, on peut se remettre à gaspiller joyeusement ! » et ce n’est d’ailleurs définitivement pas le message de ce documentaire. Les ressources naturelles sont effectivement en train de se raréfier et notre comportement de consommation/prédation ne peut durer toujours, c’es clair. En revanche, il me parait particulièrement intéressant d’identifier la propagande quand le discours ambiant s’apparente à de la pensée unique.

Pour juger, il faut regarder cette vidéo… Ce que je vous invite à faire maintenant. De mon côté, je vais essayer de vérifier quelques données afin de mesurer la crédibilité qu’on peut accorder à ce film… Et j’aimerais bien avoir l’avis de JM Jancovici là-dessus !

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Prochain livre : l’étape du maquettage

 

La sortie de mon prochain livre (la seconde édition de « les réseaux sociaux ») approche et le processus s’accélère : voici le retour du maquettage.

Dernièrement, après avoir validé les corrections, j’ai renvoyé le tout à l’éditeur pour que ce dernier fasse procéder au maquettage. La mise en page, c’est comme la correction, c’est un vrai métier !

Donc, voici un aperçu du résultat :

Bientôt, je vais pouvoir vous préciser la date de sortie officielle… Avec une surprise à la clé !

 

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Découverte de MacJournal

Grâce à Philippe Niewbourg, j’ai découverte aujourd’hui MacJournal…

Ce logiciel de saisie de texte (on ne peut pas vraiment parler de traitement de texte) propose une fonction vraiment géniale : le mode plein écran…
Avec ce mode, tout le reste de l’environnement habituel de votre Mac disparait… Ne reste plus que la page que vous êtes en train de rédiger !
Vous pouvez choisir l’aspect de cette page comme vert sur noir (façon terminaux à l’ancienne) et autres mais, surtout, cette fonction permet de se concentrer sur ce qu’on est en train d’écrire puisqu’on a virtuellement effacé toutes les distractions qui entourent la zone de travail : menus, alertes, autres applis, icones, etc.

MacJournal est une application Mariner Software.

Tout de même, le fait que la fonction que je trouve la plus intéressante dans ce petit logiciel soit justement le mode « je-ne-veux-plus-aucune-distraction » en dit long, selon moi, sur l’état où nous en sommes arrivés…
Je m’explique : dans nos pays riches, nous vivons à l’ère de l’abondance et du trop plein (l’un va-t-il forcément avec l’autre ?). Nous avons tellement de choses et de stimulations autour de nous que nous n’arrivons plus à nous concentrer.
Nous sommes tellement habitués à travailler avec la musique ou la radio que nous ne nous rendons même plus compte quand cette dernière finit par nous donner mal à la tête !
Et ainsi de suite, nous sommes saturés, tout simplement. Alors, quand un simple logiciel nous permet de revenir dans un stade où la simplicité (ou l’apparence de simplicité) est mise en avant, nous sommes séduits.
Si on pouvait vendre du silence, de la quiétude, de la sérénité, je pense que les gens acheteraient en masse !
Je me demande s’il n’y a pas là une tendance qui va se révéler et grandir. Après le « toujours plus », voilà venir enfin le « enfin moins » ?

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L’effet TV mesuré en direct !

Le 20 août après-midi, M6 a diffusé un téléfilm en deux parties sur Maria Montessori « une vie consacrée aux enfants » (una vita per i bambini)… Suite à cette diffusion, la fréquentation de notre site www.montessori.fr (le principal site  en français sur la question, animé par ma femme depuis 1995… Cet ancienneté explique aussi pourquoi son site est N°1 sur le sujet) a été multipliée par 10 et nous n’avons jamais vendu autant de livres+CD en une seule journée !

Preuve s’il en était besoin de l’influence des médias de masse sur la découverte d’un site à l’occasion d’une diffusion, même quasi-confidentielle (l’heure choisie n’était pas très favorable).

 

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Le livre de Gérard Crombac « en première ligne »

Je viens de lire « Mes 578 Grands Prix. » par Gérard « Jabby » Crombac (voir aussi l’article que lui a consacré « mémoire de stands », un excellent blog sur le sport-auto).

L’homme qui a assisté au plus grand nombre de Grands Prix de F1 raconte sa passion à travers cet ouvrage !

 » Je suis parvenu au crépuscule de ma carrière en accumulant tant de souvenirs merveilleux que j’ai voulu en faire profiter les lecteurs qui m’ont suivi au cours de ces années ».

Ce livre est un condensé de souvenirs incomparables !

Il faut dire que Jabby a tout vu, tout vécu et qu’il a été le témoin privilégié d’à peu près toutes l’histoire moderne du sport automobile. Je recommande donc chaudement ce livre que j’ai commandé à la « librairie mécanique » et reçu deux jours après (bravo !). Et vu les trésors qui s’accumulent dans cette librairie, il plus que probable que je vais commander de nouveau depuis cette source…

Pour en revenir à Crombac, le comble c’est que c’était un personnage que je n’appréciais pas du tout… En effet, je prenais son parti-pris pour Lotus pour un dogmatisme absurde (Lotus ne m’a jamais paru mérité un pareil favoritisme). Son livre ne m’a pas fait aimé Crombac par miracle (il révèle même quelques aspects contestables de son activité passée mais, au moins, il est honnête) mais son livre vaut vraiment le coup pour chaque vrai passionné de sport-auto (bien qu’un peu cher).

Cela ma fait penser qu’en plus de mes livres sur la Porsche 917, j’ai pas mal d’ouvrages sur le sport-auto qui dorment sur mes étagères et je devrais en faire une petite critique ici même (les livres à avoir et ceux qu’on peut éviter).

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Les aspects négatifs de iRacing

Je suis devenu un fan d’iRacing depuis fin juin 2008. Mais l’irruption de cette nouvelle simulation de course auto ne fait pas que des heureux… Les critiques sont très vives sur les forums francophones !

Je me propose ici de récapituler la plupart des aspects objectivement négatifs de cette solution afin que les hésitants puissent se faire une idée en connaissance de cause…

Il ne s’agit pas ici de se répandre en imprécations furieuses comme je l’ai trop souvent lu sur des forums (et, le plus souvent, de la part d’excités qui n’avaient même pas testé iRacing…) mais plutôt de faire la part des choses afin que le débat se déroule sur de bonnes bases.

Mais, avant cela, un petit rappel est utile :

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iRacing est la nouvelle simulation de course automobile qui fait son entrée sur le marché cet été (beta-test depuis mars 2008, lancement officiel le 26/08/2008).

Cette fois, il ne s’agit pas d’un simple jeu vidéo plus sophistiqué et plus délicat à piloter que GTA ou autre, il s’agit d’une vraie simulation reprenant fidèlement le tracé des vrais circuits et modélisant des vrais voitures.

Mais l’originalité de iRacing vient du fait que cette simulation s’accompagne d’un environnement de compétition inédit avec des licences et des points de sécurité en plus des classiques championnats online. On peut dire qu’il s’agit de la première tentative sérieuse de reproduire la plupart des facettes de la course autombile à travers une application Internet.

Voir à http://en.wikipedia.org/wiki/IRacing

Et ce lancement n’est pas une tentative timide d’une start-up sans référence : il s’agit du retour de Dave Kammer (le créateur de Grand Prix Legend et de Nascar 2003) qui a réussi a rassembler les grands moyens pour cette nouvelle aventure !

L’investissement dans iRacing se monterait à plusieurs dizaines de millions de Dollars…

Ce retour de Kammer dans l’arène de la simulation se fait en proposant un business-modèle inédit dans ce secteur : la location au mois plutôt que l’achat « sec » du logiciel. Cette formule est bien connue dans de nombreux secteurs du jeux vidéo (avec des succès mondiaux comme World of Warcraft) mais n’avait pas encore été essayé sur des applications de simulations sportives.

L’accueil d’iRacing a été très bon alors que l’accès est encore réservé à quelques « invités ». On peut prévoir que le succès sera massif dès que le service ouvrira ses portes au « grand public ». Le succès médiatique de iRacing est déjà en cours puisque des grands noms du sport auto US s’affichent déjà comme des pratiquants enthousiastes.

Le succès public va suivre logiquement car iRacing n’est pas qu’un logiciel, c’est un environnement de compétitions qui n’a pas son équivalent.

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Voilà pour le rappel du contexte.

Maintenant, voyons les aspects négatifs car il y en a…

1- tout est en anglais

L’interface de iRacing est entièrement en anglais. La documentation pratique est maigre alors que le « sporting code » (les règles du jeu en quelques sortes…) est un document PDF assez conséquent, le tout en anglais. Il est douteux que tout cela soit traduit rapidement dans les différentes langues des marchés visés (ça n’est pas annoncé sur le forum officiel, canal officiel d’informations et d’échanges entre iRacing et ses clients).

Moi, ça ne me gêne pas (que tout soit en anglais) mais je comprend que ça peut en rebuter quelques-uns…

Cette question de l’anglais n’est pas anecdotique : l’audience de iRacing est très internationale et l’anglais y est la langue naturelle… Si vous n’êtes pas capable de vous exprimer en anglais, comment allez-vous converser avec les autres pilotes ?

2- on paye au mois

La possibilité d’utiliser iRacing est lié au paiement d’un abonnement mensuel. Arrêtez de payer et vous n’avez plus accès au logiciel, point !

C’est très différent d’acheter un programme sur CD/DVD (ou à télécharger) une fois de l’installer et de s’en servir comme bon vous semble et quand vous voulez…

Aujourd’hui, l’abonnement mensuel est à $13 (soit moins de 10 euros ou encore moins selon les fluctuations du cours des monnaies) mais rien ne garantit que cela ne va pas augmenter à l’avenir (ne serait-ce que si le $ remonte…). 

C’est clair que ce n’est pas le même prix qu’un achat « sec » une seule fois et là, c’est surtout la perception du prix qui va jouer… Ceci dit, cet abonnement peut aussi baisser ou rester stable, il est difficile de s’avancer sur ce domaine.

Tout ce qu’on peut en dire, c’est que ce mode de paiment est déjà l’oeuvre dans de nombreux jeux en ligne dit « massivement multi-joueurs » comme World of Warcraft ou d’autres. Ces applications ont tout intérêt à faire croitre leur base de joueurs (et donc ne s’amusent pas trop à « jouer sur le prix de l’abonnement ») puisqu’on est là dans un mécanisme typique de réseau social => le monde appelle le monde, plus il y a de joueurs actifs et plus il y en aura. La masse d’abonnés représente la meilleure forme de « contenu » qui soit : c’est la garantie que vous allez trouver des adversaires de votre niveau pour la course que vous avez choisi…

A ce niveau, la masse fait toute la différence et c’est, in fine, bien cela qu’on « achête » : le droit de rejoindre une communauté dense et diversifiée.

3- il faut acheter les voitures & circuits supplémentaires

Non seulement il faut payer tous les mois mais, en plus, il faut aussi systématiquement payer si on veut élargir le package de base « voitures/circuits » !

En effet, vous ne disposez au départ que de deux voitures (une pour les épreuves sur circuits routiers et une autre pour les courses sur circuits ovals) et de quatre circuits.

Si vous obtenez votre licence de niveau « D » (le niveau juste après le stade « rookie ») et que vous voulez disputer le championnat qui se courre avec les petites monoplaces Skip Barber, il faut alors acheter la voiture ($15) et les circuits nécessaires (de $15 à $20 selon les tracés).

Ce côté « il faut passer encore et encore au tiroir-caisse » est assez déplaisant. Que ce soit sur le principe ou parce qu’on trouve que les circuits/voitures sont chers, c’est clairement un des aspects répulsifs d’iRacing.

4- le système de « security rating » peut être frustrant…

Pour progresser, il faut une bonne connaissance et compréhension du fonctionnement du système de points qui gouverne le « security rating » (ce ratio est déterminant pour l’obtention des licences permettant de s’aligner dans les différents championnats organisés par FIRST, l’organisme sportif mis en place par iRacing).

En effet, l’environnement de compétition qui est proposé (et qui est le seul moyen d’utiliser effectivement cette simulation) peut apparaitre comme complexe, rigide et générateur de frustration s’il n’est pas présenté et expliqué de manière adéquate.

Le principe du SR (« security rating », votre « note de sécurité ») est bon mais son application peut parfois être frustrante : si vous êtes percuté par un concurrent lors d’une course, vous allez perdre 4 points sur votre SR comme lui… Alors que vous estimez légitimement que vous n’y êtes pour rien puisque la faute revient logiquement à celui qui vous a touché !

Certes mais c’est déjà difficile à juger pour des juges humains alors imaginez la complexité pour un logiciel… Les concepteurs d’iRacing ont donc opté pour un principe de sévérité maximum.

A long terme, je pense effectivement que c’est un bon calcul mais, certaines fois, ça peut être terriblement frustrant !

Une anecdote pour illustrer cela : ce mardi, je disputais une course dans le cadre du championnat Skip Barber. Les choses se présentaient plutôt bien puisque j’étais 3ème au moment d’entamer le dernier tour. Derrière moi, une meute de pilotes a réussi à me recoller et le finish va être serré… à deux virages de la fin, je suis poussé hors de la piste !

Je repars tout de même pour terminer 6ème (première frustration : je manque le podium) mais, en plus, j’ai perdu 7 points à mon SR (seconde frustration : je suis puni alors que pas fautif, selon moi…) : 4 points de contact, 2 points de perte de contrôle et un point pour le hors piste… Difficile de faire pire.

L’australien qui m’a poussé s’est excusé ensuite via la messagerie du forum mais voilà une illustration de ce qui peut arriver. Si vous n’êtes pas prêt pour ce genre de situation, c’est que vous n’êtes pas prêt pour la bagarre en paquet, tout simplement…

6- modding impossible

C’est affiché clairement par les concepteur d’iRacing : pas de modding avec eux !

Les concepteurs ont le parti-pris de tout maitriser eux-mêmes : modélisation au laser des tracés (uniquement des tracés réels et dans leur configuration actuelle) et modélisation fidèle des voitures après accord et licence avec les constructeurs.

Cela veut dire que iRacing ne va pas profiter des formidables ressources de la communauté très active des moddeurs et c’est bien dommage…

7- choix voitures/circuits limités

Du coup, de part le choix d’interdire le modding, le choix des voitures/circuits est forcément limité. Pas question de pouvoir rouler sur une circuit qui n’existe plus.

Oubliez l’idée de rouler avec une Porsche GT3 tant que les concepteurs d’iRacing n’auront pas signer un accord avec Porsche et scanner la voiture sous toutes les coutures.

8- système de licence contraignant

Le système de licence et de security rating en place est un principe vertueux mais aussi bien contraignant… N’imaginez pas pouvoir débuter dans iRacing et pouvoir d’entrée de jeu disputer le championnat de votre avec la voiture qui vous plait le plus (même si vous l’avez acheté !) : il faut d’abord sortir du statut « rookie » (débutant), faire ses classes et faire ses preuves pour accéder aux vraies licences et pouvoir participer aux championnats avec les meilleurs.

C’est vrai que l’investissement de départ (non financier cette fois) est important et la pente à grimper peut sembler rude à quelques-uns, inutile pour la plupart qui sont déjà rompus à la compétition online avec des palmarès éloquents mais il n’y a pas de court-circuit possible : vous commencez comme Rookie et vous le rester tant que votre SR ne progresse pas nettement (et c’est pas si facile, vous allez vous en apercevoir…).

9- logiciel non-achevé

Dernier point noir : iRacing n’est pas -encore- une solution totalement achevée.

Le logiciel fonctionne bien (mais il est exigeant en ressources, prévoir obligatoirement un PC de bon niveau…), les bugs sont plutôt rares mais les lacunes sont bien là : les drapeaux jaunes ne sont pas gérés, les replays ne s’enregistrent pas, les chronos partiels ne s’affichent pas et ainsi de suite… La liste est longue et elle peut être choquante !

Espérons que la version qui sera mise en ligne pour l’ouverture officielle du 26 août (c’est bientôt !) comblera tout ou partie de cette litanie car, sinon, la démarche serait un peu légère…

J’aurais également pu ajouter que les contacts humains sont moins favorisés que dans le ligues (et c’est vrai que, pour le moment, c’est moins chaleureux) mais là aussi, il y a le potentiel pour que ça soit aussi bien sinon mieux quand dans les ligues le jour où les fonctions de type réseaux sociaux seront plus et mieux développées…

Voilà, j’ai récapitulé les principaux points noirs de la solution proposée actuellement par iRacing. Mais, il faut garder en tête qu’il ne s’agit pas d’une solution comparable point par point à Rfactor (car alors, Rfactor gagne sur de nombreux tableaux) mais bien d’une approche radicalement différente et où les « défauts » deviennent plus ou moins les contreparties incontournables des choix effectués.

En effet, c’est parce que le SR est contraignant et va être frustrant qu’on va faire particulièrement attention à son comportement en piste !

Le modding est banni mais c’est ainsi que le fonctionnement va être maitrisé et ainsi de suite.

iRacing ne prétend pas devenir tout pour tout le monde mais va sans doute devenir l’environnement de compétition online prédominant si des évolutions souhaitables voient le jour rapidement :

– il faudrait que les voitures/circuits supplémentaires puissent être revendus sur une « marketplace » =>  cela permettrait d’atténuer le coût d’acquisition et cela permettrait certaines formes de sponsoring

– il faut que les lacunes soient comblées et que le rythme d’évolution de la solution ne faiblisse pas => c’est la contrepartie légitime au principe de la location par rapport à la vente « une fois ».

Sur ce dernier point, on a vu dans le domaine de l’informatique une évolution comparable : la vente de licence de logiciels est en train de se restreindre au profit de la location de solutions online, prêtes à l’emploi sans installation. En effet, on a constaté que les éditeurs étaient plus motivé à vous vendre la prochaine release de leur logiciel que de corriger et de faire évoluer celle qu’ils vous ont déjà vendu…

La proposition de valeur est inversée dans le cas de la location : il s’agit alors de vous garder fidèle et seule des évolutions régulières (et allant dans le bon sens) y contribuent.

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Quelques adresses utiles pour iRacing

Pour vous aider à mieux comprendre iRacing et à progresser dans cette compétition, voici quelques adresses utiles…

Tout d’abord, la fiche wikipedia décrivant cette simulation et son environnement à http://en.wikipedia.org/wiki/IRacing

Je recommande également chaudement l’édition de juin de AutoSimSport (à http://www.autosimsport.net/index.php, attention, choisir le Volume 4, Issue 3-18.Jun.2008), un pdf tout en anglais mais bourré d’articles formidables sur iRacing

Le principal forum sur le sujet (en anglais of course… Le forum présent sur iRacing est également très actif mais uniquement réservé aux membres) à http://forum.racesimcentral.com/forumdisplay.php?f=1503

Il y a aussi des forums francophones comme celui de la FFSCA à http://forum.ffsca.org/forumdisplay.php?f=199 et celui de RacingFR à http://www.racingfr.com/forum/index.php?showforum=382

Pour trouver des réglages (setups), on peut aller à http://www.iracing-france.com/forum/ (en français) et à http://www.sim-chassis.com/index.php (en anglais mais plus complet).

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Extrait des « réseaux sociaux », seconde édition

Hier, j’ai validé les corrections de mon ouvrage « les réseaux sociaux » dont la seconde édition est prévue pour fin septembre… C’est toujours une certaine émotion et une grande satisfaction quand un travail de ce type est enfin terminé.

Pour vous faire patienter, voici un extrait (qui sera utilisé sur les rabats de la couverture) :

En fait, les applications peopleware sont les éléments qui justifient

les Intranets des organisations : elles vont permettre de motiver leur

personnel, elles vont permettre à chacun de mieux de connaître et de

mieux travailler ensemble.

C’est un objectif ambitieux et qui ressemble à une promesse marketing

inaccessible mais c’est le contraire que nous allons démontrer ici…

Car, après avoir changé le Web grand public, les réseaux sociaux vont

désormais être utilisés dans les entreprises et vont initier un

changement profond dans l’informatique sous la forme d’une nouvelle

vague d’applications, les applications Peopleware.

Jusqu’à présent, toutes les nouvelles vagues des vingt dernières

années ont été, au mieux, des demi-échecs : groupware, knowledge

management, CRM, etc.

Et, ce qui est particulièrement intéressant, toutes ces tentatives

connaissent au moins deux points communs :

– premier élément, elles sont sensées permettre aux gens (les

collaborateurs des entreprises, salariés ou intervenants externes) de

mieux travailler ensemble.

– second élément, elles ont été (la plupart du temps) imposées par le

haut : le management, séduit par les sirènes marketing des consultants

et des fournisseurs, embrasse la nouvelle tendance à la mode et décide

de se doter de la nouvelle application « dans le coup ». La direction

décrète alors que la nouvelle application doit être utilisée largement

mais on sait bien que le succès d’une application ne se décrète pas…

d’où l’explication la plus fréquente de ces échecs répétés.

Toutes ces vagues successives d’applications supposées améliorer les

échanges entre les gens sont restées au stade de voeux pieux justement

parce que les « gens » visés ne les ont pas adoptées avec la ferveur

espérée par les directions.

On sait que l’entreprise pourrait avoir un grand bénéfice si elle

utilisait un nouveau type d’applications qui aurait les faveurs des

utilisateurs. On sait que l’application avec le plus grand potentiel

fonctionnel n’est rien si ce potentiel n’est pas sanctionné par un

« succès populaire ». Il vaut mieux une application plus réduite sur le

plan du fonctionnement mais qui est utilisé par tous qu’une merveille

qui resterait confinée à seulement quelques-uns.

Or, pour séduire le plus grand nombre, il faut que ce soit une

application qui apporte des bénéfices concrets à la population visée

plutôt qu’à ces promoteurs…

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Rfactor vs iRacing : comparaison n’est pas raison !

Inutile d’en rajouter sur iRacing, on aime ou pas, c’est une affaire de feeling comme toujours avec ce genre de logiciel ou la demande d’abstraction est élevée (en clair, on vous demande de « ressentir » quelque chose alors que peu de sens sont mis dans la boucle à part la vue, l’ouie et le volant avec FFB dans le meilleur des cas… On loin du torrent de sensations qu’on reçoit « en vrai » et même le SimCom Motion reste pauvre comparé aux tremblements-grondements-vibrations d’une vraie voiture de course… Et, en plus, le SCM n’est pas -encore- reconnu par iRacing !).

Bref, face à cette demande de mise en condition par le biais du mental, chacun va faire plus ou moins de chemin selon la façon dont il apprécie ce qu’envoi le logiciel… Et, en gros, ça va surtout dépendre si le logiciel répond en phase avec votre attente (là, je met une roue sur le vibreur… donc, il devrait se passer cela… Si ça le fait comme on pense que ça doit le faire, c’est super, si ça le fait pas tout à fait comme on s’y attendait, c’est la déception et la frustration…).

Avec certains logiciels (GTR2 pour moi), le chemin est court et ressemble à une impasse. Sur d’autres (Rfactor et iRacing pour moi), le chemin est plus long et les sensations plus intenses. Cependant, le chemin que me permet de parcourir rFactor ne ressemble pas tout à fait à celui que je perçois avec iRacing sans pouvoir vraiment dire que l’un va plus loin que l’autre.

Et n’oublions pas qu’il s’agit là toujours d’un cheminement personnel qui ne peut être tout à fait partagé par deux individus, même avec des trajectoires et des expériences propres, j’ai pu voir de nombreuses fois que le ressenti pouvait différer largement.

Ceux qui viennent me voir chez moi pour essayer mon SCM (prenez des tickets !) me permettent de constater ces variations qui se reproduisent toujours.

Dernièrement, j’ai eu une preuve supplémentaire qu’il était vain d’argumenter en ce domaine avec le feedback sur iRacing que m’a envoyé (par email) Stéphane Lebourhis. Stéphane (qui est un fin pilote et un observateur raisonnable de ce petit monde) n’est pas emballé par iRacing et en particulier par les sensations du FFB de ce logiciel. Alors que, justement, je trouve que c’est là l’un des gros points forts d’iRacing (et, au vu des forums, je ne suis pas le seul à penser cela…). Comme quoi, tout est vraiment affaire de sensations per-so-nelles, point.

En revanche, là où la différence est nette et incontestable entre Rfactor et iRacing c’est dans le mode des courses… La vraie innovation apportée par iRacing réside justement dans le mode d’organisation et d’encadrement des courses. On apprécie cet encadrement ou pas, on pense que ça vaut le prix ou pas mais la vraie différence est bien là (selon moi).

Sur Rfactor, sans les ligues, les possibilités de courrir sont assez limitées puisque le lobby n’offre aucun encadrement. Une utilisation approfondie de Rfactor est donc inséparable de l’adhésion à une (ou plusieurs) ligue. Mais la fréquence des courses est forcément moindre que ce qu’offre iRacing et, pour moi, le fossé est creusé.

Je vais continuer les championnats GP79 que j’ai entamé à la FFSCA et dans le Master Serie de Guillaume parce que j’aime aller au bout des choses mais je ne suis pas certain d’aller au-delà… Alors que je suis quasi-sûr d’être accroché à iRacing pour de longues années.

Pour finir, je voudrais revenir sur une expérience récente que je trouve significative…

Comme beaucoup, j’ai été séduit par le mod Historix GT (le portage de GTL sous Rfactor pour faire court) qui présente des qualités vraiment importantes et bien au-dessus de nombreux mod (et je commence à savoir que de quoi je parle depuis que je me suis un peu impliqué dans le modding avec la F312B… à propos de ce projet, une prochaine version va bientôt voir le jour puisque le fameux Niels de Historix est en train de réviser les physiques de cette voiture !). 

Par exemple, le FFB de ce mod est vraiment formidable, sans doute le meilleur à ce jour sour Rfactor.

Pourtant, même ce mod présente de sérieuses lacunes sur certains points importants : je me suis rendu compte que la Porsche 906 décollait vraiment haut sur la bosse des hunaudières juste avant le freinage de Mulsannes (vous l’aviez compris, il s’agit du circuit du Mans dans sa version 79 par VirtuaLM)… Mais, comme la voiture retombait pile sur le nez, la reprise de contrôle à « l’aterrissage » était du domaine de la loterie…

J’ai trouvé la solution en retirant complétement l’appui aérodynamique procuré par les flaps avants (facile à faire en modifiant le fichier .hdv). Ainsi, la 906 sautait bien à plat et le contrôle à l’aterrissage ne pose plus de problème.

J’ai discuté (par chat) de ce point particulier avec Niels qui m’a avoué que la stabilité aérodynamique des voitures n’était pas achevé sur ce mod (et pas de nouvelle release prévue pour corriger cette lacune).

De plus, Niels est assez critique sur la modélisation du circuit du Mans par VirtuaLM (cette fameuse bosse ne devrait pas être aussi accentuée d’après lui).

Tout cela pour dire que même sur des « produits de la communauté » aussi aboutis et acclamés que le mod Historix GT et le circuit du Mans par VirtuaLM, on trouve encore des lacunes importantes de cet ordre…

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Interview posthume : Ken Tyrrell !

Non, je n’ai pas encore le pouvoir de faire parler les morts et je n’ai pas non plus fait appel à un médium spécialisé (il y en a !). Mais voilà comment j’imagine une interview en face à face avec ce fameux team manager…

Tout d’abord, pour celles et ceux qui ne le connaîtrait pas, voici la notice de Wikipedia sur Ken Tyrrell :

Ken Tyrrell (né le 3 mai 1924 – mort le 25 août 2001) était un pilote automobile britannique et le fondateur et directeur sportif de l’écurie de Formule 1 portant son nom Tyrrell.

Ken Tyrrell avait créé son écurie, avec le soutien de Matra, à la fin des années 1960. D’emblée, elle se révéle compétitive et s’illustre dans le championnat du monde au début des années 1970, en remportant trois titres pilotes, avec l’Écossais Jackie Stewart, dont il avait découvert le talent au milieu des années 1960.

Ken Tyrrell fut aussi impliqué dans la sale affaire de 1984, où son écurie fut écartée du championnat après la découverte de son ingénieuse supercherie après le GP de Détroit, USA. Supercherie qui consistait à faire rouler les Tyrrell en dessous du poids règlementaire – et donc de les rendre compétitives avec un simple moteur atmosphérique face à des turbos – et à lester un réservoir « à eau » lors d’un ravitaillement éclair à la fin du GP, de grenaille en plomb. Comme l’on dit: « Pas vu, pas pris. Pris, pendu. » Ce qui arriva à Ken et à son écurie cette année là. Dès lors son écurie déclina irrévocablement jusqu’à son rachat par BAR en 1998, puis par Honda

Ken Tyrrell avait été surnommé « Oncle Ken » (Uncle Ken) ou encore le bûcheron en raison de son autre activité de négociant en bois.

Il est décédé dans sa maison du Surrey le 25 août 2001 à l’âge de 77 ans.

Ken Tyrrell (à droite) avec Jackie Stewart (à gauche)Ken Tyrrell (à droite) avec Jackie Stewart (à gauche)

 

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La loi de la proportionnalité inversée

Le « spectacle » des Jeux olympiques ne m’inspire pas l’admiration ou la surprise (en fait, cette « grande messe » ne m’inspire que du rejet), mais il m’a permis de comprendre une loi fondamentale de notre monde moderne : le niveau de l’audience est inversement proportionnel aux moyens employés pour le spectacle (sa conception, sa réalisation et sa diffusion) regardé par ces spectateurs (qu’il s’agisse d’une épreuve sportive ou d’un concert ou autre : cette loi concerne tous les rassemblements où s’exerce une relation acteur(s)/spectateurs).

Par exemple, une pièce de théâtre demande des moyens relativement modestes : un texte, une troupe (éventuellement avec très peu d’acteurs) et une scène (éventuellement avec très peu de décors)… voilà tout.
Cependant, l’audience qui assiste à la représentation doit avoir un bon niveau pour saisir le message du texte et le subtilité du jeu des acteurs. Attention, je ne suis pas en train de faire l’apologie systématique de TOUTES les pièces de théâtre !

Là comme ailleurs, le sublime côtoie facilement le ridicule, surtout en ce qui concerne le théâtre dit « moderne ». Mais c’est juste un exemple pour me faire comprendre.

À l’inverse, une course de F1 (autre exemple, justement volontairement pris dans un domaine qui m’est cher) exige des moyens autrement plus coûteux et compliqués : un circuit permanent avec toutes ses infrastructures, un plateau composé des écuries habituelles avec leurs voitures hyper-sophistiquées et une nombreuse troupe d’acteurs très spécialisés (des pilotes aux commissaires de piste). Et je ne parle même pas des moyens employés pour retransmettre la course en direct à la télévision (nombreuses caméras, y compris embarquées sur les voitures, liaisons satellites, commentateurs en plusieurs langues, etc.).

Les moyens sont là, mais le niveau de l’audience est déjà beaucoup plus bas (j’aurais pu faire un exemple avec les matchs de football, mais on m’aurait taxé de partialité…)… En effet, comment peut-on justifier d’apprécier la F1 de ces dernières années ?

Le spectacle est inexistant (non, je n’exagère même pas et c’est bien cela qui est triste) tout comme le suspense. On pourrait me rétorquer que les fans de F1 sont des esthètes capables d’apprécier la pureté mécanique et la vitesse extrême procurée par le pinacle du sport-auto… Même pas. Pour ce qui est de la vitesse, les 500 miles d’Indianoplis sont bien plus impressionnants et le suspense est plus souvent présent aux 24 heures du Mans (encore une course qui a beaucoup-beaucoup perdu au fil des ans). Alors, comment comprendre que la F1 draine de telles audiences (en volume plutôt qu’en qualité) ?

Tout simplement parce qu’on a dit à ces amateurs de sport-auto « voici le sommet du sport automobile : ici sont réunis les meilleurs pilotes et les voitures les plus rapides jamais construites. C’est la pointe absolue de cette discipline… » Prosternez-vous et appréciez, point.

Remarquez bien que ce type de raisonnement s’applique tout aussi bien à d’autres sports comme le foot ou le rugby où le spectacle peut être absent, mais qui rassemble quand même les foules simplement parce que « c’est la coupe du monde »…

C’est là où c’est vraiment triste : ces gens ne vont pas apprécier tel ou tel spectacle en fonction de leurs critères personnels, mais plutôt en fonction de ce qu’on leur dit. Ceci explique une bonne part de la popularité endémique du football… Nombreux sont ceux qui suivent les championnats de foot simplement « pour faire comme tout le monde » (n’oublions pas que la pulsion d’intégration est un puissant moteur à l’oeuvre en permanence dans l’immense majorité des cas… On imagine les ravages dans le cas des « supporteurs » !).

Bref, on l’aura compris, tout ce qui est universel est inévitablement médiocre.

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Qui s’intéresse à la vérité ?

Initialement, le titre de ce billet devait être « les masses ne sont pas intéressées par la vérité » mais je me suis rendu compte que c’était injuste : il n’y a pas que « les masses » qui ne soient pas intéressées par la vérité, c’est quasiment le cas de tout le monde en fait !

Nous vivons à une époque où les informations (via les médias) sont omniprésentes mais ce trop-plein est comme l’arbre qui cache la forêt : on a beaucoup de reportages sur des sujets futiles et le reste est quasiment rien que de la propagande. Tout ce qui est en dehors de la ligne officielle est nié, rejetté, moqué.

La moquerie surtout est très utilisée pour disqualifier tout ce qui ne cadre pas avec ce qui est acceptable. Ce qui est « acceptable » est devenu clé. Du coup, on ne s’inquiéte plus de ce qui est véridique, on se demande seulement si c’est acceptable.

Ce mécanisme est à l’oeuvre à tous les niveaux, y compris pour les affaires criminelles : quand un crime affreux est commis, il faut vite trouver un coupable (sous la pression de « l’émotion légitime » de l’opinion publique… En fait, le battage médiatique). Le premier suspect qui parait acceptable (parce qu’il était dans le coin, parce qu’il a des antécédents, etc.) fait un beau coupable tout désigné et peu importe que le pauvre diable soit innocent tout comptes fait, on a pas le temps de vraiment enquêter (et puis, une fois que l’opinion publique a produit son verdict, pourquoi aller plus loin ? N’est-ce point la « voix du peuple » qui vient de s’exprimer ?).

Si une info est énorme, elle sera suspecte même si elle est vraie car elle ne paraitra pas « acceptable » (c’est trop gros pour être vrai, bla, bla, bla). Mais ce n’est pas ce filtre de l’acceptable qui est actuellement le pire. Le plus grave, c’est le désintérêt généralisé pour tout ce qui est vraiment important.

Quand un journaliste d’investigation (il est reste ?) se demande s’il va traiter tel ou tel sujet, sa question prioritaire n’est plus « va-t-on me croire ? » mais plutôt « qui ça intéresse ce truc désormais ? ». C’est logique qu’on en soit arrivé là : la propagande de la techno-structure va tellement dans le sens de la déresponsabilisation que ça finit par produire des effets, des gros effets.

Aujourd’hui, les propagandistes triomphent : ils ont réussi à « noyer le poisson » et à démobiliser la grande masse des gens sur les sujets qui devraient mener à la révolte si la vérité en était dévoilé.

Un exemple ?
Facile : le 9/11. La version officielle de ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 est un tel tissu de connerie que « ça ferait rire mon cheval » comme on disait dans l’ancien temps. Mais non, ça ne fait rire personne et rare sont ceux qui militent pour que la vérité officielle soit remise en question (avec toujours des conséquences désagréables pour celles et ceux qui ont ce courage… D’où la rareté du geste, forcément).

Le 9/11 est une conspiration ?
Oui et ce n’est même pas la première fois qu’on nous monte un pareil bateau : l’histoire est truffée de ces « coups montés » qui ont été soigneusement maquillés (en fait, les précédents du 9/11 ont même été mieux maquillés que ce dernier car, aujourd’hui, les propagandistes ont compris qu’ils suffisait de tenir les médias, leur faire diffuser une version -même mal ficelée- et le tour était joué, pas besoin de s’embêter plus que cela).

En fait, notre histoire (toute « l’ère chrétienne ») est une remarquable construction qui repose sur une série de falsifications de grande ampleur. Mais, comme on dit, « la tradition, c’est un progrès qui a réussi »… C’est exactement cela : notre tradition, c’est une construction à laquelle on s’est habitué. Tellement habitué que la remettre en cause choque tout le monde et même votre voisin (qui est pourtant bien ignorant en matière d’histoire…). 

Voilà pourquoi je suis obligé de constater que la vérité n’intéresse personne, ni les masses, ni les intellectuels. Et ça ne changera pas car la vérité est souvent tellement énorme qu’elle n’en est plus acceptable. Les peuples comme les individus pratiquent le déni quand un fait est insupportable.

Et ne croyez pas qu’il s’agit seulement de manipulations médiatiques, historiques ou politiques (tiens, au passage, avez-vous remarqué comment ces trois domaines sont souvent liés… Pas un hasard !), c’est la même chose dans le domaine scientifique : quand un fait ne cadre pas avec ce que l’on sait, la communauté scientifique choisi souvent d’écarter ce fait gênant plutôt que d’avouer que la connaissance actuelle doit être fausse, tout simplement.

Et ça se comprend : si on sait que la connaissance actuelle est, sinon fausse, à réviser, comment justifier de continuer à l’enseigner (et comment faire accepter que les « experts » qui ont été formés sur ces bases ne sont plus des experts…) ?

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Réseaux sociaux, édition II finalisée !

Ces dernières semaines, j’étais occupé à finaliser l’édition II de mon livre « les réseaux sociaux ». Trois ans après la première édition, cette version remaniée et enrichie va sortir à la prochaine rentrée.

Que trouvera-t-on de nouveau dans cette seconde édition ?

Tout d’abord, j’ai vraiment remanié le contenu et la structure du livre… à tel point que mon éditeur m’a demandé « tu n’es pas reparti de l’ancien contenu ? » !

J’ai « raffraichi » tout ce que j’ai gardé, j’ai viré pas mal de texte qui n’avaient plus de raison de rester et j’ai aussi ajouté pas mal de nouveau : en particulier la quatrième partie qui est entièrement inédite.

Cette quatrième partie traite de l’émergence des réseaux sociaux au sein de l’Intranet. En effet, c’est la prochaine grande vague d’évolution de ce domaine : on passe du grand public au professionnel et les organisations vont être (sont déjà en fait) touchées. Il est facile de prévoir que des « Facebook » internes vont apparaitre un peu partout et c’est cette évolution que j’explique et détaille.

Les illustrations ont été aussi assez largement renouvellée mais les dessins de Fix sont toujours là (plus quelques-uns qu’on avait pas inclus dans la première édition).

Comme toujours, finaliser un livre est un gros travail. Dans le cas présent, initialement, je n’avais pas prévu de travailler sur une seconde édition d’un ouvrage existant mais plutôt d’en écrire un nouveau à part (consacré intégralement aux réseaux sociaux sur l’Intranet) mais, d’un commun accord avec mon éditeur, nous avons finalement bifurqué vers ce projet de renouvellement du contenu de « les réseaux sociaux ».

Et même si je peux dire que j’ai enfin abouti le processus de finalisation, les mots sont trompeurs car le travail n’est pas encore tout à fait terminé… Finalisation ici veut dire que j’ai pu assembler une première version complète. Version complète avec déjà un premier niveau de relecture/corrections plus toutes les illustrations présentes et à la bonne place.

Reste encore pas mal de chemin à faire : l’éditeur doit maintenant procéder aux passes de relectures/corrections approfondies. A ce stade, il est toujours possible d’intervenir sur le contenu. S’il (léditeur) trouve que je n’ai pas été assez clair sur telle ou telle section, il est encore possible de la reprendre et de l’affiner.

Une fois la phase de relectures/corrections terminée au niveau de l’éditeur, le fichier me revient pour une revue finale : il s’agit alors d’approuver les changements apportés par la correctrice (la plupart du temps, j’approuve sans difficulté car les corrections proposées sont précises, pertinentes et justifiées).

Le fichier repart encore chez l’éditeur pour la mise en page. En effet, même si je participe au travail de préparation de la mise en page (en choisissant les niveaux des titres par exemple), ce n’est pas moi qui détermine et applique la maquette de présentation du livre. Une fois à ce point, c’est presque fini : il ne reste plus qu’à se mettre d’accord sur la couverture et sur le texte qu’on va mettre sur la jaquette (important !).

Un livre comme « les réseaux sociaux » ne parait pas être une entreprise gigantesque mais cela représente tout de même des mois de travail. En temps écoulé (à ne pas confondre avec « temps consommé »), ça prend souvent presque un an !

Voilà, je voulais vous faire partager un peu de mon travail et comment il se déroule…

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Un nouveau livre en préparation… 365 jours d’école à la maison

Je suis en train de travailler en ce moment sur un projet initié par mon épouse : un livre sur notre expérience du « homeschooling »  (ou « école à la maison » ou encore « éducation en famille »).

Nous avons pratiqué ainsi pour nos trois fils (les deux premiers juste un peu, N°3 pour tout son primaire) et nous pensons utile de faire partager notre expérience à travers un ouvrage récapitulatif dérivé du blog que tient Murielle depuis déjà 3 ans… voir à http://www.lebloghomeschooling.com/

L’ouvrage (qui n’est pas encore terminé, je travaille dessus à plein temps en ce moment) a déjà son site dédié à http://www.ecolealamaison.org/

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Pourquoi nous sommes tous des misanthropes (mais si !)…

Voilà la définition que l’on trouve généralement (dans les dictionnaires) associée à la notion de misanthrope : personne qui déteste le genre humain et par extension, personne peu sociable, qui fuit ses semblables.

Aie, c’est un peu rude comme définition !

Et pourtant, je l’affirme aujourd’hui : nous sommes TOUS des misanthropes (mais la plupart l’ignore). Oui, tous, moi bien sûr mais aussi vous qui me lisez et celles et ceux qui vous entourent également, tous vous dis-je…

Attends un peu, que tu déculpabilises de ta hargne incontrôlable en généralisant un caractère atypique, c’est ton problème mais tu auras de la peine à le démontrer me direz vous. Même pas !

En fait, il est facile de démontrer que l’homme, animal social autoproclamé est fondamentalement un misanthrope par son comportement. Nous ne sommes pas comme les fourmis ou les abeilles qui coopèrent entre individus sans a priori et sans sélection. Nous, nous sélectionnons nos relations continuellement et c’est bien cette sélection basée sur une dualité sympathie/hostilité qui fait de nous des misanthropes par nature. En effet, nous n’aimons pas l’humanité dans son ensemble, nous n’incluons pas le genre humain dans notre affection sans réserve, nous voulons d’abord connaître les individus avant de décider si oui ou non, nous les aimons (et, par extension, avoir des relations avec eux).

Et le fait est que, au grand jeu test quotidien « qu’est-ce que je ressens pour celui-là (ou celle-là), sympathie ou hostilité ? », l’hostilité sort gagnante plus souvent que la sympathie, hélas. Et si ce n’était pas le cas, les amis seraient-ils cette denrée si rare, si précieuse ?

Interrogez les gens autour de vous et posez leur cette simple question : dans l’ensemble des gens que tu as rencontré/côtoyé, quel est le plus grand ensemble, celui constitué par les individus que tu as apprécié ou celui constitué des individus que tu as rejeté ?

En ne considérant que les réponses honnêtes, vous obtiendrez 100% d’avis en faveur d’un rejet du plus grand nombre, c’est ainsi et ce n’est pas nouveau.

Un homme s’est penché sur ce phénomène et l’a analysé, c’est Schopenhauer. Schopenhauer a écrit les propos suivants :

    « Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls « , a dit La Bruyère. La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L’homme insociable est celui qui n’a pas besoin de tous ces gens-là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de société est déjà un grand bonheur, par là même que presque tous nos maux dérivent de la société, et que la tranquillité d’esprit qui, après la santé, forme l’élément le plus essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude. On comprendra qu’en présence d’imbéciles et de fous il n’y a qu’une seule manière de montrer qu’on a de la raison: c’est de ne pas parler avec eux.

Tout est dit (et bien dit).

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Mon avis sur iRacing, nouvelle offre de Sim Racing…

Cette nouvelle simulation était attendue avec beaucoup d’intérêt par le petit monde du Sim Racing car ses concepteurs sont issus des équipes de feu Papyrus, l’éditeur de Grand Prix Legend et de Nascar Racing (entre autres). A découvrir à http://www.iracing.com 

Depuis le lancement du premier round d’invitations sur iRacing (j’ai reçu la mienne le 25 juin), j’ai été surpris de voir la teneur du retour sur les forums français : des avis très tranché sur celui de la FFSCA et quasiment rien sur celui de GTRO !

J’ai aussi pu constater que ceux qui sont les plus virulents sont aussi ceux qui n’ont PAS testé : ils se refusent à franchir le pas à cause de la formule d’abonnement qui leur parait excessif (c’est leur droit) et, ensuite, ils veulent justifier leur décision en disant que « c’est de la merde »… Bizarre ou logique ?

Bref, je vais essayer de vous donner un retour objectif en dehors des questions de coûts qui, c’est vrai, peuvent susciter des débats.

Abordons tout de suite la question du comportement des voitures : c’est tout simplement ce qu’il y a de mieux actuellement, selon moi.

Le feeling est incroyable, la précision est bien là, la réaction immédiate et on « sent » que c’est correct. Les circuits sont bien réalisés aussi même s’il est difficile de se rendre compte si telle bosse est bien au bon endroit (et ça, on s’en fiche un peu).

Ce qui pêche, c’est que les voitures de base ne sont pas très excitantes… Surtout pour ce qui est la Pontiac Solstice (qui la voiture avec laquelle vous débuter votre « carrière » en road racing). Pourtant, quand vous passez au volant de la Skip Barber (une monoplace « école ») qui n’est pas puissante et qui n’a pas d’appui, tout change !

Vous mettez vraiment un pied dans le monde des monoplaces : des voitures précises, exigeantes, vives et qui pardonnent peu… Là, l’excitation monte tout de suite !

Vous allez dire que j’exagère mais on s’y croirait. Et encore : pour le moment mon SimCom Motion n’est pas encore reconnu par iRacing… Qu’est-ce que cela va être quand ça sera le cas ?

Même sans mon « baquet qui bouge », je n’ai pas le « mal de mer » que je ressens que avec Rfactor au bout de quelques tours si j’ai débranché mon SimCom tellement le niveau de concentration nécessaire est élevé…

Ensuite, iRacing innove par sa formule d’encadrement des courses et d’attribution des licences. Tout cela tourne autour du « security rating ». En clair, vous avez dès le départ deux licences : une pour les courses sur ovals et une autre pour les courses sur routes. Bien entendu, vous commencez en bas de l’échelle : rookie pour les deux !

Pour grimper, il faut gagner des points sur votre « security rating » en participant à des courses et à des « time trial » (épreuves chronométrées). Mais on peut aussi *perdre* des points lors de ces épreuves !

C’est là où est l’astuce : soit vous boucler vos courses sans incident, soit votre progression vers le prochain niveau de licence va être long…

Et les championnats les plus intéressants sont évidemment réservés à ceux qui ont fait leurs preuves lors de ces épreuves pour rookies. Donc, on se retrouve dans une situation d’auto-contrôle qui est une alternative intéressante au code de discipline instauré par les ligues (et je pense même que les ligues sont nées à cause de la nécessité de mettre en place ce code de conduite et de la faire respecter).

Tout d’un coup, c’est comme si le lobby n’était plus pollué par les bourrins !

Les critiques les plus fréquentes sur iRacing se résument à « c’est trop américain » et « c’est juste une réutilisation de Nascar Racing 2003″… A mon avis, c’est un peu court !

Tout d’abord, c’est vrai qu’il y a beaucoup de circuits américains qui sont proposés, et alors ?

Des pistes comme Laguna Seca, Road America ou Daytona, c’est pas des tracés valables, grandioses même ?

Il y aura des contenus européens, ça viendra mais le choix de circuits est déjà assez varié je trouve.

L’autre critique porte sur l’orientation « courses sur ovals »… Il flotte là un relent de « les courses sur ovals, c’est bon pour les bourrins qui ne savent ni freiner ni piloter… le vrai pilotage, c’est sur circuit routier, point ! ». Objection votre honneur : je suis plutôt un pilote de routier mais je me suis toujours aperçu que performer sur les ovals était loin d’être simple… Alors, pensez que c’est « une voie de garage pour les pilotes ratés », vous m’excuserez mais c’est risible !

J’ai participé à une dizaine de courses avec les « Legends cars » sur des ovals courts et je peux vous assurez que c’est terriblement prenant… Et mes médiocres résultats (un seul top 5) prouvent que non, ce n’est pas facile.

Ceci dit, tout n’est pas super positif au royaume de iRacing, il y a des points noirs et j’en vois au moins deux gros :

1- le mécanisme de « security rating » est super en théorie mais pas encore parfait en pratique… En effet, vous perdez des points même si vous êtes la *victime* d’un accrochage : vous êtes percuté par l’arrière mais ça compte pareil !

C’est comme si on était puni deux fois : votre course est ruinée par un pilote qui ne maitrise pas son freinage ou sa ligne ET vous perdez des points par la même occasion… Super frustrant !

Je sais bien qu’il faut être deux pour s’accrocher mais tout de même, c’est dur à avaler. Du coup, on se retrouve à faire des efforts démesurés pour être sûr de n’être touché par personne… Je pense que le mécanisme doit être amendé et je doute qu’il soit définitif dans sa forme actuelle.

2- le programme est gourmand en ressources systèmes… Toute l’interface utilisateur repose sur un navigateur web (une bonne idée d’ailleurs) qui lance le programme permettant de se retrouver sur piste. Mais ce dernier est très exigeant et les FPS sont rares. Tellement rare que dans certains cas que ça en devient carrément injouable !

Je viens juste de changer de PC et c’est iRacing qui ma poussé à le faire… Si on ajoute que tout, absolument tout est en anglais et seulement en anglais (moi, ça ne me gêne pas du tout mais je peux comprendre que ça en rebute), ça fait quand même quelques obstacles à franchir… Faut déjà être motivé !

Et comme en plus il n’y pas de démo possible (zéro), que tout se passe online (zéro offline, même quand on est seul), ça commence à faire beaucoup.

Donc oui, objectivement je comprend qu’on puisse être dubitatif face à cette offre qui est très atypique : innovante, très encadrée, avec une approche restrictive et un mode de paiement aussi inhabituel (dans notre petit monde du Sim Racing… ailleurs, dans les grands jeux multi-utilisateurs, il y a longtemps que c’est ainsi).

Pourtant, je constate que les retours sur le forum de RSC sont majoritairement positifs (pour ne pas dire élogieux) et que les avis sur le forum propre à iRacing (il y en a un mais il est réservé aux inscrits) sont de la même teneur. Ceux qui ont essayé ont adopté et sont devenus accros (avec des exceptions, des testeurs comme Guillaume Siebert ont passé leur chemin…).

Pour moi, c’est clair que je suis désormais du côté des accros et pour plein de raisons :

– je crois à la pertinence du principe du security rating (même s’il est perfectible)

– j’aime le comportement des voitures (même si les voitures ne sont pas très excitante a priori)

– j’aime le fait de pouvoir courrir souvent (en ligue, on doit s’entrainer beaucoup mais on court rarement finalement… là, c’est une course toutes les deux heures !)

Je suis persuadé que cette formule a un énorme potentiel et que iRacing est en train de changer le mode de fonctionnement du Sim Racing. Cela ne veut pas dire que tout va changer brutalement, il faudra du temps bien sûr.

Mais je vois à l’avenir deux formules :

– une simulation très ouverte, conçu pour le modding et les ligues… et c’est Rfactor.

– une simulation très fermée, conçu pour l’organisation de courses en continue et avec un code sportif bien défini… et c’est iRacing.

Bien entendu, tout cela n’est que mon avis in fine. D’aucuns peuvent rigoler en pensant « sacré Alain, il sait plus comment claquer son fric, voilà qu’il se fait avoir avec cette daube d’Iracketing »… Riez messieurs, moi j’y retourne !

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Quand une image vaut -effectivement- mille mots

Que peut-on ajouter à cela ?

L\'image du bonheur partagé...

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Si jamais vous *deviez* acheter un nouveau PC…

Soyons clair, ma recommandation en matière d’ordinateur personnel se résume à : un Mac, un Mac ou un Mac. Que ce soit en portable ou poste fixe, les Macintosh d’Apple représentent (et de loin !) le meilleur choix possible pour l’utilisateur moyen.

Je ne vais pas me lancer dans une longue (et inutile pour certains) explication sur les raisons objectives qui me poussent à vous faire cette recommandation, je pense qu’il est plus simple de vous renvoyer sur ce texte => http://www.configmac.com/pourquoi-un-mac.php

Cependant, il peut y avoir 2 cas où vous allez *tout de même* acheter plutôt un PC qu’un Mac : Linux et les jeux. En effet, là, objectivement, on n’y coupe pas, c’est bien un PC qu’il faut…

Donc, pour ces exceptions et seulement pour ces cas-là, je viens de trouver un site marchand que je vous recommande chaudement, http://prenium-pc.com/

Je me suis aperçu que iRacing (dont je vais vous parler sous peu) mon unique PC sous Windows XP commençait à dater sérieusement : les performances étaient insuffisantes pour assurer une bonne fluidité sous iRacing et même dans certains cas sur Rfactor.

Donc, je viens de commander un nouveau PC de la gamme « gamer » de cet assembleur et je suis plus que satisfait…

  • Livraison rapide : commandé mardi, reçu jeudi.
  • Emballage impeccable, contenu conforme à la commande.
  • Matériel de qualité et prix compétitifs.
  • Service aimable et disponible (y compris au téléphone), que demander de plus ?

Voilà donc une adresse à mémoriser mais une fois n’est pas coutume, si vous pouvez choisir, ne vous trompez pas, prenez un Mac !

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Vous intéressez-vous *vraiment* à la « crise du pétrole » ?

Ce qu’on vit actuellement n’est pas le résultat des manipulations des vilains spéculateurs qui, par leur rapacité, sont responsable de la montée des prix du pétrole brut (aujourd’hui autour de $150, demain à $200 et plus… et c’est pas fini !).

Tout d’abord, précisons que les spéculateurs sont *nécessaires*… Eh oui, sans eux, plus de fluidité des marchés, plus de liquidités et donc plus d’échanges ou alors des échanges *plus* chers (et non *moins* chers…). Je ne suis pas le seul à le dire. Si vous n’avez pas le temps de lire l’excellent ouvrage « l’économie de spéculation » de Jean Perelevade, voici un petit résumé de cette notion récupérée sur Wikipédia :

L’existence de spéculateurs acceptant de prendre des risques permet à d’autres agents de couvrir leurs propres risques en faisant l’opération en sens inverse, transférant ainsi leur risque aux spéculateurs (opération de couverture de risque), un peu comme le ferait pour eux un assureur.

La liquidité du marché est d’autant plus importante que les volumes traités et le nombre de transactions sont grands. Dans ce sens, la spéculation est sans conteste une activité indispensable. En son absence, les activités de couverture réalisées par les « Hedgers » seraient rendues plus difficiles et plus coûteuses. La spéculation est donc indispensable par l’apport de liquidité.

Par exemple un exportateur européen de produits vers les États-Unis d’Amérique craignant une baisse, par rapport à l’euro, du dollardevise dans laquelle il sera payé pourra vendre à terme des dollars sur le marché des changes à un spéculateur, lequel à l’inverse les achète à terme en pariant sur une hausse du dollar.

En outre, les spéculateurs permettent de réduire les distorsions qui peuvent apparaître momentanément sur les marchés. Quand un arbitrage est ouvert, ces opérateurs, dont l’objectif est le gain financier, vont en tirer profit tant qu’il existe.

Bien. Ceci étant dit, revenons à notre « crise pétrolière »… Tout d’abord, ce n’est PAS une crise. Une crise, c’est comme la fièvre : c’est une situation anormale qui monte jusqu’à atteindre son point paroxitique et qui ensuite revient à son état habituel.

C’est ainsi que ce sont terminées les crises du pétrole précédentes. Il n’en sera pas ainsi cette fois car il ne s’agit pas d’une « poussée de fièvre ». Il s’agit du vrai début d’un lent déclin, phénomène annoncé depuis longtemps et qui est le plus souvent appelé « pic de production »…

En échangeant avec mon fils, je me suis aperçu que le septicisme à propos du pic de production (du pétrole) est encore très répandu. Alors, c’est en regardant le film « Oil, smoke & mirrors » (disponible sur le site www.reopen911.info) que je me suis dit que les 15 premières minutes étaient parfaites pour traiter ce point particulier…

J’ai donc découpé un extrait de ce film que voici (seulement les 15 premières minutes) :

Les intervenants durant cet extrait…

  • Richard Heinberg : Auteur de « The Oil Depletion Protocol »
  • Julian Darley : Fondateur de l’institut « Post Carbon »
  • Michael Meacher : Parlementaire, et ancien ministre britannique de l’environnement
  • Colin Campbel : Géologue et membre de l’Association for the Study of Peak Oil and Gas
  • Chris Sanders : Economiste politique, membre de Sanders Research Associates
  • Paul Roberts : Journaliste, Auteur de  « The End of Oil »

Mise à jour du 9/11/2007 : le dessous des cartes sur les prévisions croissance/demande en énergie…

    

Dessous des cartes

envoyé par Cassandre-

Voilà pour ce qui est du pic de production… Une offre qui va baisser tendanciellement (lentement si tout va bien, plus rapidement si on a pas de « chance »…) alors que la demande est toujours croissante : même si on est archi-nul en math (c’est mon cas), il est facile de comprendre que cela va provoquer « une tension permanente sur les prix » et donc, pas de retour à la normale.

Dernièrement, une lectrice m’a interpellé en ces termes (à propos d’un article sur la crise du pétrole sur mon blog précédent) : c’est très bien de faire la leçon mais il faudrait aussi recommander des solutions, non ?

Son message était accompagné du récit d’un marseillais qui avait réussi à faire rouler sa voiture à l’huile de friture (récupérée dans les restaurants !). Après les biocarburants, l’huile de friture : on est sauvé, on va pouvoir continuer à rouler !

OK, on va essayer d’être sérieux et d’examiner pourquoi il n’existe aucune solution simple et rapide à la crise du pétrole qui est en train de s’installer dans notre quotidien. Tout d’abord, il faut distinguer les domaines concernés par cette future pénurie de pétrole : il y a principalement les transports, la production d’électricité (et le chauffage) et, enfin, tous les dérivés de la pétrochimie.

C’est dans ce dernier domaine que, par définition, l’alternative aux hydrocarbures sera la plus difficile à trouver. Et c’est bien pour cela que la plupart des experts prédisent que le dernier baril de pétrole sera utilisé pour fabriquer du plastique !

Pour ce qui est de la production d’électricité, les moyens disponibles sont variés. Depuis l’utilisation des centrales nucléaires (je n’approuve pas ce moyen, potentiellement trop dangereux, mais c’est un moyen qu’il ne faut pas oublier dans l’analyse) jusqu’aux éoliennes en passant par l’énergie solaire, les alternatives ne manquent pas. Reste à les développer mais le vrai problème n’est pas là.

Le vrai problème, ce sont les transports. En effet, un véhicule, quel qu’il soit, doit emporter avec lui les moyens de produire son énergie, premier point. Le facteur de taille joue aussi : c’est plus facile pour un navire de consacrer une partie de sa capacité à embarquer des moyens encombrants que pour une voiture ou un avion (c’est pour cela qu’on peut envisager la propulsion nucléaire pour les navires alors que c’est tout à fait inenvisageable pour les avions), second point.

Pour le moment, l’essence reste encore le moyen optimum pour tous les transports terrestres et aériens, hélas !

Prenons le cas de l’automobile pour creuser les voies d’optimisations possibles. Les moyens que l’on commence seulement à voir émerger sont connus depuis des décennies (volant d’inertie pour permettre de relancer le moteur après chaque arrêt, dispositifs de récupération d’énergie au freinage, etc.) mais n’avaient pas été appliqué pour des raisons de coûts !

Si vous proposez une voiture super économe en carburant mais qui coûte bien plus cher à l’achat, vous allez faire un bide, tout simplement. Le GPL n’a pas pris pour diverses raisons mais cet échec est riche d’enseignements : inutile de rêver, les gens ne vont pas adhérer à ces moyens alternatifs s’ils sont moins pratiques et pas vraiment moins coûteux que l’essence et le diesel (dont la généralisation en cours est une véritable catastrophe sur le plan de la santé… mais, comme d’habitude, on s’en apercevra trop tard !).

Les véhicules hybrides (qui allient un moteur électrique à un moteur classique) ne forment encore qu’une niche alors qu’ils ne représentent qu’un pas timide, trop timide dans la bonne direction (et je sais de quoi je parle puisque ma femme conduit une Toyota Prius et j’ai donc pu mesurer l’économie réelle permise par cette voiture innovante et agréable à conduire). La meilleure solution technique en la matière serait la propulsion électrique totale mais dont l’électricité serait produite par un moteur thermique plutôt que stockée dans des batteries (les accumulateurs actuels sont lourds et encore trop peu performants). Le moteur thermique employé ici ne serait jamais en prise avec les roues du véhicule mais exclusivement réservé à faire tourner une dynamo qui produirait l’électricité nécessaire aux moteurs situés dans les roues. Un moteur thermique dédié à la production d’électricité (tout comme un groupe électrogène) serait particulièrement optimisé (tournant tout le temps au même régime et de très faible cylindrée) et donc formidablement économe en carburant. C’est là qu’on réalise que la voiture électrique la plus performante actuellement (et la plus autonome et la plus pratique) repose encore sur un moteur à essence !

Certains vont vous dire, puisque ce sont les batteries qui posent problème, remplaçons-les avec un dispositif bien plus efficace : la pile à combustible. Inventées pour les vols spatiaux, les piles à combustibles sont effectivement le moyen optimum pour produire de l’électricité « à emporter » (ne pas oublier ce dernier point : vous devez non seulement générer votre électricité à la demande mais, en plus, votre générateur doit être facile à emporter, pas trop gros, pas trop lourd…). Pile à combustible dites-vous… Mais quel combustible ?

Et c’est ici que l’hydrogène est mis en avant comme grand vainqueur des énergies d’avenir !

C’est ainsi qu’on peut expliquer la mode de l’hydrogène qui sévit déjà un peu partout au point que certains parlent déjà « d’économie hydrogène »… Pas si vite : comment produit-on cet hydrogène ?

Eh bien, euh… voyez-vous, pour le moment, le meilleur moyen de produire de l’hydrogène en grande quantité, c’est en utilisant du… ahem, comment dire, du pétrole, voilà !

Déception : vous imaginiez déjà qu’on allait produire des masses d’hydrogène simplement en faisant l’électrolyse des flots des océans ?

Mais cette électrolyse, vous la faites bien avec de l’électricité (rappelez-vous vos cours de chimie…), n’est-ce pas ?

Et d’où va venir cette électricité ?

Voilà pourquoi le dispositif actuel de production de l’hydrogène (en dehors de la classique électrolyse déjà citée et qui ne permet pas de produire en grosses quantités) repose sur un procédé pétrochimique.

Donc, c’est pas gagné pour l’hydrogène !

De plus, imaginons que cet obstacle soit contourné, comment allez-vous ravitailler votre voiture ?

Oui, comment allez-vous faire le plein d’hydrogène, à la station-service du coin ?

Oubliez cela, quand on voit déjà la comédie du ravitaillement en GPL qui est lui bien anodin par rapport à l’hydrogène sous pression…

Ce tour d’horizon rapide permet de se rendre compte de 2 choses :

1) le problème clé se situe bien au niveau des transports.

2) les alternatives actuellement « à la mode » paraissent encore lointaines vu les obstacles à surmonter.

 

Malgré tout et pour faire plaisir à ma lectrice, quelles sont MES recommandations ?

1- décourager l’usage du diesel en le mettant au même prix que l’essence sans plomb… non, plus cher même !

2- favoriser l’usage du GPL, du gaz naturel et de la propulsion électrique pour les flottes de voitures liées aux grandes organisations et aux municipalités : EDF ferait rouler ses petites voitures bleues à l’électricité, quoi de plus logique ?

Darty fait bien rouler ses voitures de dépannage au GPL !

Le camion qui ramasse les poubelles dans votre commune ne serait-il pas moins bruyant et moins polluant s’il roulait lui aussi à l’électricité ?

3- toutes les compétitions mécaniques sont réorientées vers la recherche en matière d’économies d’énergie !

Je suis un amateur de vroum-vroum (comme dit ma femme), j’ai pratiqué et je pratique encore différentes formes de compétitions mécaniques mais il est temps dans ce domaine de changer d’objectif.

Les 24 heures du Mans, par exemple, devraient reposer sur un règlement technique qui favorise les voitures les moins gourmandes. On donne droit à une certaine quantité d’essence au départ et débrouillez-vous avec cela !

Certes, les 2 premières années seraient éventuellement moins spectaculaires que d’habitude (et encore !) mais, ainsi, les 24 heures du Mans retrouveraient vraiment leur vocation originelle et permettraient des vrais progrès en la matière. Mêmes contraintes et mêmes résultats pour la F1 et le MotoGP : régime sec pour les moteurs thermiques, grande liberté pour les véhicules électriques… Vous verriez vite une voiture électrique gagner un grand prix !

On perdrait à peine en spectacle (de toute façon, les « progrès » continues actuels posent trop de problème sur le plan de la sécurité, rendant obsolètes la plupart des circuits… On ne peut poursuivre indéfiniment dans cette impasse !) et on gagnerait beaucoup au niveau rendement énergétique, tout le monde en profiterait et, ainsi, les courses de voitures et de motos n’apparaîtraient plus comme un gaspillage éhonté (ce qu’elles sont en train de devenir…).

Je sais bien que c’est un peu utopique mais pas tant que cela : un ami m’a donné l’occasion d’essayer un kart électrique il y a quelque temps et cet engin n’avait rien d’un jouet d’enfant, ça poussait fort et sur un piste adapté (indoor), c’était très fun… (plus sur le kart électrique à http://www.kartelec.com/f/acceuil_f.htm)

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on a pas le choix : soit on utilise notre intelligence et on trouve des moyens efficaces de passer au tout-électique, soit on régresse très largement et très sévèrement.

Je voudrais finir ce long article sur ce sujet par un renvoi vers une source qui est bien plus qualifée que moi pour disséquer cette importante question : Jean-Marc Jancovici. Sur son site, vous trouverez de nombreux documents pertinents sur l’énergie et le climat.

Et si vous êtes *vraiment* motivé, je vous recommande chaudement de suivre (intégralement, cela va sans dire !) les cours que JMJ a donné à l’école des mines dernièrement : ça dure un peu plus de 10 heures mais c’est tout à fait complet et édifiant. Toutes les vidéos sont sur cette page. Je viens de les finir et je ne puis dire qu’une chose : chapeau bas maître !

On ne va pas se contenter de la référence Jancovici (même si elle est de première classe), je voudrais également vous recommander ce site http://www.oleocene.org/

Un petit complément d’informations et une synthèse bien faite avec cette vidéo :

 

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Livre : « Négrologie » de Stephen Smith

C’est un ami qui vit en Côte d’Ivoire qui m’avait conseillé de lire ce livre… Et il a bien fait !

« Négrologie » est un livre âpre, dur, décapant. Personne n’est épargné et toutes les vérités qui font mal sont révélées. Stephen Smith a l’incontestable mérite de dire les choses telles qu’elles sont et non telles que les bien-pensants nous les présentent !

Si vous doutez qu’il s’agit DU livre sur la question de l’Afrique et du développement, lisez donc la fiche wikipedia de cette ouvrage

Sur ces questions, voilà ce que j’écrivais sur mon ancien blog le 22 avril 2008 (et, après avoir lu l’ouvrage de Stephen Smith, je suis conforté dans mon opinion) :
Revenons sur les déjà fameuses « émeutes de la faim » qui se produisent en ce moment dans des dizaines de pays (mais oui, des dizaines !). Le témoignage de Jean Ziegler ci-dessous est édifiant :
Je voudrais insister sur un point crucial et déjà évoqué dans ces pages : l’effet négatif de l’aide au développement. Je suis convaincu qu’il s’agit là de l’élément clé : tant qu’on ne comprendra pas que notre assistance alimentaire tue la production locale, on ne fera qu’aggraver le problème. 

Ceux qui sont pour l’envoi immédiat d’une « aide d’urgence », que vont-ils proposer dans un an ou plus tard quand la production locale sera définitivement anéantie par cette concurrence insupportable ?

Il faut arrêter (oui, stopper) d’aider les pays en voie de développement car notre « aide » est un poison pour les producteurs locaux et pour les habitudes alimentaires. Il faut arrêter de concurrencer les agriculteurs locaux avec notre production subventionnée et pleine de pesticides.
Il faut stopper cette ingérence chère à Kouchner et qui ne produit que des résultats désastreux (y compris des odyssées ridicules comme l’arche de zoé !).

Et si on se trompait complétement sur la notion d’aide au développement ?

Un article particulièrement intéressant et édifiant sur Libération : La Palestine, un Etat en faillite permanente.
Dans cet article, on apprend que, entre autres, « la Palestine est aujourd’hui la contrée la plus assistée au monde. En 2005, l’aide étrangère y a atteint 1,1 milliard de dollars, soit 366 dollars par habitant. Par comparaison, en Afrique, elle dépasse rarement les 30 dollars par tête. »
Continuons à citer Libé, extraits :

Cette enveloppe, destinée au développement, a surtout servi au fil des ans à renflouer les caisses de l’administration palestinienne. 

L’Autorité palestinienne a continué à recruter à tout-va. Cet été, près de 4 000 militants ont été enrôlés dans les services de sécurité. Des prises d’otages occidentaux à Gaza se sont parfois réglées par l’embauche d’une dizaine de membres d’un même clan.

Edifiant, n’est-ce pas ?
Mais, après tout, si les occidentaux sont assez bêtes pour alimenter ainsi un puit sans fond, pourquoi s’en priver, pensent sûrement les Palistiniens qui profitent le plus de cette mane.

Ceci dit, il ne s’agit pas ici de faire le procès des Palestiniens profiteurs en plus d’être terroristes. Interrogeons-nous plutôt sur le principe même des aides, surtout financières, qui sont envoyées aux pays dit du tiers-monde. Cela fait des dizaines d’années que des millions d’Euros sont déversés sur des contrées présentées comme nécessiteuses… et avec quels résultats ?
On le sait tous, des résultats très décevants pour ne pas dire pire.

Les prêts (qui forment le dette actuelle de ces pays) ont souvent été utilisés pour acheter des armes (vendues par ceux qui accordaient les prêts… rien ne se perd !). Et c’est pour ce cycle infernal qu’ensuite les grands organismes internationaux comme le FMI imposent des politiques d’austérités ?
Si on avait pu présenter d’avance ces beaux résultats, les populations concernées auraient simplement dit « merci mais non merci, gardez donc votre argent ».

Pareil pour les dons. Seule une partie réduite (pour ne pas dire infime) de l’argent envoyé pour les victimes du tremblement de terre au Cachemir (par exemple, pour reprendre un événement récent et encore dans les mémoires) va à ceux qui en ont le plus besoin. Sur le terrain, quelques ONG se battent vraiment pour faire changer les choses mais les plus actives sont aussi les moins tolérées par les autorités locales. Les gouvernements préférent largement celles qui ont le mieux compris les régles non-écrites du « charity-business » et qui, pour creuser un puits dans un village, ont besoin d’hospitalités climatisées, de téléphones par satellites et de 4×4 dernier cri.
Je ne suis pas certain que le puits en question méritait cette débauche de technologie et cet étalage de richesse. Je ne suis pas certain non plus que les villageois qui auront bénéficié de ces largesses garderont un bon souvenir de l’aide occidentale.

Je crois qu’il est temps de remettre en cause le principe même de l’aide au développement. Non pas parce qu’il s’agit d’un gaspillage de notre argent mais parce que les effets ne sont pas positifs, tout simplement.
Oui, au bout du compte, c’est bien notre argent qui est ainsi dépensé inutilement. Je peux être sensible à la détresse d’un peuple touché par une catastrophe mais je suis vite aterré par l’usage qui est fait de mes dons ou de mes impôts quand je vois qu’ils sont utilisés pour fournir des Mercedes et des Kalachnikovs à quelques excités qui entrainent tout un peuple dans un abime sans fin.
Mais ce n’est pas cela le plus grave. En effet, j’accepterais volontiers un peu (ou même beaucoup) de gaspillage de mon bel argent si seulement ça servait à quelque chose de positif. Hélas, rien de positif ne semble sortir de notre aide au développement. Pire, il apparait même que c’est tout le contraire qui arrive : plus nous aidons certains pays et moins ils s’en sortent !

En effet, comment expliquer autrement l’état où se trouve l’Afrique aujourd’hui ?
Des dizaines d’années de programmes qui se superposent pour quoi ?
Pour rien ?
Non, même pas pour rien (cela serait un moindre mal), pour finalement arriver à une situation pire qu’avant notre intervention !
Qui oserait aujourd’hui dire que notre action présente un « bilan globalement positif » ?
C’est un peu comme la risible influence positive de la colonisation… la colonisation n’a été positive pour personne, même pas pour les empires qui l’ont mené !

Mais alors, que proposes-tu ?
Que faut-il faire pour aider efficacement les pays et les peuples dans le besoin ?
Rien.
Quoi, tu ne proposes rien ?
Non, je dis qu’il ne faut *rien* faire, nuance…
Ne rien faire… non, tu n’es pas sérieux !
Si parfaitement sérieux, si on veut vraiment aider ces pays et ces peuples, il faut d’abord les laisser tranquilles, ne pas intervenir. Notre intervention n’est pas adaptée à leurs contextes, elle n’est pas efficace, elle est pertubante, elle sème le désordre et la corruption. Le mieux est donc de ne plus intervenir.

En première analyse, cela parait difficile à admettre puisque cela va à l’encontre de ce qu’on pratique depuis des décénies. De plus, tous nos médias ne nous proposent pas d’autre voie que « plus de la même chose », alors on trouve naturel de poursuivre…
Pourtant, on commence à s’apercevoir qu’il serait temps d’arrêter de polluer notre environnement puisque nous finissons par sérieusement abimer notre milieu. Nous devons également considérer que nos voisins proches ou lointains font partie de notre environnement. Et, en toute logique, nous devons éviter de les polluer, de les abimer.
Pour cela, il faut changer notre attitude plutôt que de continuer à faire « plus de la même chose » : arrêtons notre aide au développement puisqu’elle est néfaste, je suis persuadé que ces pays ne s’en porteront pas plus mal, au contraire…

Voilà tout ce qu’a trouvé ce donneur de leçons privilégié : stopper l’aide aux pauvres !
Décidément, l’oppression capitaliste se sent pousser des ailes en ce moment : même un petit profiteur comme Lefebvre pense qu’il peut prôner l’arrêt de l’aide au développement !

Allons, soyons réalistes : on sait bien que ceux qui profitent de nos aides, ce ne sont justement pas les pauvres !
Ce sont précisement ceux qu’on voudrait le moins aider (les profiteurs, les dictateurs et autres seigneurs de la guerre) qui bénéficient le plus et le mieux de nos programmes qui sont conçus sans connaître la réalité du terrain. L’aide sous la forme actuelle n’est pas seulement inefficace, elle est nocive, néfaste !
Nous devons arrêter ces programmes qui ne font que perpétuer des situations injustes, que maintenir en place des dirigeants corrompus, qu’alimenter des fauteurs de troubles avides. Nous devons arrêter de penser à ces pays comme à des provinces sous tutelle. Nous devons cesser de croire ce qu’on nous présente comme étant « nécessaire, pour leur bien ».
La terrible vérité, c’est que dans « aide au développement », ce n’est pas le mot aide qui compte mais bien le mot développement. La finalité de ces programmes, ce n’est pas de venir en aide aux populations mais plutôt de permettre le développement de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés et peu importe à quels coûts !
L’Afghanistan est toujours une contrée désolée où l’illétrisme domine mais, signe inconstestable de progrès, on comme à y construire des centres commerciaux ultra-modernes… en effet, ça va tout de suite mieux. Une fois encore, à qui profite le crime ?

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Nouveau livre : Porsche 917, esquisses d’un succès

Je viens de recevoir le tout dernier livre de photos sur la Porsche 917 disponible depuis peu : « Porsche 917, esquisses d’un succès » par Reynald Hézard et publié par Vif Argent Editions.

C’est un très beau livre qui retrace le parcours de chaque chassis de la cinquantaine de 917 construites entre 1969 et 1971. Le tout illustré par des photos souvent inédites et magnifiques !

Le commentaire -succint- est en français et en anglais. Vous pouvez commandez cet ouvrage sur la boutique de Le Mans Racing mais faites vite, ce livre est une édition limitée…

En parcourant cette merveille, j’ai réalisé que mon propre projet de livre sur l’histoire de la 917 était parfaitement complémentaire de ce genre de publication : je ne vais pas me casser la tête à essayer d’obtenir des droits pour les photos à insérer car je ne vais PAS mettre d’illustration, tout simplement !

En effet, je vais rédiger le premier livre sur la 917 qui sera uniquement axé sur le texte… Mon propos est de détaillé l’histoire de cette fabuleuse voiture pendant sa première période (68/71). Mais je ne vais pas me contenter d’en faire un ouvrage documentaire, je vais pousser le récit jusqu’à reconstituer les dialogues entre les différents acteurs, une sorte de « roman historique » sur la 917 !

J’ai tout ce qu’il faut pour le faire avec un niveau de détails suffisant et, surtout, j’ai envie de le faire.

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Une initiative intéressante : GreenIT.fr

Fred Bordage a lançé il y a deux mois un blog intéressant : greenit.fr

GreenIT.fr vise les informaticiens, les geeks, et plus généralement toutes les personnes qui utilisent un téléphone portable, un PC ou une console de jeu.

L’objectif est de :

– les sensibiliser à l’impact de l’informatique sur l’environnement,

– leur donner des billes pour pratiquer une informatique plus responsable.

Je ne peux que vous recommander cette intéressante et sympatique initiative !

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En cours : seconde édition du livre « Les réseaux sociaux »

En ce moment je travaille dur pour finaliser la seconde édition de mon livre « les réseaux sociaux »…

Cette nouvelle version sera revue, étendue et enrichie comme on dit avec surtout une partie inédite sur l’Intranet… Sortie prévue à la rentrée, ça va venir vite (c’est pour cela que je me dépêche de finir !).

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Livre : « Les jeux libres » par Alain Delort

 

On pourrait pense que c’est une forme d’auto-promotion puisque ce livre est publié par mon éditeur : M21.

Mais je dois dire que je suis sincérement enthousiaste à propos de cette ouvrage que j’ai lu (dévoré !) en à peine une journée !

De quoi s’agit-il ?

D’un roman d’anticipation sur le thème du sport-spectacle sous l’angle du dopage…

Voici la présentation de l’ouvrage par M21 :

2024, les dirigeants du sport mondial et des Jeux Olympiques ont mis au point des tests antidopage totalement efficaces qui vont enfin permettre au sport de se débarrasser définitivement des tricheurs. C’est du moins leur espoir mais sans leur béquille chimique, les athlètes courent moins vite, sautent moins haut et sont moins forts. L’ennui guette dans les stades. Un entrepreneur sans foi ni loi va profiter de l’occasion pour créer une nouvelle organisation : les Jeux Libres. Les athlètes y auront toute liberté de se préparer comme bon leur semble pour les épreuves. Cachets, pilules, mais aussi os en titane et cellules souches vont alors remplir les sacs d’entraînement de ces champions d’un nouvel âge.Une nouvelle page de l’histoire du sport va s’ouvrir. La dernière ? 

Les chefs d’entreprises se dopent, les hommes politiques se dopent… les candidats au bac se dopent. Pour faire face à la pression et à des rythme de travail à la limite du soutenable, nombreux sont ceux qui s’autorisent une petite béquille chimique pour garder un temps d’avance sur leurs concurrents.

Qui voudrait sérieusement nous faire croire que les athlètes ne font pas de même ? Pour se dépasser et remporter des titres et des médailles, les sportifs intègrent le dopage dans leur préparation physique pour les grands évènements. Cela existait déjà à Olympie pour les Jeux Olympiques antiques, où l’hydromel et le sang de taureau frais constituait un must pour décrocher les lauriers promis aux vainqueurs.

Les Jeux Libres explorent le scénario d’un sport où le dopage serait officiellement admis au grand jour. Le spectacle et les records sont au rendez-vous. Les pires dérives aussi.

Je dois dire que ce livre (le premier de cet auteur) est remarquablement réussi sur tous les plans : bien rédigé, rythme rapide, déroulement maitrisé… C’est un régal. Seule la fin laisse un poil à désirer mais c’est difficile de bien conclure en explorant à fond un tel concept.

Ce qui est en plus intéressant dans ce livre, c’est l’absence relative de parti-pris et l’analyse quasiment sans complaisance de la situation actuel du sport-spectacle dans toutes ses dimensions. L’auteur a pris soin de passer en revue toutes les facettes de son thème. Du coup, l’histoire est crédible. Mieux, elle est probable !

Bref, j’ai adoré et je vous recommande d’en profiter aussi…

On peut trouver ce livre (format papier) sur Amazon à http://www.amazon.fr/Jeux-Libres-Alain-Delort/dp/2916260307

Et sur Mobipocket au format Ebook à http://www.mobipocket.com/EN/eBooks/eBookDetails.asp?BookID=86796

 

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J’ai reçu le premier exemplaire de « Racing » !

Je viens de recevoir le premier exemplaire de « Racing » imprimé par BOD !

Bonne surprise : la couverture est très belle et le livre est un vrai « pavé » avec ses 420 pages…

Maintenant que j’ai pu valider la qualité de fabrication de BOD, je n’ai plus de retenue pour faire la promotion de mon ouvrage…

Grâce à des services comme BOD, l’auto-édition devient vraiment une réalité concréte.

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