Hacking, le livre, chapitre III en ligne !

Je viens de publier le chapitre III qui se trouve avec les deux premiers dans le pdf qui se trouve à http://freepdfhosting.com/edae1f5593.pdf (attention, ce PDF ne sera disponible que 30 jours à cette adresse…)

J’ai tout mis dans un seul doc car j’ai déjà procédé à des modifs dans les deux premiers chapitres… Et j’ai déjà commencé le chapitre IV !

Inspiration, quand tu nous tient…

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Le nouvel Mac OS X : une démarche innovante et un résultat spectaculaire !

La version « Snow Leopard » de Mac OS X (la version 10.6 en fait) est une vraie réussite. Je m’explique : ça fait presque 30 ans que je suis un observateur avisé et critique du monde informatique. En 30 ans, j’en ai vu de toutes les couleurs mais ce que vient de faire Apple avec cette dernière mouture de Mac OS X, ça je ne l’avais encore jamais vu !

En effet, une nouvelle version d’un logiciel signifie presque toujours « nouvelles fonctionnalités » et, en particulier, une nouveauté « de la mort qui tue » sensée justifier à elle seule l’achat de la nouvelle version… Or, cette fois, il n’y PAS de nouvelle fonction, rien, zéro, aucune… Mais alors, pourquoi se précipiter sur cette version 10.6, simplement pour faire plaisir à Steve Jobs ?

Nan, je ne suis pas encore un zombie dévoué corps et âme à la secte des macmaniaques, rassurez-vous (ou plutôt, tremblez car la « terrible vérité » est encore pire !). Cette version « Snow Leopard » est attractive pour une raison bien plus rationnelle : elle est sérieusement op-ti-mi-sée… Voilà !

Moins de place disque utilisée, chargement et lancement des programmes plus rapides et plus fiable. Ce dernier point est particulièrement important pour moi car j’ai horreur des plantages et de devoir rebooter (ce qui pour un utilisateur de windaube est « normal »). Selon moi, la version 10.3 de Mac OS X était vraiment la plus fiable de toutes : jamais un blocage, rien. Je suis passé à la 10.4 parce que je voulais pouvoir utiliser « HotSpot » (le moteur de recherche interne, un vrai progrès) et j’ai migré vers la 10.5 en espérant retrouver la fiabilité sans défaut de la 10.3 mais j’ai été déçu.

Entendons-nous bien : la 10.5 n’est pas aussi « sans défaut » que la 10.3 mais ça n’a rien à voir avec le niveau de fiabilité de n’importe quelle version de vindoze, on se comprend…

Bon alors, cette fameuse optimisation, ça donne quoi ?

Avant l’installation, il me restait seulement 9,84 Go de libres… Mais 19,8 après… Soit quasiment le double, une progression (sous forme de retrait…) spectaculaire !

Le lancement des programmes semble plus rapide mais là, c’est moins évident à mesurer. Pour ce qui est de la fiabilité, faut laisser du temps au temps, je vous dirais dans quelques mois.

Il reste que la démarche d’Apple est inédite (selon moi) et mérite d’être encouragée : voilà une bonne manière d’améliorer vraiment un logiciel (qui était déjà excellent à la base, faut dire).

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Avez-vous une casserole radioactive ?

Hélas, ce n’est pas une blague !

On est en train de s’apercevoir que la radioactivité est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. J’ai découvert cela en lisant un article sur l’expansion : Comment le recyclage de l’acier disperse de la radioactivité, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/comment-le-recyclage-de-l-acier-disperse-de-la-radioactivite_195646.html

Article complémentaire : Le périple du métal irradié, de la décharge au produit fini, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-periple-du-metal-irradie-de-la-decharge-au-produit-fini_195787.html

Voilà la logique de cette dispersion :

1. Des appareils ont besoin de sources radioactives

De l’uranium entre dans la fabrication de détecteurs de plomb, de fumée ou de paratonnerres, entre autres produits.

2. Ils sont jetés sans avoir été retraités

Abandonnées sans précaution dans des déchetteries, les sources radioactives deviennent « orphelines ».

3. Lors du concassage, la radioactivité se libère

Mélangés à de la ferraille pour être concassés puis broyés, des éléments hautement contaminés sont libérés.

4. De l’acier recyclé devient ainsi radioactif

Fondue avec d’autres métaux, la source radioactive contamine la production des aciéristes et leurs installations.

5. Des objets quotidiens se retrouvent contaminés

Les barres et rouleaux d’acier radioactifs entrent dans la fabrication d’objets de consommation courante.

Et voilà !

Tout cela, c’est ce que j’appelle « les mauvaises surprises du monde futur » (à conjuguer de plus en plus au présent !)

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à propos de mon style d’écriture…

Comme je me suis lancé dans une expérience de partage du processus d’écriture en publiant mes chapitres au fur et à mesure de leur rédaction (voir les chapitres 1 & 2 de « Hacking » à https://alain-lefebvre.ovh/archives/261), autant en profiter pour vous donner quelques précisions sur mon style d’écriture…

Il y a ce que j’aime et ce que je n’aime pas dans l’écriture et c’est forcément fortement influencer par mes lectures… Tout d’abord, ce que je n’aime pas : les longues descriptions.

Quand l’auteur se croit obligé de se lancer dans un long travelling pour nous décrire une situation ou un paysage, pour moi, il y a quelque chose qui cloche !
Une situation n’a pas besoin de longues explications pour être comprise ou alors, faut changer le contexte, point. Les descriptions m’ennuient, j’en fait le moins possible.

Ce que j’aime : respecter la cohérence et le réalisme. Je n’imagine pas que mes personnages soient affranchis des contraintes qui nous assaillement au jour le jour. C’est une règle que j’ai essayé de respecter tout au long du tome 1 de « Perdu dans le temps », même si c’est au prix de certaines lourdeurs. Je ne veux pas prendre de raccourcis si cela enlève de la crédibilité au récit, c’est un point de vue.

Dans « Hacking », la cohérence et le réalisme sont difficiles à respecter complètement car il s’agit d’une fiction où tout le monde (enfin, presque tout le monde) triche !
Du coup, forcément, il y a des situations un peu limite mais je m’efforce de limiter les impacts. Autre souci constant : rester compréhensible. Ce n’est pas parce qu’on est plongé jusqu’au cou dans un univers opaque de techniciens qu’on va se plaire dans l’obscurité… Avec « Hacking », j’ai l’ambition de rester accessible, au moins dans la version finale de l’ouvrage si ce n’est dans les premiers jets.

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Mon nouveau projet : les deux premiers chapitres

Mon nouveau projet de livre s’appelle « Hacking » et voilà de quoi il s’agit :

La DGSE monte une opération destinée à pièger un allié. Pour ce faire, elle confie une mission “d’attaque préventive” sur ses propres serveurs à une SSII spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique…
Cette histoire est l’occasion de suivre les tribulations du chef de projet de cette SSII à qui est confié cette mission délicate. A première vue, il s’agit d’une classique histoire d’espionnage où mensonges, tromperies et double-jeux sont au rendez-vous à tous les étages.
Mais c’est aussi l’occasion pour moi de raconter tout ce que je sais du monde informatique après l’avoir vécu de l’intérieur pendant plus de vingt ans…

L’idée est également de faire un livre qui soit vraiment accessible même pour les néophytes complets en la matière : je vais ajouter des notes de bas de page à chaque fois que nécessaire afin d’expliquer (brièvement) la notion utilisée. Il ne s’agit pas de faire un ouvrage encyclopédique sur le hacking, simplement de ne pas rebuter les « gens normaux » avec un jargon compréhensibles seulement par les geeks de haut niveau (et non, je ne vais pas utiliser le « elite speak », même pas au niveau 1).

Je vous propose aujourd’hui de télécharger les deux premiers chapitres (je suis en train de rédiger le 3ème…) dans le PDF dont le lien est ci-dessous…

Attention : ces deux premiers chapitres vont sont livrés « tel quels »… Pas encore de vraie relecture ni correction, les notes de bas de pages seront insérées seulement au moment de la finition de l’ouvrage. Je n’ai pas encore d’éditeur pour ce projet alors, si vous êtes intéressés, faites-moi signe (alefebvre@gmail.com) !

Le fichier tapuscript-hacking-chap1&2.pdf se trouve à http://www.mediafire.com/?gluwmztmmzn

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Les 24H00 du Mans avec le mod Enduracers !

Cela faisait des mois que j’avais ça en tête : faire une course de 24H00 avec mon fils Valentin sur le mod CSGT qui allait sortir pour rFactor…
Quand le mod est enfin sorti, nous avons commencé par faire une première course test avec les 12H00 de Sebring en utilisant le circuit réalisé par CSGT mais nous n’avons pas dépassé le cap des 6H00 (voir le récit de cette course avec la vidéo, ici https://alain-lefebvre.ovh/archives/244)… L’étape suivante était forcément la grande course de 24H00 mais une épreuve de cette ampleur, ça se prépare !
Tout d’abord, le choix du circuit. Pour camper notre course sur le tracé des 24H00 du Mans, nous n’avions pas dix choix : c’était soit le circuit réalisé par CSGT, soit celui fait par VirtuaLM. Celui de VirtuaLM est magnifique mais il souffre de 3 défauts :
– le tracé est celui incluant la portion dite « nouvelle section » (avec les virages « Porsche » et « du Karting ») à partir de 1972 et qui remplace le formidable S de « Maison Blanche »,
– la bosse de Mulsanne qui termine la ligne droite des Hunaudières est trop accentuée et les voitures décollent dessus (pas réaliste),
– enfin, le tracé est trop beau et il fait planter mon PC invariablement au bout d’un temps variable qui va d’un quart d’heure à quelques heures…

Ce dernier élément est évidemment rédhibitoire. J’ai eu beau multiplié les réglages (pas de ralentits, abaisser le niveau des détails graphiques, etc.), rien n’y a fait : le circuit du Mans par VirtuaLM restait inutilisable.
Celui proposé par CSGT est beaucoup moins beau mais il est fidèle au tracé en vigueur en 1970 (avec le fameux passage de « Maison Blanche » qui est tout aussi impressionnant que le S de « Masta » dans l’ancien Spa…). En revanche, ce circuit n’est pas tout à fait achevé (il est encore en Béta, CSGT est clair là-dessus) et, du coup, certains défauts font que lui aussi est inutilisable pour une longue course (les voitures IA n’allument pas leurs phares la nuit par exemple…).

Bref, j’avais le bon mod mais pas de circuit à utiliser. Tout autre tracé que Le Mans ne va pas pour une raison simple : les protos 5L ont besoin de place pour s’exprimer et les lignes droites des autres circuits (surtout les tracés modernes !) sont bien trop courtes pour cela (même Dijon ou le Castellet). De plus, certains circuits réalisés pour rFactor n’ont vraiment pas été prévus pour rouler de nuit vu le four que c’est dans ces conditions : si les concepteurs n’ont pas pris la précaution d’adoucir un peu ce paramétre, c’est une nuit vraiment noir que propose rFactor : difficile de rouler avec ce niveau de visibilité !).

Puis le mod Enduracers est devenu disponible lui aussi et proposait une version fidèle (quoique réduite dans sa première version) des voitures qui ont disputé les éditions récentes des 24H00 du Mans. Et, après avoir vu l’excellent documentaire « Truth in 24 » ça m’a (un peu) réconcillié avec le Mans version moderne… Or, le mod Enduracers est vraiment très bon (si on excepte les protos LMP1 et LMP2 qui ne m’intéressent pas, les voitures de la catégorie GT1 et GT2 sont vraiment pas mal), comme le prouve le récent test efectué avec Soheil AYARI (voir le récit de ce test ici https://alain-lefebvre.ovh/archives/257).
En fouillant un peu sur rFactorCentral, j’ai trouvé une version 2004 du circuit du Mans réalisé par Franck55 que je connais pour d’autres réalisations. Cette version n’est pas aussi magnifique que celles réalisées par VirtuaLM mais elle est tout de même très bien et le pilotage des voitures modernes y est agréable.
J’ai effectué quelques tests avec le Corvette C6-R en adaptant le setup définit par Soheil pour Dijon, j’obtenais une voiture qui paraissait impeccable. J’ai fait tourner quelques simulations de 24H00 avec le mod Enduracers sur ce tracé 2004 et, après quelques réglages (bien choisir les options graphiques si on veut éviter un plantage de rFactor), le verdict était favorable : nous avions là une combinaison qui était enfin jouable…

Ma femme était en vacances avec mes autres fils et tous allait revenir dimanche après-midi. Nous étions samedi midi avec Valentin (qui lui, était revenu plus tôt pour un stage de pré-rentrée) et nous primes la décision de nous lancer quasiment au dernier moment et avec vraiment un minimum de préparation… Mais c’était bel et bien le moment à saisir avant de basculer dans le rythme de la rentrée (où, forcément, Valentin sera beaucoup moins disponible). Le fait que ma femme était encore absente m’incitait aussi à nous lancer sans tarder dans « cette folie » (toujours ce souci de devoir gérer le TAF : taux d’acceptation féminin).

Donc, entrainement sommaire pour Valentin (qui, heureusement, connaissait déjà plus ou moins le tracé puisque ça faisait des mois que je lui ai fait essayer différentes combinaisons de façon sporadique en prévision du grand événement prévu ensemble mais qui tardait à se préciser…) et hop, on bascule dans le vrai truc sans plus tarder !
Nous utilisons le mod Enduracers en le limitant aux catégories GT1 et GT2 et avec 52 voitures sur la grille (51 adversaires IA gérés par rFactor donc). Je m’occupe de faire un temps lors des qualifications et, surprise, c’est la pôle !
La C6-R réglée par Soheil (j’ai juste retiré de l’appui pour favoriser la vitesse de pointe, indispensable au Mans) va vraiment bien avec les pneus les plus les plus tendres (extra soft).

Je prend le départ à 15H00 (à peu près synchro avec l’heure réelle) avec 100 litres d’essence et les pneus soft (pas les plus tendres mais juste après, je n’ai pas eu le temps de tester les différentes combinaisons de pneus avec le plein… Donc, je ne prend pas de risques et utilise ce que je connais déjà), en espérant qu’il vont tenir tout le relais (soit 12 ou 13 tours, ce qui fait autour de 50 minutes).
Avec Val, nous avons décidé de commencer par des relais simples (on change de pilote à chaque ravitaillement) avant de passer en relais doubles pour la nuit. Au début, tout se passe bien et nous sommes largement en tête avant le début de la soirée (avec plus ou moins 40 secondes d’avance sur le suivant, variable selon les moments). A ce moment-là, je dis à Val ce qu’il ne fallait pas dire : « je pense qu’on va gagner facilement si on ne déconne pas »… J’aurais mieux fait de me mordre la langue, oui !
Car c’est le Mans qui nous a mordu et en profondeur encore… C’est vers 20H30 que tout s’est détraqué. Je suis en train de diner tranquillement et là, je reçois un appel inquiet de Val via le walky-talkie (nous utilisions ce moyen pour rester en liaison permanente, comme ça celui qui n’est pas au volant peut aller se reposer dans la maison, celui qui roule peut l’appeler en cas de besoin à tout moment). Je me précipite et là Val m’interroge : « pourquoi est-ce qu’on est passé 12ème ? »… Aie, en effet, notre classement vient de se modifier dramatiquement : passer en quelques minutes de la seconde (on avait perdu la tête au grè des derniers ravitaillements mais on était toujours dans le coup) à la 12ème place, ça fait mal !
Explication simple : Val venait de couper la seconde chicane Ford (suite à une petite faute de pilotage, comme il me l’a avoué alors que je le pressais de questions pour comprendre notre classement) et le tour en question n’avait pas été compté par le logiciel… Avec un tour de moins, notre position s’en est ressenti immédiatement.

A partir de là, nous avons enchainé connerie sur connerie !
Lors de ce relais catastrophique, Val a également eu une touchette (splitter avant à changer, un arrêt assez long) et une pénalité pour ne pas avoir respecté le drapeau bleu. Cette pénalité a été l’occasion d’un autre moment de panique : Val m’appelle pour m’indiquer un signal qui s’affiche en haut à gauche de l’écran et qu’il ne comprend pas… Je lui explique qu’il s’agit d’une pénalité (et là, il me raconte l’épisode avec le drapeau bleu qu’il n’a pas vu tout de suite…). Mais on a pas mal cafouillé pour traiter cette pénalité comme il fallait : je demande d’abord à Val de s’arrêter aux stands alors qu’il s’agissait d’un « drive throught » (où il faut passer par la voie des stands mais sans s’arrêter à son emplacement).
Bref, cette mauvaise gestion nous coûte un tour de plus et nous nous retrouvons 13ème à deux tours du leader. De plus, comme nous avons abimé la Corvette avec quelques sorties de route de trop, la C6-R a pas mal perdu en vitesse de pointe et notre compétitivité aussi !
Avant cette série d’incidents, nous tournions sans problème en 4’08 » (j’avais même établi le record du tour en 4’04 ») et là, nous avions du mal à faire moins de 4’12 »…
Du coup, remonter s’avère trop difficile (lorsque nous attaquions pour refaire notre retard, cela finissait imanquablement dans le bac à sable au bout de quelques tours). En plus, nous sommes passés en double relais pour la période de nuit et j’ai également voulu que nous passions des pneus soft au gomme médium pour deux raisons :
– les pneus soft tenaient à peine un relais entier (on finissait avec tous les indicateurs dans le jaune),
– les gommes mediums devaient nous permettre de ne pas changer de pneus entre deux ravitaillement et ainsi d’optimiser notre temps au volant lors de relais doubles.

En fait, ça s’est avéré un mauvais choix. Certes, le ravitaillement qu’on effectuait au mileu de nos relais doubles était bien plus court mais la voiture était aussi bien moins stable qu’avec les soft et cela nous a causé pas mal de petites sorties de piste supplémentaires. De plus, les gommes médiums tenaient à peine le coup sur la distance de deux relais : là aussi nous finissions avec les indicateurs dans le jaune et même dans le rouge pour ce qui était de l’avant-gauche…

Tout cela combiné, notre vaillante course vers la victoire s’est vite transformée en lutte pour être à l’arrivée, collés que nous étions à cette 13ème place. La nuit a été difficile car nous avons évidemment peu dormi. Le principe du double relais permet d’avoir 1H20 devant soi mais c’est encore trop court pour s’endormir rapidement et dormir assez pour être reposé quand l’alarme sonne… Du coup, j’ai péniblement dormi 2 fois une heure et Val encore moins.
Et les doubles relais paraissaient bien longs au volant. Pour garder ma concentration, je parlais à haute voix, j’ai même compté le nombre de changements de rapport (57 sur un tour…) !
Faire les 24H00 avec un équipage de deux est bien plus difficile que de le faire à trois. Les relais s’enchainent plus souvent et les échanges avec votre équipier sont réduits pour ne pas le troubler pendant qu’il est au volant. Mais notre équipe s’est avérée remarquablement soudée : jamais nous n’avions le moindre mot de reproche l’un pour l’autre même au plus fort de nos nombreux incidents. Il fallait tenir et nous faisions ce qu’il fallait pour cela : rouler sans se poser de question encore et encore…

Car la tâche n’était pas facile. Non seulement nous n’avions plus les moyens de remonter mais, en plus, il fallait céder le passage aux leaders quand ils nous rejoignaient (après quelques pénalités supplémentaires à cause des drapeaux bleux, nous comprimes vites que doubler les voitures qui avaient des tours d’avance sur nous étaient interdits, même quand nous étions plus vite qu’elles !), très frustrants. Encore plus frustrants, le comportement des voitures de GT2 plus lentes qui elles, ne tenaient aucun compte des drapeaux bleux ou même nous jetaient au passage (c’est arrivé une paire de fois !). Gérer le trafic est une préoccupation permanente au Mans, surtout au coeur de la nuit quand la fatigue pèse sur vos épaules.
Mais nous avons réussi à passer à travers de la nuit et de ces pièges (en donnant pas mal de travail à nos mécanos qui ont changé de nombreuses pièces de carrossirie mais, heureusement, jamais nous n’avons été dans la situation redoutée ; ne pas pouvoir ramener les voiture aux stands). Au passage, je me suis aperçu que la transition jour-nuit est bien gérée sous rFactor mais pas le contraire : la transition nuit-jour (l’aube en fait) a eu lieu entre 3 et 4 heure du matin alors que cela devait plutôt arriver au moins une ou deux heures plus tard.

Dans la matinée, j’ai eu une alerte vraiment chaude : suite à une touchette avec une GT2 au Tertre Rouge, je dois rentrer aux stands avec la suspension avant droite de touchée… Je roule lentement car les indicateurs de températures de cette roue montent en flêche et, avec cette suspension tordue, la voiture est difficile à contrôler.
Mais, autre sujet d’inquiétude, c’est maintenant la température moteur qui grimpe vers des seuils dangereux… Vais-je serrer le moteur avant d’atteindre les stands ?
C’est que le chemin est long depuis le virage du Tertre Rouge (pratiquement les trois quarts du circuit)… Finalement, j’arrive aux stands avec une voiture où tous les indicateurs sont à la limite mais j’y suis. Je repars prudemment et la température moteur revient à la normale rapidement, ouf !
A un moment, nous franchissons le seuil des 200 tours et, peu après, on voit qu’il ne reste plus que huit heures de course… Hourra, on a fait le plus dur !
Pas si vite, c’est qu’il peut s’en passer encore pas mal en huit heures… Et, à ce stade, Val et moi avons mal partout : aux bras, aux doigts, aux yeux et même aux fesses !
Je prend une douche et pratique un auto-massage aux points sensibles (sauf pour les yeux) pour me soulager un peu. A ce moment-là, la route parait encore longue jusqu’à l’arrivée et c’est peut-être cela le plus dur : après avoir « digéré » la nuit, reste encore le dernier segment à avaler et celui-ci fait huit heures !

Avec le matin, nous sommes repassés en pneus soft et en relais simples. Du coup, avec l’habitude que nous avons désormais de la voiture et ces gommes plus tendres nos chronos descendent de nouveau autour des 4’10 », voire 4’09 » ou même 4’08 » sur les bons tours. Mais le spectacle des voitures arrêtées tout autour du circuit avec le moteur fumant nous incite à rouler prudemment lors de ces dernières heures. Ces abandons sur moteur cassé se produisent surtout lors de la dernière partie de la course et touchent principalement les Porsche GT2, un défaut du mod je trouve.

Plus que deux heures, on y croit !
Quelques abandons devant nous ont permis de regagner quelques places mais, de toutes les façons, nous ne roulons plus pour le résultat mais simplement pour avoir le plaisir de boucler cette épreuve. La magie du Mans s’est exercée sur nous à différents instants mais c’est vrai qu’il est difficile d’échapper à l’envoutement que projette ce circuit et cette longue course. Au niveau de l’ambiance, l’immersion est forte et s’y croirait presque par moment.
Mais il ne faut jamais oublier que tout peut arriver. A un moment, Val a oublié de rentrer aux stands alors que son relais était arrivé à son terme !
Du coup, il a été obligé de faire un tour supplémentaire alors qu’il ne restait que 7 litres dans le réservoir… On se voyait déjà abandonner sur panne d’essence (trop con) mais, heureusement, on roulant super doucement, c’est passé juste. Des pièges de ce goût là et d’autres, il y en a à la pelle. Terminer le Mans, c’est vraiment « passer entre les gouttes »…

Encore une heure, il faut tenir !
C’est le dernier relais et c’est moi qui vais le faire car notre planification a été un peu défaillante (faut dire que notre stand est désert : c’est juste Valentin et moi face à ce monument qu’est le Mans sur 24H00 !). Je propose à Val de reprendre le volant à un quart d’heure de la fin, histoire que ce soit lui qui passe la ligne mais il ne veut pas et me laisse rouler.
Mon souci est juste de rouler lors de ces dernières minutes fatidiques et je baisse le rythme de façon significative : il n’y a plus rien à gagner et tout à perdre donc, mollo.
Je passe la ligne à la dernière minute mais, mauvaise surprise, le drapeau à damiers ne s’affiche pas !
Il faut encore faire un tour de plus. Cette fois, je suis quasiment au ralentit car je n’ai plus beaucoup d’essence à bord. Mais « happy end », la voiture boucle son utilme tour (je reste dans l’aspi d’une Porsche pendant presque tout le tour pour économiser), c’est fait !
Avec Val, la joie est intense et si ma femme n’était pas rentrée entretemps, j’aurais été prendre une bouteille de champagne pour nous en arroser comme sur un podium (mais le TAF ne permettra pas cette fantaisie cette fois…).

Bilan : 8ème sur 52 au départ et 36 voitures à l’arrivée seulement. Nous avons perdu la main lors de nos incidents à répétition en début de soirée mais il n’est pas dit que nous aurions pu garder notre rythme tout au long de cette course. C’est vraiment dur à deux (à trois, c’est forcément plus confortable) mais l’expérience est géniale à vivre, conforme à ce que j’en attendais.
Valentin était aussi heureux, surtout d’avoir réussi à terminer ce qui était devenu notre objectif prioritaire. Physiquement, nous avons fini bien « déchiré » et il m’a fallu une bonne nuit de sommeil entre dimanche et lundi pour me sentir de nouveau moi-même.
On va le refaire (mais avec le mod CSGT quand la version 1970 du circuit du Mans sera finalisée) mais, cette fois, je vais vraiment essayer d’être en équipage à trois (voire à quatre) car c’est trop dur à deux… Pas de vidéo ni même de photo cette fois car on était trop occupé à deux pour en plus se filmer.

Voilà le témoignage personnel de mon fils Valentin (17 ans) :

L’épreuve des 24 heure du Mans, cette célèbre épreuve reconnue et bien populaire pour beaucoups de raisons est un challenge vraiment particulier que je qualifierais de magique.
En effet cette « magie » autour de cette course est bien connue et on réalise ce que c’est effectivement quand on boucle ces 24heures de course !
Pour ma part, je suis très content d’y être arrivé, à deux, avec mon père où une certaine complicitée nous à fait vivre cet évènement de façon très proche.
24 heure de course c’est beaucoup, on le sait; mais cela prend une autre dimension quand on les faits effectivement.

J’aime le sport auto, la course, la vitesse et la simulation s’en rapproche étonamment c’est pourquoi j’ai plaisir à piloter ces voitures de course sur le « SIM COM » de mon père.
J’ai un style particulier, et une philosophie qui m’est personnelle, cela semble logique, mais je vais vous en dire plus:
J’aime aller vite, je roule pour la course, je veux gagner, je veux battre les autres, réussir.
J’aime la baston, les bagarres en pelotons, remonter sur quelqu’un et le doubler, battre mes temps, exploser le reccord du tour, toujours faire mieux… bref vous l’avez compris je suis agressif
Oui, sauf que pour une épreuve de longue distance, une course d’endurance, être agressif et avoir le comportement ci-dessus n’est pas la meilleure idée si on veux avoir une chance de terminer la course.
J’ai donc du m’adapter aux circonstance qui sont qu’il faut jouer sur le long terme, l’endurance, la régularité, rester sur la piste et enchaîner les tours (assez rapidement).

Je n’ai pas beaucoup courus en endurance, je préfere gagner des courses de courte durée (maximum une heure) donc je ne suis pas très entrainé et ma philosophie ne correspond pas tellement.
Mon père a donc essayé de me faire comprendre que la course d’endurance, c’est tout à fait autre chose. Après des essais et de l’entrainement nous avons entrepris de faire les 12heures de Sebring, une bonne course qui m’avait l’air enrichissante.
Nous sommes bien partis et tout allait pour le mieux, quand après plus de 5heures de courses je perds mon attention une seconde en bout de ligne droite et je rate mon freinage pour aller exploser l’avant de ma voiture contre un mur de pneus !
J’étais très déçus car j’avais bien roulé avant cet accident du à une petite erreur de concentration. Cette fois au Mans j’étais décidé à ne pas reproduire cette même erreur.

Nous voilà donc partis, Dad et moi pour cette fameuse aventure !
Mon père prend le départ, effectue donc le premier relais avant de me passer la voiture pour que je roule 50minutes à mon tour.
La voiture ne me plaisait pas au départ, j’aime les voiture agressive qui ont du « punch » du répondant de l’accélération, de la vitesse et de l’agilité, un bolide de course quoi !
Cette corvette était plutôt lourde avec beaucoup de couple, le régime moteur ne montait pas haut dans les tours comme j’aime bien, mais elle était fiable et relativement facile à piloter, c’était le choix de Dad.
Allons voir ce qu’elle a dans le ventre cette petite.
Tours après tours je descend mon chrono, 4,10 à 4,09, jusqu’a 4,07 mais le reccord de Dad est de 4,04.
Bref, il faut rouler, c’est le mot d’ordre c’est être constant; pas besoin de faire le meilleur tour en course, contente-toi de ramener la voiture au stand pour le prochain relais.
Je fais quand même quelques petites erreurs, un petit tour dans le bac a gravier, dans l’herbe en sortie de courbe, un tout droit par-çi, un tête à queue par-là.

J’aime réaliser un tour rapide. Vous savez quand vous retardez vos gros freinage et que sa passe bien, que vous ré-accélérez fort, que vous restez à fond dans une courbe rapide, que vous maintenez un filet de gaz élevé dans la chicane, que vous avez de belle trajectoires. C’est à ces moment là que vous prenez un maximum de plaisir à piloter.
La satisfaction vient également quand vous avez réussi un relais sans faute, mais ça c’est rare dans mon cas, j’y arrive aproximativement et ça fait bien plaisir tout de même.
Car des erreurs j’en ai faite : rater le points de freinage au bout de la ligne droite pour entamer la chicane.
Je me jette au dernier moment sur les freins essaye d’enrouler la voiture dans le virage mais elle veut plutôt froller le mur de pneus dans le bac a gravier et frôler la correction.
S’accrocher avec des attardés, cela semble stupide mais c’est bien courant… En effet ces derniers ne font pas attention à vous qui vient les doubler en étant plus rapide évidement.
Quand vous les doublez en ligne droite tout va bien, mais quand vous rencontrez un groupe de trenardos dans une section du circuit avec beaucoups de virage où il est difficile de doubler, ce n’est pas la même histoire.
Ces rigolos d’attardés viennent vous percutez en fin de freinage alors que vous étiez largement devant, à croire qu’ils le font exprès, non c’est leurs manière d’aborder le virage il freine plus tôt mais arrive plus fort dans les virages lents, à nous de subir cela.

Venons-en aux drapeaux bleus, histoire marrante également.
Le drapeau bleu s’affiche en haut à gauche de l’écran. La première fois je ne l’ai pas vu tout de suite car le leader qui me revenait dessus était encore bien loin quand le drapeau s’est affiché.
Une fois le leader derrière moi j’ai ouvert la porte pour qu’il me dépasse, mais surprise j’avais une pénalité.
Oups, je me suis pourtant décalé pour le laissé passé, mais non, cela ne suffit pas, il faut ralentir dès qu’on voit le drapeau (qui apparaît de façon précoce) et ouvrir la porte pour que le leader te dépasse.
Pas de chance cela c’est reproduit alors que je doublais moi-même un attardé (qui lui ne ralentissait pas ni même se décalait pour moi) dans une ligne droite quand je vis qu’il y avait un drapeau bleu affiché car un leader nous remontait dessus effectivement. C’est bête mais j’ai pris une pénalité (drive through) car je n’ai pas ralentit en me décalant pour le laisser passer alors que j’était en pleine ligne droite en train de doubler quelqu’un, drôle vous avez dit ?

Des anecdotes comme celle-ci il y en a plein pendant cette course, genre les ombres sur le circuit qui bouge et cachent les repères de freinage et du « groove » ou le défaut d’éclairage du mode qui fait que l’on voit rien au delà de nos phares…
Pénalité pour vitesse exessive dans les stands, mauvaise gestion des paramètres de ravitaillement, où on ne change que les pneus avant lors d’un relais, ou bien on remet de l’essence alors que je venais juste pour réparer les dégats d’un gros accident qui avait abimé la voiture.
Oui, j’ai eu deux gros accidents, dont un que je cru fatal. On renconnais quand c’est mauvais car il y a des indicateurs rouge sur le tableau de bord. A ce moment là, il faut rentrer au stand pour réparer les dégats car de toutes façons la voiture est abimé et difficile à garder sur la piste.
Autre fait, quand je remonte sur un leader, je suis donc plus rapide je le passe, et quelques tours après je rencontre un attardé qui me ralentis, à ce moment là le leader me revient dessus et donc le drapeau bleu apparait avec les problèmes qui vont avec…
Il faut faire avec, c’est la loi du Mans.

Durant nos derniers relais, notre optique était de rouler avec une certaine régularité pour terminer cette course. Nous gagnions des places au fur et à mesure des abandons et problèmes divers que les autres rencontraient. Notre classement remontait donc jusqu’a le 8ème place, place à laquelle Dad a reçu le drapeau à damiers.

En clair c’était super, une expérience unique, magique, très riche, fascinante et complexe.
Mon père et moi étions fatigués, mais tellement content d’avoir terminé, réussit ce challenge, atteint notre objectif, bouclé cette course, ensemble en tant que coéquipers, père et fils, pilotes et passionnés.
Encore merci et Bravo Dad pour ce super moment partagé.
C’est fait maintenant, what’s next ?
En tous les cas on ne pourra pas nous l’enlever !

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Votre casserolle est-elle radioactive ?

Hélas, ce n’est pas une blague !

On est en train de s’apercevoir que la radioactivité est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. J’ai découvert cela en lisant un article sur l’expansion : Comment le recyclage de l’acier disperse de la radioactivité, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/comment-le-recyclage-de-l-acier-disperse-de-la-radioactivite_195646.html

Article complémentaire : Le périple du métal irradié, de la décharge au produit fini, voir à http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/le-periple-du-metal-irradie-de-la-decharge-au-produit-fini_195787.html

Voilà la logique de cette dispersion :

1. Des appareils ont besoin de sources radioactives

De l’uranium entre dans la fabrication de détecteurs de plomb, de fumée ou de paratonnerres, entre autres produits.

2. Ils sont jetés sans avoir été retraités

Abandonnées sans précaution dans des déchetteries, les sources radioactives deviennent « orphelines ».

3. Lors du concassage, la radioactivité se libère

Mélangés à de la ferraille pour être concassés puis broyés, des éléments hautement contaminés sont libérés.

4. De l’acier recyclé devient ainsi radioactif

Fondue avec d’autres métaux, la source radioactive contamine la production des aciéristes et leurs installations.

5. Des objets quotidiens se retrouvent contaminés

Les barres et rouleaux d’acier radioactifs entrent dans la fabrication d’objets de consommation courante.

Et voilà !

Tout cela, c’est ce que j’appelle « les mauvaises surprises du monde futur » (à conjuguer de plus en plus au présent !). On va également apprendre de « sales petits secrets » de ce goût-là dans le domaine chimique et biologique d’ici peu…

Cette histoire de dispersion des sources radioactives me fait penser à l’état de pollution des orbites qui a pris une proportion inquétantes, voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bris_spatial et à http://www.courrierinternational.com/article/2009/02/19/l-exploitation-satellitaire-bientot-impossible

On aura l’air malin quand l’exploitation spatiale sera devenue vraiment difficile simplement parce qu’on a avait pas pensé à cet aspect…

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Test C6-R rFactor & GTR EVO par Soheil AYARI

Depuis que j’ai pu convaincre Soheil de la crédibilité des simulations suite à son test de iRacing relaté dans mon livre, je brûlais de le confronter à un bon mod de sa Corvette C6-R sur un circuit qu’il pratique habituellement.
J’ai renoncé à lui faire tester le mod de cette voiture réalisé par Team Players car leur Corvette me parait bien lente par rapport aux temps réalisés par Soheil. Si on prend Dijon Prenois comme circuit de base, Soheil y tourne en 1’14 » avec la Corvette alors que je reste loin (vraiment loin) de ce temps avec celle modélisée par Team Players… Ce qui me fait évidemment douter du réalisme de cette réalisation !
Avec Niels Heusinkveld, nous avions pour projet de créer une C6-R plus réaliste sur le plan des physiques et, pour cela, j’ai pu obtenir les vraies données de télémétrie de la voiture (toujours à Dijon) de la part de l’équipe Luc Alphand Aventures… Mais, avant même que « notre » voiture ne soit prête, j’ai pensé que la sortie du mod Enduracers offrait une belle occasion de voir les réactions de Soheil devant une C6-R virtuelle de bon niveau… Tout en profitant de l’occasion pour lui faire tester aussi la C6-R qui se trouve dans GTR-EVO, le tout sur le même tracé, restons sur Dijon que nous connaissons bien lui et moi.

Une fois Soheil présent chez moi (pas facile à coincer l’animal, j’ai du attendre mon tour pendant des semaines !), on commence tout de suite par la C6-R d’Enduracers sur le tracé de Dijon (la version GTL convertie pour rFactor).
Les premiers commentaires de Soheil vont pour le circuit qu’il estime très fidèle. En revanche, il est beaucoup plus critique en ce qui concerne la voiture qu’il trouve beaucoup trop survireuse. Bon, c’est un premier niveau de jugement… Voyons la suite. On passe tout de suite à GTR-EVO pour varier les plaisirs !
Dans le cadre de la simulation de SimBin, les commentaires de Soheil vont dans l’autre sens : « la voiture se comporte mieux mais le circuit, c’est pas ça… ». Bien que je le questionne à ce sujet, Soheil n’arrive pas à être précis dans sa critique du tracé : « le feeling est moins bon, je ne sais pas dire pourquoi… ».
« Les bruits du moteurs, c’est pas ça non plus, la version rFactor est plus fidèle », ajoute encore Soheil. Comme toujours, il veut voir les réglages pour voir comment la voiture réagit aux variations de setup qu’il veut appliquer tout de suite.
Et là, grosse déception en s’apercevant qu’on ne peut modifier la dureté des ressorts !
La crédibilité de GTR-EVO en prend un grand coup pour notre pilote qui souhaite alors revenir sur rFactor pour « améliorer la Corvette qui se comporte comme une savonnette »…

Une fois de retour sur Dijon avec le mod Enduracers, Soheil se lance dans les réglages de la C6-R et il ne fait pas dans la dentelle :
Soheil – bon, il y a trop de freins sur l’AR, c’est où ça ?
Alain – là, on est à 60/40…
Soheil – 60/40 ? C’est pas réaliste ! Nous, on roule avec 53/47 et si j’applique ça ici, il n’y aura plus moyen de la tenir au freinage… Non, leur répartition est déséquilibrée, mets-moi plus de freins sur l’avant stp…
Je passe la répartition à 70/30, Soheil refait quelques tours et est satisfait « voilà, ça freine correctement maintenant… Alors, voyons les ressorts… ». Tout y est passé : ressorts, différentiel, pression des pneus, aérodynamique, Soheil a modifié la voiture en faisant même les conversions de valeurs quand ça ne correspondait pas à ce qu’il avait en tête.
Et le résultat est bluffant : la C6-R réglée par Soheil était transfigurée. Alors qu’il tournait en 1’24 » au début des tests, il arrivait à aligner des chronos en 1’18 » une fois la voiture adaptée à ce qu’il avait en tête. Tout content d’avoir réussit à dompter la C6-R, il me demanda de l’essayer pour voir ce que j’arrivais à en faire. Je tournais presque aussitôt en 1’16 »… Commentaire de Soheil : « ah oui, tu es vachement plus agressif que nous en fait… Nous on peut pas se permettre de piloter comme cela pour de vrai ».
Conclusion du pilote : la C6-R du mod Enduracers est vraiment réaliste, les réactions sont fidèles mais le setup de base est à la rue complet (c’est pas moi qui le dit, c’est Soheil…). Un bémol tout de même : avec la C6-R à Dijon, Soheil a l’habitude de mordre franchement sur le vibreur intérieur du gauche qui suit l’épingle et ça, ça ne passait ni sur rFactor, ni sur GTR-EVO (un peu mieux toutefois sur ce dernier). Même en jouant sur les ressorts et l’amortissement, rien à faire pour encaisser correctement ce vibreur… J’ai alors suggéré qu’il n’était pas reproduit fidèlement sur ce tracé mais Soheil a écarté l’idée « non, en vrai aussi il est assez haut mais on peut le prendre quand même alors que sur ton truc, la voiture rebondit trop pour que ça soit jouable ».
En revanche, Soheil a identifié un défaut du circuit qui n’existe pas sur le vrai tracé : à la sortie de l’épingle, il y a une bosse et un creux qui sont bien trop accentués (surtout le creux) par rapport à la réalité.

Globalement, Soheil a trouvé que le mod Enduracers sur rFactor représentait un combinaison tout à fait intéressante. Mon projet de lui construire un simulateur pour la saison 2010 commence à prendre de la crédibilité… Reste à savoir quelle voiture Soheil va choisir lors de la saison prochaine car le passage au GT3 change tout… La Corvette ne sera pas forcément un bon choix, tout est possible (Audi R8, Lambo, autre ?).

Nous avons terminé la journée par l’autre objectif de Soheil en venant tourner sur mon SimCom : apprendre le tracé de Road Atlanta en vue de l’épreuve du Petit Le Mans à laquelle Soheil va sans doute participer.
Là, nous avons basculé sur iRacing et j’ai mis Soheil sur ce circuit au volant d’une Riley Daytona Prototype. Tout de suite, Soheil a été stupéfait par le rendu du tracé : « wow, c’est encore bien mieux que sur rFactor ! ». L’apprentissage du tracé était nécessaire car Road Atlanta, c’est pas de la tarte : ça monte, ça descend, les virages sont souvent en aveugle et les murs ne sont jamais loin !
Bref, cette découverte sera autant de gagné pour Soheil quand il débarquera à Braselton pour cette épreuve d’endurance…

Edit : pour ceux que ça intéressent, j’ai mis le setup de Soheil pour la C6-R de Enduracers (rFactor) ici => http://www.mediafire.com/?24zyjmnny5y

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L’avenir de la guerre ?

Lu ce matin sur Slate.fr :

Le site defensetech.org propose une vidéo d’une salle de commandement de drones Predator (voir à http://www.defensetech.org/archives/004992.html), ces engins volants télécommandés notamment utilisés par l’armée américaine contre les dirigeants d’Al-Qaïda au Pakistan.

«La vidéo est à la fois fascinante et dérangeante, note l’auteur du billet. La possibilité pour les opérateurs de distinguer les cibles, de se coordonner avec les contrôleurs sur place et de parler avec les guetteurs au sol est tout simplement surréelle et un vrai témoignage des capacités techniques et d’adaptation des Etats-Unis.»

Mais la vidéo donne aussi une idée du «cynisme avec lequel le pilote délivre ses attaques mortelles.» Car si un pilote qui revient à la base après une mission a une certaine idée de l’impact de l’attaque qu’il vient mener, les pilotes à distance des drones ne ressentent sans doute pas le poids des personnes qu’ils tuent de la même manière. «Il s’agit clairement de l’avenir de la guerre aérienne. Mais cela va poser de nombreuses questions éthiques dans les années à venir», conclut le site.

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Un documentaire sur le sport-auto : Mac Laren at Le Mans

Découvert sur le « blog auto », voici “McLaren at Le Mans: The Pursuit of Perfection” est un doc, à l’origine sorti sur VHS aujourd’hui numérisé et disponible sur Youtube !

En 4 parties, et sur une durée d’environ 40 minutes, vous pouvez replonger dans la victoire McLaren au Mans en 1995. Le doc est découpé en 4 parties de 10 mns chacune… Enjoy!

Après avoir vu ce doc entièrement, on réalise combien une victoire au Mans ne peut être une victoire « facile » et combien la compétition moderne est âpre. Mais il y a encore plus fort que “McLaren at Le Mans: The Pursuit of Perfection” et c’est « Thruth in 24 » !

Je viens de récupérer ce documentaire d’1:30′ et je peux vous dire qu’il s’agit sans doute du meilleur documentaire jamais réalisé sur le sport-auto moderne… à voir absolument !
Le film raconte par le détail la victoire d’Audi lors des 24 Heures du Mans 2008 et c’est la fois précis et intense, une vraie réussite dans tous les sens du terme.

Le site du doc indique qu’on peut le télécharger gratuitement à partir de iTunes mais c’est valable uniquement si vous avez un compte iTunes Store US… Ce qui n’est sans pas le cas de beaucoup !

Mais on le trouve facilement en torrent, il suffit de faire une rechercher sur google de type « truth in 24 torrent » et en quelques heures, c’est sur votre disque… Peugeot a aussi sortie son documentaire suite à sa victoire au Mans 2008 (j’ai reçu le DVD dernièrement) mais c’est beaucoup moins bien que celui d’Audi je dois dire.

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Un nouveau projet de livre : « Hacking »

Après mon livre sur le SimRacing et la bio de Soheil Ayari, j’avais besoin de changer de domaine. Il y a quelques temps que j’ai de nouveau envie d’écrire sur l’informatique mais d’une façon différente. En effet, j’ai déjà pas mal donné dans le livre technique (3 ouvrages), le livre de présentation et d’analyse d’un domaine (les réseaux sociaux, 2 éditions) ou le livre prospectif sur l’industrie (« le troisième tournant »).

Cette fois, je voulais écrire un livre de fiction qui évoquerait différents aspects de ce domaine (y compris l’univers peu connu des SSII) tout en étant très didactif (pas question d’écrire un livre qui ne sera lisible que par les geeks) avec des notes de base de page à chaque fois que nécessaire, le but étant que le livre final soit lisible et compréhensible par tous et toutes. Un brin d’ambition ne fait jamais de mal…

Bref, je viens de boucler le chapitre 1 (que je publierais sur mon blog dans quelques temps), il est temps de vous révéler de quoi il s’agit…

La DGSE mandate la SySec (SSII spécialisé dans la sécurité informatique) pour mener des attaques préventives sur ses serveurs (pratique classique permettant d’identifier les vulnérabilités et de les corriger avant que des vrais pirates puissent les exploiter). La petite équipe de la SySec va utiliser toutes les ressources du hacking pour tenter de forcer les serveurs de la DGSE (force brute, ingénierie sociale, tracking, injection de code, spoofing, etc.) mais va tourner en rond jusqu’à ce qu’un couple un peu particulier de vrais hackers (le génie et son « canalisateur ») viennent s’intégrer au sein du team.

Bien entendu, mensonges, tromperies et trahison sont les ingrédients principaux de cette histoire où rien n’est conforme à ce qui est annoncé et où tous (ou presque) jouent un double jeu. C’est une histoire où l’espionnage sert de trame à une description variée de l’univers informatique à travers nombre de ces composants.

Pour le moment, je n’ai pas encore d’éditeur pour cet ouvrage et je n’ai même pas cherché : je suis « pris » par l’histoire (qui m’est venue une nuite suite à un rêve) et je me contente de suivre ce chemin aussi vite et intensément que possible !

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Ch’es grôle : Hello Geekette !

Rien à voir avec ce qui précéde, c’est simplement une découverte drôle et rafraichissante : Hello Geekette, une série d’épisodes d’épisodes de 4 à 6 minutes raconte les aventures de Valérie une geekette (féminin de geek) et de Greg son colocataire, sympathique et non-geek. (voir la fiche wikipedia de cette série à http://fr.wikipedia.org/wiki/Hello_Geekette).

Découvrez le site et les vidéos, c’est par ici http://www.hellogeekette.com/index.html (pour découvrir la série, je recommande de commander par la dernière en date de la saison 2 « cat’s fight »…

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Un documentaire intéressant : l’ère de l’après pétrole

Certains regardent la télévision pour se vider la tête, d’autres pour se la remplir.Je vous propose de n’allumer « le poste » que pour la seconde option, c’est pourquoi il faut choisir avec soin les contenus à visionner (je dirais même avec de plus en plus de soin !!). Ce documentaire fait partie des contenus intéressants et nécessaires. Voici un extrait de la présentation qu’on peut lire sur le site de la chaine LCP :

Nous vous proposons de vous projeter dans le proche futur où le pétrole, très cher, deviendra une matière rare et utilisée uniquement à des fins très précises, pour lesquelles les hommes n’auraient pas encore imaginé de substitut. Il fait l’inventaire de toutes les énergies renouvelables, capables d’apporter aux hommes une solution raisonnable et efficace pour perpétuer la production de leur alimentation en quantité suffisante, pour leur offrir un confort minimum et un développement industriel intelligent et durable.
Pour éclairer les problématiques abordées, nous sommes allés à la rencontre d’experts en matière d’enjeux environnementaux :

  • Colin Campbell (Irlande), fondateur de l’ASPO (l’association qui étudie l’état des ressources pétrolière);
  • Nate Hagens (USA), étudiant en économie et environnement à l’université de Vermont;
  • Bruce Robinson (Autralie), économiste;
  • Edward Schreyer (Canada), expert en hydroélectrique;
  • Pierre Radanne (France), ex-directeur de l’ADAME;
  • Hervé Hempf, (France), auteur de plusieurs ouvrages sur l’écologie politique.

La présentation complète se trouve à http://www.lcpan.fr/emission/60714
Ce documentaire sera de nouveau diffusé mercredi prochain (27 août) à 9H32sur France 24 et à 9H34sur LCP.

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Interview sur RMC à propos de mon livre « SimRacing »

Laurent-Frédéric Bollée, l’animateur de l’émission « Motors » sur RMC m’a invité à parler de mon livre aujourd’hui à 13H20… Voici l’enregistrement de cette interview (à écouter en ligne ou à télécharger… Il s’agit de l’émission correspondant à « RMC : 9 août – Motors – 13h-14h ») : http://www.rmc.fr/podcast/podcast.php?id=42

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Le 9/11 vu par JM Bigard !

Je me suis souvent demandé pourquoi on avait du mal à faire entendre une autre version sur le 9/11 (e dehors du fait que les médias français bloquent complément sur ce sujet…) ?

Parce qu’on ne s’y prenait pas bien, voilà pourquoi !
La bonne formule, c’est l’humour, comme pour la crise des subprimes… Et là, je dois dire que j’ai découvert cet humoriste que je ne connaissais pas : Jean-Marie Bigard. Présenté comme un personnage vulgaire, il se trouve que ce Bigard est plutôt drôle en fait, version comique truculent mais j’aime bien. Il arrive à dire les choses avec la manière et c’est irrésistible.

Donc, je ne résiste pas et voici l’intégrale de ces épisodes hebdomadaires consacrés à la version officielle du 9/11 (car la liaison entre tous ces clips est toujours le livre de la version officielle que Jean-Marie brandit à tout bout de champs…), enjoy!

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Promotion du livre et dédicaces…

J’ai quelques demandes de dédicaces pour le livre SimRacing (ça fait plaisir !) dont les ventes démarrent bien et qui est plutôt bien accueillie par la communauté mais comme ça va être compliqué à organiser cela à distance (envoi du livre par la Poste… pas terrible hein !), je propose qu’on fasse UNE séance bien annoncée à l’avance et à un endroit consensuel…
J’ai pensé aller au salon de la simulation qui a lieu en fin d’année en région parisienne (je viens de savoie mais je suis prêt à faire le trajet pour cela…).
Et là, ce sera facile de s’y retrouver et j’aurais plaisir à signer mon livre pour celles (on peut toujours rêver) et ceux que ça intéressent !

Toujours dans le cadre de la promotion du livre, je vous annonce que je vais passer en direct (par téléphone of course !) à l’émission « Motors » de RMC ce dimanche à partir de 13H20…

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iRacing 2009 saison 2, bilan personnel

La saison 2 de l’année 2009 sur iRacing vient de se terminer. Chaque saison comporte 12 semaines et la 13ème est consacrée à des courses non-officielles (qui ne compte pour rien, ni votre iRating ni votre SR ne sont impactés). J’utilise la 13ème semaine pour préparer la saison suivante : choix de la catégorie, campagne de réglages, etc.

La saison 2/2009 est la toute première que je peux disputer avec la licence « A » Road (course sur circuits routiers, pour les ovals, je suis encore en licence « B »). Cette saison, j’ai décidé de me consacrer à un minimum de catégories et donc de ne pas me disperser. C’est ainsi que j’ai complétement écarté les courses sur ovals et que je n’ai vraiment disputé de courses que dans une seule catégorie : les « Daytona Prototypes » (une série réservée aux détenteurs de licence « A »).

J’ai respecté une discipline stricte : chaque semaine, j’ai disputé au moins une course officielle et j’ai fait au moins une épreuve de « time trial » sur le circuit de la semaine en question (le circuit change chaque semaine, la saison se déroule donc sur 12 circuits différents). Le niveau était très relevé et donc mes résultats n’ont pas été formidables… Ma meilleure course m’a vu terminer 17ème sur 30 au départ (c’était à Road Atlanta), pas de quoi applaudir n’est-ce pas ?

Il faut dire que le niveau semble grimper en même temps que la fréquentation sur iRacing… Nous sommes désormais presque 20 000 inscrits et rien que pour la série « Daytona Prototypes », nous sommes 347 classés au bout de la saison !

Sur ces 347, j’ai terminé 103ème (et second de la division 10 où nous étions 44). J’ai fait un poil mieux en « time trial » où je suis classé 57ème sur 317 participants et 1er de la division 9 (où nous étions 31).

Pour la saison 3, je vais sans doute refaire la série « Daytona Prototypes » car j’ai déjà tous les setups et on reprend les mêmes circuits, ça va être déjà un peu plus facile (mais la participations devrait être plus fournie) et je vais aussi certainement faire la série « Lotus 79 » qui est très prometteuse (et où il devrait y avoir encore plus de monde car elle est accessible avec une licence « B »).

Edit du 4/08/2009 : comme d’habitude iRacing envoi ses certificats pour ceux qui sont dans les trois premiers de chaque catégorie… Voici les miens :

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Disponibilité de mon livre sur le SimRacing aujourd’hui (normalement…) !

Pour fêter la sortie de mon livre sur le SimRacing, j’ai réalisé une petite vidéo de présentation (9 minutes et 20 secondes… J’aurais voulu faire plus court mais il y a beaucoup à dire !) où j’explique la motivation qui m’a poussé à écrire cet ouvrage, son contenu et ses perspectives… Sans oublier une séquence remerciement où, évidemment, j’ai réussi à oublier plein de contributeurs !

J’espère qu’ils sauront m’excuser… J’ai également oublié de préciser ce qu’était le modding (j’explique que le chapitre 4 est consacré au modding mais si on ne sait pas ce que c’est, on est bien avancé !)… Donc, je vais rectifier ici : le modding consiste à ajouter des contenus aux simulations (principalement rFactor qui est vraiment prévu pour cela) comme des voitures, des circuits ou même des séries complètes.

Bref, voici la vidéo…

J’espère que les premiers lecteurs vont réagir et me communiquer leurs avis, réactions, critiques et suggestions car cela servira à améliorer les éditions suivantes (c’est le but de ce projet : en faire une édition annuelle).

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Un restaurant à éviter : « les Olympiades » à Paris…

Lors d’un récent séjour à Paris, ma femme et mes fils ainés ont eu une mauvaise expérience dans un restaurant… Histoire de vous éviter de pénibles désagréments, voici le récit de cette expérience que ma femme vient d’adresser à ddsv75@agriculture.gouv.fr (c’est l’adresse email de la direction des services vétérinaires de Paris, service sensé s’occuper de ce genre d’affaire…).

Continuer la lecture

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Un témoignage bouleversant… et puis ?

Voici un discours qui a fait date : celui de Severn Cullis-Suzuki.

En 1992, alors âgée de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki et ses camarades de classe ont réuni des fonds pour assister au Sommet de la Terre à Rio De Janeiro. Lors de celui-ci, elle fut ovationnée par les participants à la suite de son discours[1] lors d’une session plénière.

Voyez et entendez ce discours :

Severn Cullis-Suzuki est maintenant plus âgée, elle est diplômée de Yale, une des plus prestigieuses et chères universités privées américaines, elle présente des émissions de télévision, écrit des articles, mais plus de 10 ans après le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro où des représentants nationaux avaient pleurer en écoutant son discours, elle déclare que « après avoir participé à de nombreuses conférences, je ne suis pas sûre de ce qui a été accompli. Ma confiance dans les gens au pouvoir et dans le pouvoir des voix individuelles pour les atteindre a été profondément mise à l’épreuve ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Severn_Cullis-Suzuki

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Les 12 heures de Sebring 1970 avec Valentin

Après presque 3 ans d’attente, le mod WSC70 vient enfin de sortir il y a deux semaines, apportant à rFactor les fabuleuses Porsche 917, Ferrari 512, Lola T70 et tous les autres monstrueux prototypes de la saison 1970 !

Ce mod est très critiqué par certains mais je dois dire que, après une petite période d’adaptation (et surtout en suivant leurs conseils de réglages concernant le volant…), j’adore quasiment sans restriction.

Donc, je me suis mis en tête de refaire une des courses de cette fameuse saison… Et pourquoi pas les 12H00 de Sebring ?
12H00, c’est moins long et moins ambitieux que les 24H00 du Mans par exemple et ça consituera un bon entrainement pour la fameuse classique qu’on va sans doute disputer en octobre prochain. L’idée était aussi de faire cela avec mon fils Valentin (17 ans) qui est un pilote prometteur, un bon SimRacer.

Certes, l’endurance n’est pas vraiment dans la mentalité de Val qui préfére foncer d’abord et réflêchir après mais, justement, cela allait permettre de le former à cette rude discipline.

Voici une courte vidéo qui résume l’ambiance de notre course à Sebring (juste deux minutes) :

Et voici le récit de notre « épopée »…

Après une bonne qualif (la pole avec 2.43.679), j’ai pris le volant pour le premier relais. J’ai calculé que nous pouvions rouler 1H30 ce qui va faire huit relais en tout.
Je pars en pôle mais la 917 de Siffert roule comme une balle et me double avant même la fin du premier tour !
Je reste derrière sans trop de problème tout en gardant à distance la Ferrari 512 de Ickx qui n’est pas sur le même rythme que Siffert. Je reprend la tête au 5ème quand nous commençons à rejoindre les premiers attardés. En suivant ainsi la 917, nous roulons vite puisque je signe le meilleur temps en 2.45.8 alors que les réservoirs sont pleins.
A partir de là, le relais se déroule comme prévu, je reste devant la 917 quand j’arrive à éviter de me faire prendre au piège par les attardés (ça m’est arrivé une fois à l’entrée du S) et je repasse devant quand c’est elle qui se fait piéger… A partir du 20ème tour, je sens que les pneus commencent à être usés puisque notre P312 glisse beaucoup plus. Les temps au tour s’en ressentent mais tout le peloton a baisser son rythme et je reste en tête facilement.
Valentin vient me voir de temps en temps et il est rassuré par la situation favorable. Alors qu’il ne me reste que 5 ou 6 tours à boucler avant de passer le volant, je tombe sur un gros paquet d’attardés qui occupe toute la piste… Prudent, je ralentis pour ne pas me retrouver au milieu en plein virage et je double le tout en souplesse à l’accélèration. Dans la grande ligne droite, je ne vois qu’une voiture en point de mire… Mais au moment où j’arrive dessus juste avant le freinage, il s’avère que c’était un petit train qui se déploie et bouche la piste (3 de front !) alors que j’arrive dessus à 290 km/h !
Pas la place de passer alors que j’ai déjà entamé mon freinage… Je crois voir une possibilité de passer à gauche en frolant le rail, je tente et… Bing !
Je me suis mangé le rail fort, trop fort !
C’est malin… La voiture est out : roue ar gauche d’arrachée, je ne peux même pas rentrer aux stands pour réparer. Concertation avec Valentin : nous n’arrivons pas à avaler le fait que nos 12h00 se soient terminées aussi vite !
Du coup, on décide de relancer le départ mais, cette fois, c’est Val qui prend le volant au départ.

Avec Val aux commandes, le scénario est à peu près le même sauf que lui arrive à garder la 917 (celle de Rodriguez cette fois) derrière lui et lui aussi fait le meilleur temps en 2.45.467. Val prend un grand plaisir au volant et ça se voit : il cartonne tour après tour et reste solidement accroché à la tête de la course.
Quand Val me passe la voiture après 1H30 de course et 32 tours, je peux ressortir des stands en tête au nez de la première 917. Je peux creuser un petit écart de 4 à 6 secondes au fil des tours jusqu’à ce que les gros 5L s’arrêtent pour ravitailler de nouveau. Du coup, notre avance bondit à la minute pleine mais s’errode vite car les 917 mènent un train d’enfer pour remonter (Siffert bat le record du tour en 2.44… alors que je tourne plutôt sur une base de 2.48…). Du coup, mon avance n’est plus qu’une cinquantaine de secondes au moment de céder le volant et Val repart en seconde position en sandwitch entre les deux 917 (avec quelques secondes d’écart entre chaque).
Pendant mon relais, la course a commencé à faire des ravages : deux Alfa 33 ont explosé leur moteur coup sur coup quasiment devant moi. On voit pas mal de voitures cabossés aussi. L’ambiance est magique : entre les flammes au rétrogradage des grosses Corvettes et l’ombre du dirigeable GoodYear qui masque les détails de la piste au grè de ses déplacements, on en prend plein les yeux et on a tout pour s’y croire !
1H30 au volant, c’est assez long surtout qu’on est pas mal secoué sur les bosses de Sebring (la « piste » de Sebring -une ancienne base de l’USAF en fait- est constituée en partie de grande plaque de béton qui se sont disjointes avec le temps…) et le SimCom Motion nous le fait bien sentir. J’avais terriblement envie de pisser au bout de mon premier relais et je me suis arrêté aux stands avec soulagement !
Le second relais de Valentin a été mené « tambour battant » car Val ne sait pas être patient, il ne sait qu’attaquer (c’est de son age !)… Valentin a donc bataillé pendant presque une heure trente pour reprendre la tête et la garder. Au moment où il allait enfin ravitailler et alors que j’étais à côté de lui prêt à le relayer, il manqua le freinage de l’épingle et pulvérisa notre belle P312 contre le talus… Chacun son tour !
Après un peu plus de cinq heures de course, nous avons pris la décision d’en rester là. Déçus bien sûr mais aussi heureux d’avoir pu partager ensemble des moments aussi magiques… Donc, c’est sûr, on va remettre cela bientôt (je pense aux 24H00 de Daytona par exemple, toujours en version 1970…).

Voilà à quoi ressemble le Simracing tel que je le décris dans mon livre dont voici l’annonce par l’éditeur => http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100036830

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SimRacing : premier exemplaire reçu aujourd’hui !

La patience est toujours récompensée dit-on… Et, oui, j’ai enfin reçu le tout premier exemplaire de mon livre « SimRacing » aujourd’hui même !

Il est superbe, je suis ravi. Voici quelques photos qui montre la couverture, la 4ème de courverture et l’intérieur (pour avoir une idée de la mise en page). L’éditeur m’annonce qui devrait être disponible en librairie d’ici à une quinzaine de jours, ce qui nous envoi au 20 juillet… Dès que j’ai une date précise, je vous le dis…

La réception du premier exemplaire est toujours une intense satisfaction. Comme le disent mes fils « on met quelques secondes à la parcourir alors que ça représente beaucoup de travail ! »… Oui, des mois de travail même !

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Livre : Go like hell – l’histoire du duel Ford-Ferrari vu de l’intérieur ou presque !

Voici un nouveau livre passionnant sur l’histoire du sport-auto (le vrai, l’ancien). « Go like hell » se lit presque comme un roman car c’est très bien écrit (euh, précision : c’est tout en anglais of course… Ben vi, vaut mieux le savoir avant, hein !) et très bien documenté (j’y ai appris plein de trucs que je ne connaissais pas alors que je croyais connaitre cette période).

Le fameux duel Ford/Ferrari aux 24H00 du Mans se déroule de 1964 à 1967 (une Ford GT40 va encore gagner l’épreuve en 1968 et 1969 mais, lors de ces éditions, il s’agit de GT40 « privées » engagées par l’écurie Gulf de John Wyer -sur l’histoire de cette écurie, voir l’excellent « Racing in the rain » de John Horsman- et la scudéria Ferrari était absente en 1968 et pas vraiment sérieusement présente en 1969 -seulement 2 voitures officielles d’engagées, des 312P en manque de mise au point…) et c’est un paroxysme de lutte entre deux écoles, deux visions de la voiture et de la course.

Ford va triompher (logiquement) mais l’aventure mérite d’être contée car elle montre combien il était difficile de vaincre au Mans à l’époque (c’est toujours difficile même si beaucoup -trop- de choses y ont changé).

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Vendre ses livres en direct… Une expérience modeste mais réussie

Depuis un peu plus de deux ans, nous vendons en direct les livres rédigés par Murielle (mon épouse) dans le cadre de son activité Montessori & Homeschooling. Voici un petit retour sur cette expérience modeste de Ecommerce mais assez réussie finalement.

Le premier livre de Murielle, « La pédagogie Montessori illustrée » en est déjà à sa seconde édition et nous le vendons sur notre site Montessori.fr à http://www.montessori.fr/article.php3?id_article=244

Le second livre, « 365 jours d’école à la maison » a lui eu droit à son propre site => http://www.ecolealamaison.org/

Dans les deux cas, la formule de vente est similaire : nous vendons le livre seul ou accompagné d’un CD-Rom de plus de 1000 photos illustrant le sujet en profondeur. Nous acceptons les paiements par paypal et par chèque. Il s’est avéré qu’accepter les paiements par chèque était un facteur important si on veut faire un volume acceptable… Mais il est clair aussi que depuis que Paypal est entièrement traduit en français, son utilisation est de plus en plus répandue.

Pour l’expédition, nous avons une formule assez simple : nous utilisons les enveloppes « prêtes à poster » vendues par La Poste et le coût de l’envoi est inclus dans le prix d’achat : pas de calcul d’affranchissement !

Du coup, nous sommes également limités à des livraisons en France, nous ne pouvons accepter des commandes de l’étranger (nous faisons presque un remboursement Paypal par semaine car, bien que cette limitation soit précisée en toutes lettres, il est bien connu que les clients ne lisent PAS les conditions de vente !).

Les volumes sont variables mais on peut dire que la moyenne s’établit entre une douzaine et une vingtaine de ventes par semaine… Le fait d’employer des enveloppes prêtes à poster nous facilite grandement la logistique et rend toutes ces opérations gérables. Je suis régulièrement en train de graver des CD-Roms pour avoir de la réserve, mon fils Damien s’occupe des pochettes de ces CDs et notre « petite affaire familiale » tourne ainsi semaine après semaine.

Tout cela pour dire qu’avec un peu d’organisation et un investissement minime, on peut arriver à diffuser soi-même ses propres publications (mais avec des volumes qui restent limités : il faut à peu près un an pour écouler un millier d’ouvrages). Nous l’avons fait pour les livres de Murielle (auquels j’ai participé au niveau de la mise en page) et je pense le faire aussi pour un de mes prochains projets…

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Voici les deux premiers livres de Murielles, de véritables « hits » dans la niche qu’elle occupe !

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Voici les cd-rom qui accompagnent les livres… Eux aussi se vendent assez bien.

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JA Grégoire, un héros méconnu…

Je suis un fan de JA Grégoire. Vous ne connaissez sans doute pas et c’est normal… JA Grégoire se définissait lui-même comme un « ingénieur de l’automobile » et, effectivement, il le fut !

Durant presque tout le XXème siècle, il apporta beaucoup à la voiture à commencer par la traction avant dont il fut un ardent apôtre à défaut d’en être vraiment l’inventeur. Je n’ai pas trouvé de biographie en français sur JA Grégoire et je ne peux donc que vous proposer sa fiche wikipedia en anglais (elle est complète et exact) à http://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Albert_Gr%C3%A9goire

Pour moi, JA Grégoire est surtout l’auteur du formidable « 50 ans d’automobile » en deux volumes (un vrai bible sur l’histoire moderne de l’automobile, un ouvrage épuisé aujourd’hui). Je savais que l’auteur avait également publié deux autres livres et il me tardais de mettre la main dessus… Ce que j’ai pu faire récemment :

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Le premier « l’aventure automobile » est une sorte de résumée et de préambule à son ouvrage majeur (qui a été rédigé plus tard dans sa carrière) alors que je pensais que le second était un récit de ses participations aux 24H00 du Mans mais, en fait, il s’agit d’un roman (pas très bon d’ailleurs) inspiré de ses expériences lors de la célèbre course.

Si je vous parle de tout cela c’est pour m’étonner qu’un personnage comme JA Grégoire n’ait pas une place plus importante dans l’histoire (ne serait-ce que l’histoire de cette industrie) ?

Certes, nul n’est prophète en son pays mais je trouve que JAG mérite un peu de (re)connaissance pour son oeuvre. Heureusement, il a eu la bonne idée de raconter son parcours sur le papier mais même cela n’est pas suffisant puisqu’il semble que son ouvrage majeur n’ait pas eu la diffusion méritée.

Cela pose la question des traces que l’on laisse… La notoriété n’est pas toujours à la hauteur des tâches accomplies.

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Analyses sur l’industrie informatique

A une époque, j’écrivais beaucoup d’articles d’analyse sur l’industrie informatique… Aujourd’hui, je laisse cela à mon ami Laurent Poulain qui a un vrai talent et une solide objectivité pour analyser les forces et faiblesses des principaux acteurs de ce secteur. En particulier, je vous recommande son dernier post sur la « culture Apple » à http://deselection.wordpress.com/2009/06/26/la-culture-apple/

Au contraire de moi, Laurent n’est pas un Macmaniaque et c’est pourquoi on ne peut taxer son article de partialité. Son analyse est juste, profonde et totalement objective. Son blog regorge d’autres articles tout aussi valable en particulier sur Microsoft… Une source qui gagne à être connue.

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La 917 au 1/6ème disponible, enfin !

Ce matin, j’ai reçu le message suivant de la part de Grégory Wagner (Dynamic Concept) :

Cher Alain,

Là voici enfin, au bout de deux années de travail et pour fêter son 40ème anniversaire, j’ai le plaisir de te présenter notre dernière maquette à l’échelle 1/6ème. Le Myth porsche arrive dans une édition limitée à 25 exemplaires (Porsche Salzburg N°23). La Porsche N°20 est uniquement disponible sur commande.

NOS MAQUETTES DE LA PORSCHE 917K

Notre maquette est ouvrante sur les parties suivantes :

Porte droite et gauche

Capot arrière

Capot moteur

Roue de secours

Détails de nos maquettes :

Notre maquette se compose de plus de 1 000 pièces (dont plus de 150 uniquement pour le moteur).

500 pièces en métal

500 pièces en résine

Chaque châssis est soudé à la main

Socle en bois

Plaque numérotée

Vitrine en plexiglas

Dimensions des modèles :

Echelle : 1/6ème

Longueur : 815 mm

Largeur : 425 mm

Hauteur : 288 mm

Chaque modèle est livré avec un certificat d’authenticité.

Prix : N.C.

PHOTOS DE NOS PROTOTYPES DE VALIDATION DE L’USINE PORSCHE.

Work in progress.


Je te souhaite bonne réception de ces éléments et reste à ton entière disposition.

A bientôt.

En effet, cela fait maintenant presque deux ans que Grégory m’a fait l’amitié de partager les progrès de son projets, mois après mois. J’ai donc pu voir le soin extraordinaire qu’il a apporté à cette maquette fabuleuse. Les photos parlent : la voiture est magnifique, on s’y croirait, tout y est et en conformité avec le modèle considéré (ainsi, les différences sont nombreuses entre la N°23 et la N°20, l’oeil exercé le verra vite…).

Ce projet s’est fait avec l’accord et le suivit scrupuleux de l’usine Porsche qui a communiqué les vrais plans de la 917 à Grégory. Nous avons eu ensemble de longues conversations sur l’histoire et les détails techniques de ces modèles. Grégory est un vrai passionné et son travail formidable est le fidèle reflet de cette passion.

Pour plus de détails sur ces voitures, voyez son site à http://www.dynamicconcept.eu/

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Savez-vous ce qui est écrit sur vos chèques ?

« L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble. Elle se fera par des réalisations concrètes, créant d’abord une solidarité de fait. » Robert Schuman, 1950.

Cette citation anodine en apparence se trouve sur tous les chèques utilisés en France (depuis quand ? Il semble que ce n’est présent qu’avec les chèques en Euros, pas de trace de cette phrase sur les chèques en Francs…). Prenez votre chéquier, une bonne loupe et vérifiez… Vu ?

Voici une vidéo qui permet de se rendre compte où il faut chercher et regarder…

Certains vont dire « et alors ? c’est juste un procédé pour rendre la reproduction des chèques plus difficiles et donc éviter les faux chèques… Rien de subliminal là-dedans ! ». Décidement, le 9/11 est monté à la tête de ce pauvre Lefebvre, il voit des complots partout désormais !

Objection votre honneur : la contrefaçon de chèque n’a pas de sens puisqu’on a le droit de rédiger soi-même ses propres chèques sur papier libre, parfaitement, Monsieur !

Le paiement par cheque est soumis au décret-loi du 30 Octobre 1935. IL est possible de réaliser un cheque sur papier libre si votre banque vous y autorise (cf. contrat bancaire signé).

Les obligations d’écriture pour un chèque sur papier libre sont :

  • La mention « chèque »
  • La somme précisée en chiffres et en lettres
  • Le nom du tiré (banque)
  • Le nom et coordonnées bancaires de l’émetteur
  • Le lieu de paiement
  • La date de création du chèque
  • Le nom du bénéficiaire

Les problèmes liés au chèque sur papier libre seront la longueur du traitement, la possible réticence de l’acquéreur et l’absence de traces (numéro de chèque).

Là encore, vous n’êtes pas obligé de me croire => Décret-loi du 30 octobre 1935 – Art. 65-3 à 77 à http://www.adagio.com.fr/consomed/FRCO0630.HTM

Bref, on n’a pas besoin d’un procédé contre la contrefaçon… Alors, pourquoi du texte et pourquoi cette phrase. Car on aurait très pu mettre un texte *vraiment* neutre, du bolo, tout simplement. Le bolo est un texte en Latin qui permet le remplissage (voir à  http://fr.wikipedia.org/wiki/Faux-texte si vous faites de la mise en page, vous avez besoin de texte pour remplir votre maquette… Ce texte doit être neutre, vous n’allez pas l’inventer à chaque fois et c’est pourquoi on recourt au bolo car il existe même des générateurs de bolo comme celui-ci => http://www.blindtextgenerator.com/fr/a-propos-du-lipsum).

Donc, le mystère reste entier : pourquoi cette phrase et qui a décidé de sa généralisation ?

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Bankster : toujours plus !

Depuis le moi de mai 2009, il semble qu’une grosse somme d’argent (mais alors, vraiment grosse la somme : les millards de Kerviel ou Madoff font office d’argent de poche à côté…) ait disparue des comptes de la réserve fédérale amércaine (la FED). Pour en savoir plus, voyez cet article et la vidéo associée sur ce site => http://www.tree2share.org/article-353-9-000-milliards-de-dollars-a-la-fed-disparu-nl-et-le-silence-des-medias

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Médicaments : la vérité progresse (petit à petit…) !

Voici un article de l’Express qui vaut la peine d’être lu : « Tout ce que l’on ne vous dit pas sur les médicaments » à http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/tout-ce-que-l-on-ne-vous-dit-pas-sur-les-medicaments_764792.html

Effets secondaires gravissimes, invention de maladies imaginaires, laxisme d’autorités sanitaires bienveillantes: dans un livre choc, le Dr Sauveur Boukris accuse.

« Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien », écrivait Voltaire… Près de trois siècles plus tard, un médecin, Sauveur Boukris, confirme la sentence et aggrave la peine dans un livre édifiant, dont nous publions des extraits en exclusivité:Ces médicaments qui nous rendent malades (Le Cherche Midi).

« Cette industrie a changé de politique, écrit en préface de l’ouvrage le Pr Philippe Even, président de l’Institut Necker et farouche défenseur de l’indépendance de ses pairs (lire son interview).

Il faut arrêter d’être naïf et le bon médicament est celui qu’on ne prend pas !

Pareil pour les vaccins… La propagande de la technostructure a été formidablement efficace pour faire tomber toutes les résistances sur les médicaments et les vaccins qui sont devenus -quasiment- des produits de consommation courante… Nous connaissons tous des personnes qui consomment quotidiennement plusieurs médicaments et ceci pendant des mois. C’est anormal dans tous les cas.

Il y quelques années, j’ai été « accro » à un médicament (suite à un pb de nez) et je l’ai « consommé » sans pouvoir m’arrêter pendant un an… C’est ma femme qui s’est aperçue que j’étais devenu dépendant et qui m’a envoyé chez un ORL compétent qui m’a aidé (en 4 jours !) à me libérer de cette accroche. C’est grâce à lui que j’ai appris que le nombre de gens qui étaient ainsi « accro » à une drogue sans même s’en rendre compte était très important (au moins 30% des patients qu’il voyait passer….).

Bref, la dépendance médicamenteuse est aussi malsaine que n’importe qu’elle autre. Lisez cet article et parlez-en autour de vous..

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