Actualité du SimRacing et préparation de nouvelles 24H00 du Mans virtuelles…

On peut dire que ça bouge du côté du SimRacing en ce moment !

Avec une tendance « rétro » nettement marquée… Tout d’abord, c’est SimBin qui rend disponible GT Legends pour Windows Seven. Bonne initiative, même si la procédure nécessaire pour prouver qu’on est bien propriétaire du disque d’origine est un poil bizarre. Pour plus de détails, voir à http://www.virtualr.net/gt-legends-revival-for-existing-owners/

Ensuite, venant aussi de SimBin, c’est le « retro pack », énième extension de Race 07. Le bon côté, c’est que le prix de cette extension est vraiment modique (moins de 5€ !). Le mauvais côté c’est que ça ne vaut tout de même pas GTL (selon moi…) !
Si vous êtes intéressé, voyez à http://www.virtualr.net/retro-pack-for-race07-now-available/

Shift2 donne aussi dans le rétro avec un pack qui comprend une extension et un patch (du coup, faut remettre le minimod de Jules après coup, sinon, la voiture ondule comme avant…). Je trouve que les IAs sont un peu mieux (un peu, reste encore du travail !) et les nouveaux circuits sont très beaux. Mais bon, cette extension ne permet tout de même pas à Shift2 de prétendre au titre de « pure simulation », on en est encore loin !

Voir à http://www.virtualr.net/shift-2-unleashed-pc-dlc-packs-available-development-ended/

Pendant ce temps, iRacing poursuit sa voie et augmente la foule des « convertis »… Avec, bientôt, la « version 2.0 » de cette simulation sortie il y a déjà trois ans et en amélioration constante (même s’il est vrai qu’il reste encore de nombreux domaines où les lacunes sont visibles). Voici le « trailer » histoire de vous donner envie :

Alors, justement, pour donner envie à mes coéquipiers avec lesquels je vais de nouveau faire des 24H00 du Mans  virtuelles, j’ai réalisé cette petite vidéo (faut bien motiver les troupes avant le grand rendez-vous !) :

Sur cette vidéo, on peut reconnaitre Nicolas Rolin dans mon SimCom, au volant d’un proto LMP1 du mod Enduracers (où j’ai appliqué quelques modifications de mon cru et que je garde pour moi, licence oblige). Pour la course, on va finalement prendre une LMP2 car on fait moins d’erreurs avec… Et, au fil des heures, c’est bien ce qui compte.

J’espère que c’est la dernière fois qu’on utilisera rFactor et que, bientôt, on pourra passer à rFactor2 et profiter enfin de toutes les améliorations promises !

Publié dans Sports mécaniques virtuels | Laisser un commentaire

Deux documentaires permettant de comprendre la crise financière de 2008…

Voici deux documentaires (en anglais, sorry!) qui permettent de comprendre ce qui s’est passé lors de la crise de 2008 et même pourquoi cela s’est déroulé ainsi…

Le premier « The fall of Lehman Brothers » revient sur l’événement déclencheur de la panique : la faillite de la banque Lehman Brothers, un des piliers de Wall Street. Ce documentaire, très bien fait, permet aussi de faire connaissance avec Richard Fuld, le très charmant président de ce « respectable établissement bancaire »…

Le second, « The Warning » réalisé par PBS, revient lui sur les causes de cet enchainement : l’absence de régulation sur les fameux produits dérivés. Et le plus surprenant, c’est qu’il y a eu un avertissement : en 1998, la faillite de LTCM avait représenté une sorte de répétition générale de ce qu’on a vécu ensuite avec Lehman… Et une femme a été la Cassandre de cette période B. Born…

Le second est un peu long (mais tout aussi passionnant, ne zappez pas !) mais il montre que l’histoire se répète et qu’on se dépêche d’oublier ces leçons !

Publié dans La terrible vérité | Laisser un commentaire

Le tout premier « jeu vidéo » date de 1958 !

Il est toujours difficile de pointer sur la toute première occurrence de quoi que ce soit et encore plus quand il s’agit d’informatique : le premier ordinateur, le premier mini, le premier micro et ainsi de suite… Pareil pour le domaine ô combien riche est varié des jeux vidéo !

Mais là, c’est clair qu’il s’agit d’un ancêtre et sans doute bien le tout premier… L’origine remonte à 1958, conçu par William Higginbotham au « Brookhaven National Labs » de Long Island, NY :

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

Après les 24H00 du Mans, interview de Soheil Ayari (second en LMP2)

Excellent interview de Soheil sur son site à lire à http://www.ayari.com/article.php3?id_article=479

Bon, j’avoue, j’ai contribué à cet interview (j’ai rédigé les questions)…

Publié dans Sport-auto | Laisser un commentaire

Le Mans 2011, une course d’antologie !

Voici un petit résumé de le course par Michelin (et ça se voit !) :

De mon côté, j’ai intégrés tous les « highlights » venant de l’ACO dans une playlist que je vous propose ci-dessous :

Pour avoir une idée de la course vu de l’intérieur, je vous propose ce mini-reportage sur la course de Soheil Ayari dont c’était la 10ème participation…

Le Mans 2011 (11 & 12 juin) : premier podium (2e) au Mans pour AYARI-MAILLEUX-ORDONEZ, après une remontée héroïque !

Soheil a fêté hier sa 10e participation aux 24 Heures du Mans en montant sur la 2e marche du podium des 24 Heures du Mans dans la catégorie LM-P2, en livrant surtout un fantastique combat pour remonter des profondeurs du classement.

(JPG) 

Soheil fête sa 10e participation au 24 Heures du Mans pour une 2 place… et une magnifique course !

Qualifié en pole position des LM-P2, le trio Soheil AYARI- Franck MAILLEUX-Lucas ORDONEZ avait bon espoir de faire la course en tête et de tenter de gérer la meute d’adversaires. C’était sans compter sur deux premières heures de course mouvementées où Franck MAILLEUX, auteur d’un parfait envol aux avant-postes des LM-P2, était ensuite victime d’une crevaison et d’un problème de sélecteur de boite de vitesses. Le sociétaire du Team Signatech-Nissan, malgré d’excellentes performances en piste, était contraint de s’arrêter quatre tours au stand et voyait son prototype chuter à la 44e place du classement général, dernier des 11 LM-P2 inscrits !

(JPG) 

Le prototype Signatech-Nissan a dû opter pour un rythme de course très élevé.

Commençait alors une remontée héroïque de l’ORECA03-Nissan n°26 pilotée par Franck MAILLEUX, Lucas ORDONEZ puis Soheil. Tout trois réalisait des triples relais avant la tombée de la nuit dans des chronos parfois proches des qualifications et très homogènes. Le superbe prototype noir remontait à la 6e place des LM-P2 sur le coup des 22h00, puis 5e deux heures plus tard.

(JPG) 

Soheil dans le stand Signatech-Nissan, prêt à en découdre en piste durant trois relais (presque 3 heures).

Soheil évoque le début de course : « Franck a réalisé un départ parfait, mettant une belle marge avec nos principaux concurrents. Il avait parfaitement donné le rythme des 24 Heures, avant que la crevaison et la boite de vitesses ne viennent enrailler la machine. Nous nous sommes alors tous mis sur un mode « Sprint », ce qui a sans doute donné plus de piment à nos 24 Heures ! »

(JPG) 

Passage de témoin entre Lucas ORDONEZ qui sangle Soheil dans le cockpit dela n° 26.

La nuit profitait à l’équipage Signatech-Nissan, supporté par les nombreux fans et invités de la marque japonaise et l’écurie de Bourges. Au petit matin, Soheil et ses équipiers maintenaient un rythme très élevé et avaient pris l’avantage sur deux adversaires, profitant aussi de l’abandon de la voiture de tête. Trois positions gagnées qui plaçaient le prototype n°26 en seconde position. « La nuit nous a permis de revenir. Nous avons en revanche beaucoup souffert du froid (5 °C), ajouté au fait qu’il y a eu de nombreux safety-car, ralentissant durant presque deux heures le rythme de course. A force de rouler au ralenti, nous ne bougions plus tellement dans le cockpit et on finissait par ne plus sentir la pointe des pieds. Les minutes ont été très longues ! » On devine le « calvaire » vécu par les trois pilotes Signatech-Nissan, qui plus est au volant d’un prototype ouvert…. Le pilote d’Aix-les-Bains pilotait en tout cinq relais (près de 4 heures) dans ces conditions glaciales !

(JPG) 

La nuit des 24 Heures du Mans 2011 a été marquée par deux heures sous safety-car et un froid glacial.

Les heures suivantes étaient plus calmes jusqu’au dimanche 13h00, soit deux heures avant le drapeau à damiers. C’est une nouvelle fois Franck MAILLEUX, décidément infortuné, qui connaissait une crevaison à l’arrière gauche alors qu’il venait de passer la ligne droite des stands. Le pilote de l’ORECA03-Nissan était bon pour boucler les 13,6 km. du tracé au ralenti, veillant à ne pas trop détériorer l’aile de son prototype. Il était même contraint de s’arrêter deux minutes en bord de piste, à moins de 2 km. de son stand, voiture bloquée en bord de piste, puis repartait. Les mécaniciens de Signatech-Nissan préparaient pendant ce temps les pièces de rechange destinées à remplacer la partie arrière de l’ORECA03, détruite par le pneu.

(JPG) 

Au final, très belle performance de la magnifique ORECA03-Nissan, 2e des 24 Heures du Mans catégorie LM-P2.

Plus de peur que de mal finalement et Franck MAILLEUX rejoignait la piste toujours en 2e position des LM-P2 (10e du classement général) grâce à une intervention express, mais désormais à 6 tours et non plus 3 de la tête de course. Une place que la n° 26 gardera jusqu’en fin de course, Soheil terminant l’excellente prestation de ses équipiers sous quelques gouttes de pluie.

« Nous revenons de très loin ! Nous aurions pu viser la victoire sans un tel début de course, mais cela nous a d’un autre côté fait vivre de magnifiques 24 Heures du Mans. Je tiens à féliciter toute l’équipe Signatech-Nissan qui a été sacrément mise à l’épreuve durant cette course mythique et qui a parfaitement su gérer. L’auto était un vrai régal. Enfin, mention spécial à mes deux équipiers. L’un, Franck, a monté sa rapidité et sa solidité, en gardant toujours son calme malgré les nombreux pépins qu’il a connus. Quant à Lucas, ce qu’il a réalisé sur une course aussi exigeante que Le Mans est tout simplement fabuleux avec le peu d’expérience qu’il a. Il nous a vraiment bluffé ! »

(JPG) 

La fin pour Soheil d’une magnifique course et d’une nouvelle aventure humaine comme seules les 24 Heures du Mans peuvent en créer !

 

Publié dans Sport-auto | Un commentaire

Retour sur l’évolution des langages de programmation

Laurent Poulain, coauteur de notre ouvrage, vient de publier un article sur son blog qui revient sur l’évolution et la situation actuelle des langages de programmation : « La guerre des langages de programmation« . Cet article est un très bon tour d’horizon sur le sujet qui reste une des bases de toute l’informatique.

Publié dans Références IT | Laisser un commentaire

Mise à jour de la version papier avec QR codes !

La version papier disponible sur TheBookEdition vient d’être mise à jour… Désormais, elle inclut des QR codes à chaque fin de chapitre afin de vous permettre d’aller directement à la page des illustrations correspondante… Voici un exemple :

Avec QR code !

Publié dans Ce blog | Laisser un commentaire

Gérer enfin sérieusement la question des mots de passe…

Bon, il est temps de devenir sérieux sur les questions de sécurité informatique et, bien sûr, ça commence par avoir des passwords qui ressemblent à quelque chose (genre ed022f4f8ba5fa88c7d7e87d34a plutôt que nom-de-mon-chat…).

Mais, tout de suite, se pose la question cruciale : comment faire pour se souvenir de mots de passe aussi compliqués ?

Je pense qu’une solution est d’utiliser une application qui va gérer cela à notre place et nous demander de nous souvenir d’un seul password maitre… Et je crois avoir trouver une application de ce goût-là !

Il s’agit de YPassword développée par Yann Esposito. YPassword est un Widget à intégrer au sein de votre Mac OS… Ah, vous n’avez pas de Mac mais plutôt un truc sous Windaube ?
Dans ce cas, vous pouvez regarder du côté de 1Password mais je n’en sais pas plus sur ce produit… Alors que pour ce qui est de YPassword, j’ai plus à dire !

Tout d’abord, l’auteur explique très bien sur cette page les principes et la méthode qui sont à la base de son logiciel. Il explique aussi pourquoi vous devriez avoir recours à un gestionnaire de mots de passe comme YPassword.

J’en ai profité pour poser quelques questions à l’auteur qui a répondu vite et bien, jugez plutôt :

> # Comme il s’agit de sécurité (gestion des mots de passe), on est en droit> d’être méfiant… Qu’est-ce qui nous garantit que YPassword ne va pas> « siphonner » nos passwords pour les envoyer sur le net on ne sait où ?

Oui, c’est le problème majeur avec tous les outils de gestion de mots de passe. Une fausse réponse serait de dire « faite moi confiance ». Non, je ne ferai pas celle là, ou plutôt pas que celle là :- pour la confiance, je suis une personne sérieuse, avec une vie stable. Je n’irai jamais essayer de voler des informations à des tiers. Celà va à l’encontre de mes idées et aussi de mes intérêts. Sans parler des problèmes de légalité. Évidemment, ça, n’importe qui peut le dire, mais j’ai un blog avec pas mal de détails sur mon identité, un CV, etc.

Ça veut simplement direque je ne suis pas un « script kiddie », ni un scammeur 🙂 Bon, ensuite pour l’étape de confiance suivante. Les seules vérifications quasi-absolues que vous pouvez faire sont : 1ère solution : regarder les traces réseaux, et vérifier qu’il n’y apas de paquet réseau qui sort lors de l’utilisation de mesapplications. C’est, je pense, assez facilement vérifiable, surtoutpour vous ;-). C’est même vrai pour l’application iPhone sauf si vouscliquez sur les liens vers le site officiel bien entendu. On peut rajouter à celà que toutes les applications fonctionnent sansréseaux. Par exemple le widget. Mais aussi les applications web. Une fois téléchargées sur votre client si vous coupez le réseau, ellescontinuent de calculer correctement les mots de passe. 2ème solution : regarder le code source. C’est souvent un argument refuge, mais cette fois ce n’est pas une pirouette. Tous mes outils (à part pour l’application iPhone) ont leur code source ouverts et endomaine public. Souvent le code est assez court pour être vérifier _vraiment_. Je pense que je peux vous aider pour ça.

Partons du plus simple au plus compliqué :0. Le dashboard widget, je suis presque certain qu’il existe unendroit où on peut vérifier les autorisations demandées par chaque widget. Il est facile de constater que le mien ne demande pas d’accès au réseaux. Seulement un accès à un fichier qui enregistre les préférences. De ce coté là, pas de soucis, Apple à fait le travail. En plus le widget est un ensemble de fichiers, html/css/js que l’on peut facilement regarder. Le code est dans les js, et je pense qu’il est très lisible. Il est donc vérifiable si vous vous en sentez le courage. Notez de plus qu’à chaque redémarrage de Dashboard, vous devez entrez à nouveau votre mot de passe principal parce que je ne le sauvegarde jamais sur le disque. Même pas dans le keychain.

1. le script ypassword (http://github.com/yogsototh/getpass), le code est disponible ici :https://github.com/yogsototh/getpass/blob/master/ypasswordIl fait 30 lignes, il est clair qu’il n’y a aucune tentative d’envoi à un serveur centralisé.

2. les applications web. L’application faite avec Cappuccino est un peu plus jolie, mais par contre le code doit être compliqué. Cappuccino est un générateur de javascript (en gros). Le plus simple à vérifier c’est l’application jQuery. Vous pouvez vérifier le code source, le copier et l’héberger sur un serveur à vous. Il ne s’agit que de fichier javascripts, html et css. Toutes les opérations se font coté client. Là aussi, le code source est je pense assez lisible. Ça demande un peu plus d’effort que précédemment, mais je pense que c’est réalisable.

3. Pour l’appli iPhone, c’est par contre un problème de confiance. Jene vois pas comment, sans vous donner accès au code source, vous prouvez que l’appli ne fait pas des choses bizarres. Le plus simple serait de trouver un moyen de mettre l’application dans une _sandbox_ qui ne peut pas se connecter au net. Mais je ne pensepas qu’iOS propose ça avant un petit moment. Si vous avez le moyen je pense aussi que vous pouvez vérifier que l’application ne fait pas appel à des librairies qui font appel au web. Mais ça veut dire, décrypter l’exécutable de mon application, lancer la commande string dessus pour vérifier les librairies utilisées. Mais, il y a toujours le risque qu’Apple enregistre tout ce que vous tapiez sur votre iPhone. C’est le même genre de confiance qui est enjeu. À noter, je sauvegarde le mot de passe principal dans le keychain, parce que je considère que sur iPhone l’exigence va plus du coté de la simplicité d’utilisation que de la sécurité à tout prix. keychain reste un endroît très sûr pour enregistrer les mots de passes. J’espère au moins que ça a pu vous prouvez que j’étais de bonne foi :-).

> # Comment doit-on se servir de YPassword ?
> Est-ce seulement une widget qui permet de copier/coller le mot de passe ou> bien ce processus peut-il être automatisé (grâce à « forcePaste » mais
> l’absence de doc me laisse dans le doute) ?

le forcePaste ne sert que dans les cas où le copier/coller ne marchepas pour certains champs.Dans ce cas, il faut copier le mot de passe, lancer « forcePaste » etpositionner son curseur dans le champs récalcitrant. « forcePaste »simule des tapes sur le clavier qui reviennent à faire un copier/coller. Personnellement je copie/colle à chaque fois. Et en fait je laisse Safari enregistrer mes mots de passes générés dans keychain. Donc en général je n’utilise le widget que lorsque je veux changer de mot de passe ou que je n’ai pas enregistrer le mot de passe avec Safari. Jem’en sers aussi pour les application qui demande des mots passes comme l’application twitter.

> # Pourquoi avoir réalisé YPassword ?

Je suis un grand testeur de nouveau services web. Au moment detwitter, il en fleurissait des dizaines. Et chaque service demandaitun nouveau mot de passe. De plus, j’ai réalisé que le mot de passe que j’avais donné pour accéder aux mails de mon entreprise (petite) était le même que pour mon gmail. Rajouté à celà, j’avais dans mon entourage quelqu’un qui en créant sa petite entreprise voulais (contre toute déontologie) regarder certaines informations privés que ses clients lui fournissaient. En recherchant un peu partout, il s’est avéré que la méthode d’YPassword est certainement à la fois la plus sûre et la plus simple que j’ai trouvé. C’est le bon compromis entre très bonne sécurité et simplicité d’utilisation. J’ai commencé à faire des sha1 à la main, en ligne de commande. Puis j’ai réalisé le script. Ensuite, pour me simplifier la vie, j’aicommencer à faire de petits outils autour de la méthode.

> # YPassword est actuellement en version 1.6… Y-a-t’il un historique des> versions et quelles sont les évolutions prévues (le cas échéant) ?

Je n’ai pas l’historique sous la main, je vous donnerez plus dedétails dans la soirée si vous le souhaitez. Mais de mémoire, les version 1.0 à 1.4 étaient des corrections de bug mineurs d’interface graphique.Pour la version 1.5 j’ai ajouté la possibilité de changer de mot de passe. J’ai fait l’expérience de compromettre un d’entre eux sur un forum :-(, gasp… La version 1.6 était une correction rapide d’un bug (d’interface) de la 1.5.

> # YPassword est-elle une application exclusivement locale (et donc> strictement attachée au Mac qui l’héberge) ou peut-on imaginer une version> sur le Web qui permet d’accéder à ses mots de passe depuis n’importe-quelle> machine ?

En réalité, la méthode est disponible partout, sur le web. Par contre, c’est la partie préférence (liste des sites web, login, longueur du motde passe, etc…) qui eux ne sont disponible que localement. Il y a peu de risque de publier ces données sur une page web, survotre blog ou autre. Un attaquant ne disposant que de ces informations ne pourra pas retrouvez vos mots de passe sans votre mot de passe principal. Cependant, ça n’est pas complètement satisfaisant. C’est pourquoi je suis en train de travailler à un moyen de synchroniser ces informations Le mode opératoire devant nécessairement être :
– Chaque client (iPhone, web),  doit encrypter le blocs d’informations (nom de login, longueur des mots de passes, etc.) dans un « blob ».
– Ce « blob » est alors envoyé sur un serveur que chaque client doitêtre capable de récupérer. Je comptais faire moi même le serveur qui devait héberger des blobs encryptés, mais avec l’annonce d’iCloud, je vais attendre d’avoir plus de détails pour savoir si je peux utiliser ça directement. Au moins, ça sera peut-être encore plus sûr que d’héberger moi-même les « blobs ». Sans compter que je pense que la législation française n’est pas très souple avec l’hébergement de données et en particulier de données encryptées. Par exemple, ça ne m’étonnerai pas que l’on me demande d’avoir la capacité de pouvoir décrypter tous les « blobs » que j’héberge. Ce qui est évidemment hors de question. Le seul moyen d’avoir quelque chose de sûr c’est que je ne puisse en aucun cas savoir ce que les « blobs »contiennent.

Si vous êtes séduit comme je l’ai été, vous pourrez trouver YPassword ici…

Publié dans Informatique | 2 commentaires

Documentaires Arte sur le hacking…

Deux documentaires intéressants ont été diffusés sur Arte à propos du hacking…
Je les recommande car je trouve le contenu plutôt crédible. Ce qui n’est pas dit en revanche, c’est que les attaques de « déni de service » sont possibles grâce à l’immense armée invisible de tous les PC sous Windows qui sont infectés par des « botnets »… Et ça en fait beaucoup !
Tellement en fait que le doc n’ose se pencher sur cette question qui est pourtant centrale…

Un second documentaire se penche sur les hackers et permet d’avoir un aperçu des fameux anonymous… Très bon doc également :

Publié dans Informatique | Laisser un commentaire

L’affaire Zarco, révélatrice d’une certaine mentalité…

Lors du dernier tour de la course 125cc lors du dernier GP Moto du championnat du monde, nous avons eu droit à un nouvel épisode d’une mentalité rampante qui est en train de gangréner les sports mécaniques : il est de plus en plus souvent interdit d’être agressif !
Chacun doit se faire son idée et voici la vidéo du dernier tour pour juger :

Attention, je ne suis pas en train d’encourager les comportements de voyous mais une balance équilibrée doit être maintenue. En F1, il y a longtemps que cette balance est complètement penchée du côté de « on ne se double pas, on reste sagement les uns derrière les autres ! » ce qui a définitivement tué le spectacle (le fait que des gens s’intéressent encore à la F1 reste un mystère pour moi !).
En moto, on en était pas (encore) là mais, ça y est, le pli est pris et je suis pessimiste pour la suite… On peut dire que l’évenement déclencheur a été l’incident entre Pédrosa et Simoncelli au Bugatti :
Suite à cet incident, Simoncelli a été pénalisé…

Selon moi, dans les deux cas, il s’agit « d’incidents de course » comme il en arrive partout depuis toujours. On peut penser que ces incidents sont au-delà de la ligne jaune ou pas, chacun y verra sa version.

Mais j’ai peur que ces décisions représentent l’amorce d’un comportement paralysant où plus rien de viril ne peut se passer sur la piste… Dommage, dommage.

Publié dans Sport-auto | Un commentaire

L’Indy 500, comme tous les ans !

Cette année, comme l’année dernière, j’ai participé à la course « Indy 500 » sur iRacing. Cette fois, la course virtuelle était organisée la veille du grand événement, des véritables Indy 500 (ça permet de ne pas manquer la retransmission réelle !).

Avant de vous dire comment ça s’est passé cette fois, voyons déjà comment ça s’était déroulée l’année dernière…

Donc, iRacing organise tout au long de cette année des courses qui correspondent plus ou moins exactement à leur contrepartie réelle… Et j’ai pu participer à celle qui m’intéressait le plus : l’Indy 500. J’ai d’abord fait les qualifs (résultat : 41.042, un temps médiocre puisque je n’étais que 531ème sur 636 pilotes ayant participé à ces qualifications mais peu importe, il s’agissait juste de « s’inscrire ») et le samedi (veille de la vraie course), le grand moment arrive enfin.
Je me retrouve dans un des nombreux « split » puisque les 513 participants étaient répartis par groupe de 32 dans des « split » correspondant à leur temps en qualifs. Je suis 20ème sur la grille dans ma course qui démarre tout doucement : il semble que tous soient paralysés par la perspective de détruire sa Dalara lors des premiers tours alors qu’il y en a 200 à boucler !
Je profite de cette timidité pour remonter franchement et je me retrouve même dans le « top ten » avant mon premier arrêt aux stands que j’ai bien failli louper car j’étais vraiment à sec au moment de stopper (mais j’ai attendu la dernière minute voulant à tout prix profiter d’un « yellow », neutralisation sous drapeaux jaunes). Je repars 13 ou 14ème et je reprends le rythme. Ma voiture se comporte bien avec le plein et mon ambition commence à grimper. Je retrouve le top ten assez vite au gré des neutralisations et des arrêts de mes adversaires.
Tout le monde continue à bien se comporter et à faire preuve d’une prudence étonnante. Mais, bien sûr, il arrive des « big one » (gros crahs impliquant plusieurs voitures à la fois) de temps en temps. Et, hélas, c’est ainsi que cette aventure exaltante pris fin : au 57ème tour, je n’ai pas ralenti suffisamment alors qu’il y avait un gros rideau de fumée devant moi et, contrairement à Cole Trickle, je n’ai pu traverser ce rideau sans dommage : une monoplace gisait en travers déjà bien abîmée, je l’ai percuté de plein fouet sans pouvoir rien faire d’autre !
Bref, terminé pour moi après 1/4 de l’épreuve mais l’ambiance était géante, j’ai adoré !
Je suis finalement classé sur 360ème sur 513 partants mais c’est surtout le volume global de participants qui était significatif : plus de 750 participants à la course (oui car il faut aussi ajouter les « rookies » qui participaient dans une course à part et ils étaient 246…), vous imaginez ça ?

Et alors, cette année, enfin à l’arrivée ?

Hélas non : ma course n’a duré que cinq tours !
Lors du tout premier « yellow » (neutralisation sous drapeaux jaunes), un abruti (y a pas d’autre mot !) m’a envoyé dans le mur en ne ralentissant pas… C’est frustrant mais c’est ainsi !
Allons, j’essayerais de nouveau l’année prochaine, ça finira bien par sourire…

Le lendemain, pour « l’édition du centenaire », nous avons eu droit à course grandiose avec un finish de folie !
Jugez plutôt :

Publié dans Sports mécaniques virtuels | 3 commentaires

Des images saisissantes du sport-auto « pour de vrai » !

Sur le site Ayari.com, deux vidéos viennent d’être mises en ligne qui montrent, vues de l’intérieur, une des courses de Soheil dernièrement à Imola (sous la pluie).

Il s’agit là d’images saisissantes qui montrent bien combien les pilotes professionnels sont habiles. On voit aussi que les conditions de course peuvent être particulièrement difficiles sous la pluie car, par moments, c’est simple : on ne voit rien !

Publié dans Sport-auto | Un commentaire

Visite du musée Porsche à Zuffenhausen…

La semaine dernière, je suis allé avec mon fils Valentin au « Porsche Museum » et voici quelques photos pour illustrer ce « pélerinage » (effectué en Porsche, of course !) :

Le musée est tout neuf et il est magnifique, on peut quasiment y passer la journée entière (c’est ce qu’on a fait…). En revanche, les autoroutes allemandes tant vantées ne sont pas terribles : beaucoup de travaux et encore plus de camions… Et la légende comme quoi elles ne sont pas limitées est fausse : il y a sans doute des tronçons « libres » mais le reste est à 120 voire moins. Et, de toutes les façons, il y a tellement de trafic qu’il est vain d’espérer y pousser une pointe.

Publié dans Sport-auto | 3 commentaires

Le chapitre 4 du tome II de « perdu dans le temps » est -enfin- en ligne !

Presque 4 mois d’écart entre le chapitre 3 et le chapitre 4… Je sors d’une épouvantable crise d’inspiration et j’espère bien qu’elle est effectivement terminée !

Cela ne m’étais jamais arrivé à ce point et je commençais à croire que cela ne pouvait pas m’arriver… Maintenant, je  sais qu’on en est tous victime et je tremble d’avance pour la prochaine !

Mais bon, assez parlé de moi et revenons à ce tome II de « Perdu dans le temps » : le chapitre IV revient sur nos deux héros, Simon & Vincent… Je ne vous en dit pas plus, il suffit de lire ci-dessous :
Perdu Dans Le Temps -T2-Chap4

Publié dans Mes livres, Science-fiction | 3 commentaires

24 heures du Mans 1955 – La course de la mort, documentaire sur Arte

Le Mans, cela signifie vingt-quatre heures de course automobile à plein régime, à des vitesses délirantes et une lutte sans merci entre les constructeurs, et leurs pilotes : la plus longue course d’endurance au monde, créée en 1923. En ce 11 juin 1955, l’affluence est record avec 300 000 spectateurs. On s’attend à un duel Mercedes-Jaguar, le plus redoutable concurrent de Fangio – au volant d’une Mercedes Silberpfeil – étant le pilote Mike Hawthorn, sur un prototype Jaguar E. Deux autres bolides allemands sont en lice, dont l’un est conduit par le Français Pierre Levegh. Soudain, son engin couleur aluminium s’envole jusqu’à 4 m de hauteur pour exploser ensuite à l’intérieur de la tribune. On relèvera quatre-vingt-quatre morts et plus de cent blessés.
Pourquoi autant de victimes ? Des substances illicites avaient-elles été ajoutées au carburant ? À qui imputer la responsabilité de la catastrophe ? Des questions longtemps restées sans réponse, jusqu’à la découverte d’un film d’amateur qui apporte de nouveaux éléments à l’enquête. Ils sont exposés dans ce film à suspense où alternent témoignages d’anciens coureurs et de spectateurs, images d’archives et animation en 3D pour comprendre et reconstituer l’accident le plus meurtrier de l’histoire de la course automobile.

Diffusé hier soir sur Arte :

Publié dans Sport-auto | Laisser un commentaire

Notre documentaire vidéo, épisode 2 : le mainframe

Voici le second épisode de notre documentaire : pendant l’ère des constructeurs, l’opus majeur de la conception et du lancement de l’IBM 360…

Publié dans documentaires IT | Laisser un commentaire

Quelques compléments à l’épisode 1, la préhistoire de l’industrie informatique

Le premier épisode de notre documentaire méritait une petite rallonge… La voici avec ces 4 minutes de compléments utiles sur les débuts d’EMCC, la lutte entre Wtason père et fils et la structuration de l’industrie naissante :

Publié dans documentaires IT | Laisser un commentaire

L’Osborne 1 a 30 ans… Un article de 01 se souvient

Osborne, l’inventeur de l’ordinateur portable (enfin, il fallait y croire vu le format de l’engin !), proposait une machine dont on parle encore 30 ans après… 01 se souvient dans cet article : « L’Osborne 1, pionnier des ordinateurs portables, fête ses 30 ans« .

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

Mon avis sur Shift2 unleashed… Pas une simulation mais gagne à être connue !

« La simulation ultime », vraiment ?

C’est ce qu’on peut lire sur la boite… Mais, restons raisonnable, ce n’est pas une simulation mais bien un jeux vidéo. Un jeu… Oui et alors ?

C’est pas un pb si le fun est au rdv et là, une fois le défaut principal corrigé, c’est le cas !

Une semaine après le lancement, ça tangue sur les forums : une sortie baclée ?

Le principal pb : effet de flottement au volant (plus ou moins sensible selon les voitures)… Heureusement, il existe une solution avec le mod de Jules (merci Jules !).

Il y a d’autres défauts aussi selon moi : la vue « helmet cam » me rend malade et le jeux n’est pas très consistant : grosses variations de feeling selon les vues et les voitures… Finalement, il s’avère que c’est la vue capot qui est la meilleure… pour moi (alors que je n’utilise jamais cette vue sur les autres simulations) !
Le plus important : une fois la sensation de flottement éliminée (et, encore une fois, merci à Jules !), le comportement des voitures est très agréable. Certes, ça pardonne bien plus que sur iRacing mais, justement, c’est cela qui est bien : on évite d’être frustré parce qu’on se retrouve avec une course de 45 mn gachée à cause d’une simple erreur minuscule… Ce côté là (pilotage plaisant et marge d’erreur) fait que c’est vraiment récréatif comme jeu (et c’est heureux… puisque c’est un jeu !).

Shift unleashed progresse bien sur deux points majeures selon moi par rapport à sa version un : les circuits où les décors fictifs sont heureusement fortement atténués et l’IA qui est grandement améliorée aussi. Au final, on se retrouve avec un logiciel qui offre des graphismes somptueux, des sons immersifs (en version PC of course, je ne sais pas ce que ça donne sur console) et où faire un tour vite sur la boucle nord du Nurburgring reste un défi dantesque !

La vidéo ci-dessous expose mon opinion détaillé sur ce titre, c’est un peu long (14 minutes !) car je suis bavard sur ce sujet !

Au final, on se retrouve avec un logiciel « hybride » : pas vraiment une simulation (trop facile et trop de lacunes dans des domaines clés) et pas vraiment arcade non-plus (facile à piloter mais jusqu’à un certain point tout de même !). C’est sans doute une nouvelle catégorie dans notre domaine… A-t-elle de l’avenir ?

C’est trop tôt pour le dire mais c’est incontestablement un essai intéressant à suivre.

Edit du 12/04/2011 :

Les « reviews » commencent à apparaitre et la plus intéressante est celle de VirtualIR à http://www.virtualr.net/need-for-speed-shift-2-unleased-review/#more-12354

Sinon, un petit conseil dans le choix des voitures : une fois arrivé au niveau GT3, je recommande d’acheter la Corvette CR6 car c’est la plus efficace du lot (et le bruit moteur au rétrogradage est vraiment plaisant !). En revanche, au niveau GT1, la Corvette est décevante et je vous recommande plutôt la Maserati MC12 qui offre un bon compromis : stable et précise. Au niveau setup, la Maserati demande d’augmenter un peu l’aileron AR (qui est un peu moins large que celui des autres GT1). Pour toutes les voitures, augmenter la chasse et le pincement du train avant améliore aussi la précision de conduite et réduit le flottement en ligne droite quand il est encore présent malgré le « minimod » de Jules (car c’est très variable selon les voitures)…

Laissez tomber le mod drift car il est inutilisable avec un volant (au pad, il parait que c’est mieux ?). Deux autres mods aident à rendre ce jeu encore meilleur :

-1 enlever les objets fictifs du bord de piste (bien moins nombreux que dans la version 1 de Shift mais encore trop nombreux) => http://www.virtualr.net/need-for-speed-shift-2-trackside-objectscrowd-remover/
-2 enlever les effets de flous dans la vue cockpit (gênants et inutiles selon moi) => http://www.virtualr.net/need-for-speed-shift-2-reworked-cameras-mod-released/

Publié dans Sports mécaniques virtuels | Laisser un commentaire

Notre documentaire vidéo, épisode 1 : la préhistoire

Voici le premier épisode (une vingtaine de prévue !) de notre série vidéo sur l’histoire de l’informatique : « la préhistoire »…

Publié dans documentaires IT | Laisser un commentaire

Deux documentaires à vous recommander…

Une petite vidéo où je vous recommande deux documentaires à voir ET à partager :

L’extrait de « Alerte à Babylone » où l’on peut voir l’excellent Claude Bourguigon :

Le lien vers « Inside Job » chez amazon.fr (mais vous pouvez aussi le trouver ailleurs of course !).

Et « Solutions locales pour un désordre global » :

Publié dans Ce blog, La terrible vérité | 3 commentaires

« Prédictions » sur les mobiles… à lire !

Une chronique percutante et bien vue de Laurent Poulain, à lire à http://deselection.wordpress.com/2011/04/01/predictions-sur-les-mobiles/

Publié dans Ce blog | Laisser un commentaire

Un documentaire sur l’histoire de l’informatique en préparation… L’introduction

C’est le projet sur lequel je travaille en ce moment :

ça va prendre des mois mais j’ai déjà rassemblé pas mal de matière !

Publié dans Informatique | Un commentaire

Notre documentaire sur l’histoire de l’informatique en préparation… L’introduction

Nous sommes en train de préparer un documentaire vidéo basé sur le déroulement de notre livre… Voici déjà l’introduction mais une vingtaine « d’épisodes » devraient suivre lors des prochains mois, soyez patients !

Publié dans documentaires IT | Laisser un commentaire

Paul Baran est mort…

Le New-York Times l’annonce aujourd’hui : Paul Baran vient de mourir.

Paul Baran

Paul Baran

Extrait du livre le concernant :

La commutation de paquets a été inventée séparément par Paul Baran, un Américain, (1926-2011) et Donald Davies (1924-2000), un Britannique. Baran avait étudié la vulnérabilité du réseau à une attaque nucléaire, question cruciale pour les militaires dans la période de guerre froide des années soixante. Il avait découvert que lʼon pouvait obtenir une robustesse élevée avec un réseau maillé comportant une redondance relativement faible (il faut relier chaque nœud au réseau par trois ou quatre liens au lieu dʼun seul, et équiper chaque nœud dʼune table de routage adaptative). Les travaux de Baran sont à lʼorigine de la réputation selon laquelle Internet aurait été conçu pour répondre à des besoins militaires.

Tous les opérateurs de télécom en général et AT&T en particulier étaient hostiles aux idées de Baran. Il faut se rappeler quʼà cette époque (début des années soixante) les commutateurs du réseau téléphonique étaient électromécaniques, la commutation électroni- que ne devant intervenir que dans les années soixante-dix; le circuit établi entre deux interlocuteurs avait donc une continuité et une réali- té physiques en quelque sorte palpables. Les ordinateurs relevaient dʼun autre univers technique que celui des télécoms. « Ils se compor- taient comme sʼils savaient tout et que ceux qui nʼappartenaient pas au Bell System ne savaient rien », dira Baran. « Quelquʼun dʼextérieur ne pouvait pas comprendre la complexité de leur système. Et voilà quʼun idiot sʼamène : il ne comprend visiblement pas comment le système fonctionne et il prétend que les choses sont simples ! » En dʼautres termes, un cow-boy osait trouver une route différente et plus efficace que celle utilisée par les compagnies de chemins de fer de- puis des décennies !

Sans minimiser les apports de Baran et Davies, il faut aussi mentionner Leonard Kleinrock, professeur à lʼUCLA, qui a fourni les ba- ses théoriques pour les réseaux de paquets en 1962.

Publié dans Nécrologie IT | Laisser un commentaire

Vidéo : 60 ans d’informatique en 270 images !

C’est un résumé en images de 60 ans d’informatique : de l’Univac à Androïd !

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

Le projet SABRE… Vu par IBM !

Sabre a été créé dans les années 50-60 pour répondre à la demande d’American Airlines… Le système est toujours en place, 60 ans plus tard !
SABRE est un des grands projets qui a fait avancer la technique informatique. Par exemple, c’est avec SABRE que les premiers disques durs de stockage ont été utilisés.

Extrait du livre à ce sujet :

Premier réseau informatique à but commercial, SABRE (Semi Automated Business Related Environment) a été réalisé par IBM au début des années soixante. Au moment de sa mise en service, il va relier 1 200 téléscripteurs à travers les Etats-Unis pour la réservation des vols de la compagnie American Airlines. Cette compagnie faisait face à de sérieux problèmes dans son processus de réservation dans les années 1950. Le système de réservation historique d’American Airlines était alors entièrement manuel. Un processus plus automatisé était nécessaire pour faire entrer American Airline dans l’ère du transport aérien à grande échelle.
En 1953 un commercial de haut niveau d’IBM, Blaire Smith, rencontre C. R. Smith, président d’American Airlines, à l’occasion d’un voyage d’affaires et ils discutent de leurs activités professionnelles respectives. À cette époque-là, IBM travaillait justement pour l’US Air Force sur le projet SAGE… Il n’a pas échappé aux deux businessmen que le principe fonctionnel de SAGE pouvait être adapté aux besoins d’American Airline en matière de réservation. 30 jours après cette rencontre, IBM soumet une proposition de recherche à American Airlines, suggérant d’étudier le problème plus avant et d’évaluer l’opportunité d’utiliser un « cerveau électronique ».
Un contrat formel pour le développement est signé en 1957, et le premier système expérimental déployé en 1960. Le système est un succès — et un succès nécessaire, notamment en raison de son coût astronomique de 40 millions de dollars (de l’époque, soit environ 350 millions de dollars d’aujourd’hui) pour le développement et l’installation. À partir de 1964, toutes les réservations American Airlines sont gérées par ce système.
Les recherches nécessaires autour du projet SABRE ont aussi amené leur lot d’innovations. En 1956, IBM commercialise le premier disque dur, le RAMAC 305 (Random Access Method of Accounting and Control). Il est constitué de 50 disques de 61 cm de diamètre et peut stocker 5 Mo.

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

L’aventure de l’IBM 360 vue par… IBM !

C’est Fred Brooks qui raconte cette histoire passionnante : les débuts du projet 360, le premier mainframe standard qui permit la domination d’IBM sur le marché de l’informatique pendant des décennies. Brooks s’est occupé de l’OS/360.

Extrait du livre à ce sujet :

En octobre 1961, la direction d’IBM avait nommé un groupe de travail (le SPREAD) afin d’établir un rapport prévisionnel sur ce projet de systèmes compatibles. À la fin de l’année 61, le SPREAD avait remis son rapport dont les conclusions étaient radicales. Les estimations de dépenses étaient à la hauteur des ambitions du projet : le groupe avait prévu qu’il faudrait dépenser $125 millions rien que pour le logiciel alors que la compagnie se contentait alors de $10 millions par an pour toute son activité logicielle… Bien entendu, ces estimations qui paraissaient alors délirantes étaient bien en dessous de la réalité et c’est quatre fois plus qui sera englouti par le seul système d’exploitation du 360 (pour un résultat médiocre en plus !).
Cependant, le projet fut tout de même lancé au début de l’année 1962 et mené sur plusieurs sites (y compris en Angleterre) dans le plus grand secret. Le budget alloué était colossal : 5 milliards de dollars de l’époque, soit encore plus que pour le projet Manhattan qui permit la mise au point de la bombe atomique en 1945 !
Les études coûtèrent $500 millions à elles seules et le développement dix fois plus… C’est l’usine de semi-conducteurs qui consomma le plus de ressources (les ateliers d’assemblage classiques coûtaient $120 le mètre carré mais la nouvelle « salle blanche » allait demander plus de $450 pour la même surface !) mais cet énorme investissement assura l’avenir d’IBM dans ce domaine pendant des années.

IBM fait un pari risqué avec le 360
Ce projet pharaonique était vraiment un « quitte ou double » pour la compagnie mais la direction de l’époque était consciente qu’elle n’avait pas le choix. Fin 63, le développement était en plein boom et la direction commença à réfléchir à la question du lancement… Fallait-il annoncer l’ensemble de la famille de systèmes en une seule fois ou, plus prudemment, faire une série d’annonces progressivement ?
La première option était spectaculaire et assurait un impact maximum mais elle était aussi la plus risquée : face à cette nouveauté, les clients risquaient de délaisser les anciens systèmes complètement (et en particulier le 1401 qui était le hit de Big Blue à ce moment-là) !
Heureusement pour le management d’IBM, c’est un événement extérieur qui trancha le dilemme…

L’annonce du modèle H200 d’Honeywell précipite le lancement du 360
En décembre 1963, Honeywell mis sur le marché le modèle H200 qui avait pour particularité d’être entièrement compatible avec l’IBM 1401 (déjà évoqué dans le chapire un). Le H200 était entièrement compatible avec le 1401 mais en utilisant une électronique plus avancée, Honeywell obtient un rapport prix/performance plus de quatre fois supérieur à la machine vedette d’IBM !
Et comme le H200 était effectivement compatible en tous points, les clients pouvaient rendre leur 1401 loué à IBM et le remplacer par un système Honeywell pour bien moins cher à performances égales ou bien plus performant pour un coût équivalent… Une proposition séduisante. Et le marché fut immédiatement séduit : durant la première semaine qui suivit l’annonce du H200, Honeywell reçut plus de commandes que lors des huit années précédentes de son activité sur ce marché informatique !
L’arrivée du H200 coupa net le flux des commandes pour le 1401 et les prévisions étaient alarmantes : chez IBM, on redoutait que plus des 3/4 des utilisateurs du 1401 allaient basculer sur le H200… Le moment était critique pour Big Blue, après avoir investi massivement sur sa nouvelle gamme, voici qu’un concurrent asséchait son cash-flow avec une nouveauté fracassante !
En dépit de l’effort titanesque effectué par la compagnie sur le « new product line » (« la nouvelle ligne de produit », nom de code interne pour le projet 360), l’engagement envers le 360 n’était pas encore définitif… Preuve des hésitations internes, une évolution du 1401 (appelée 1401S) était parallèlement en chantier. Mais l’initiative d’Honeywell décida la direction d’IBM à « mettre le paquet » sur la nouvelle ligne et de tourner ainsi résolument le dos au passé. Le lancement du 360 fut spectaculaire : une grande mobilisation médiatique et marketing qu’on n’avait encore jamais vue pour le lancement d’une gamme d’ordinateurs…
La gamme (limitée au départ à cinq modèles) fut annoncée le 7 avril 1964. Elle acceptait 40 modèles de périphériques dont la fameuse imprimante 1403 introduite avec l’ordinateur commercial 1401 (et qui sera utilisée jusqu’aux années quatre-vingt). De plus, le système 360 comportait en standard un émulateur de 1401. Ce dernier point n’était pas un détail mais bien un ajout intelligent permettant à la base installée de « glisser » en douceur de l’ancien système vers le nouveau : l’émulateur était capable d’exécuter les programmes conçus pour le 1401 sur le 360 sans réécriture ni modification, de quoi effectuer la migration progressivement. Ainsi, les clients du 1401 n’étaient plus tentés de passer à Honeywell puisqu’IBM offrait une voie d’évolution vers le haut qui paraissait attrayante…
Et le résultat de ce pari risqué dépassa les espérances : immédiatement, des milliers de commandes affluèrent et, pendant deux ans, IBM ne fut capable d’honorer que la moitié des 9000 commandes en attente. Dans les trois années qui suivirent le lancement du 360, les ventes et revenus des locations montèrent à plus de $5 milliards, IBM ouvrit de nouvelles usines et fit monter ses effectifs jusqu’à employer presque 250 000 personnes dans le monde… Le 360 a été décrit comme « l’ordinateur fait par IBM qui a fait IBM » et c’était tout à fait vrai : ce système a alimenté la croissance de la compagnie pendant 30 ans et a défini l’architecture de base des mainframes encore en usage aujourd’hui !
Le marketing vantait l’avancée révolutionnaire qu’apportait la nouvelle famille d’ordinateurs de Big Blue pourtant la technologie employée par IBM n’était pas si avancée que cela : les processeurs SLT (Solid Logic Technology) du 360 étaient basés sur un mixte entre la seconde et la troisième génération de l’électronique de l’époque (la première génération d’électronique était basée sur les tubes à vide, la seconde sur les transistors, la troisième sur les circuits intégrés). Pire, la plus grande faiblesse du 360 résidait dans son système d’exploitation System/360 dont le développement avait coûté fort cher et pour un résultat médiocre : les milliers de développeurs avaient consommé plus de $100 millions pour aboutir à un système qui supportait à peine le temps partagé. Il y avait bien des moniteurs de télétraitement dans les premières versions d’OS/360 (BTAM et QTAM, peu utilisés il est vrai) mais, de toute façon, le traitement par lots représentait probablement plus de 95% l’informatique de l’époque !

Le quasi-échec de l’OS/360
Le chef du projet OS/360 était Frederick Brooks et celui-ci expliqua dans un livre célèbre toutes les difficultés de ce projet dantesque : les retards s’accumulaient, les bugs étaient nombreux, le système était très lent et incomplet.
Pour tenter de tenir les délais et les objectifs, le management augmentait continuellement les effectifs : d’une centaine au départ, les programmeurs seront plus de 1000 au pic du projet et on compta plus de 5000 intervenants sur les différentes parties du projet (tests et documentations). Le budget (déjà conséquent au départ) explosa puisqu’IBM dépensa finalement quatre fois plus que prévu pour un OS buggé, lent et incomplet… À la suite du lancement du 360, l’OS demanda encore plusieurs années avant d’être corrigé et complété.

Publié dans Anecdotes IT | Laisser un commentaire

Critique du livre « Comprendre l’Empire » d’Alain Soral, excellent ouvrage !

Comme je l’explique dans la vidéo ci-dessous, je ne connaissais pas du tout Alain Soral mais cette découverte est d’autant plus réjouissante !

Dans cette vidéo, j’explique pourquoi, en tant qu’homme libre, vous devriez lire ce livre…

Une courte critique vidéo du dernier livre d’Alain Soral, « Comprendre l’Empire » est un chef d’oeuvre que tout le monde devrait lire avec avidité !

Sous forme d’avant-goût, je vous recommande aussi de visionner les six vidéos publiées par Alain sur son site perso à propos de cet ouvrage justement… C’est par ici http://www.alainsoral.com/2011/03/comprendre-l%E2%80%99empire-entretien-avec-alain-soral-2/

Publié dans Livres | 3 commentaires

Demain soir, tous devant la télé !

Oui, c’est moi qui lance ce mot d’ordre : mardi 15 mars, il FAUT regarder la télé, pour une fois (le reste du temps, non, il ne faut pas…).

Oui mais pas n’importe quoi bien sûr : amateurs de football, de TF1 et autres M6, vous allez être déçus… C’est sur Arte à 20:40 qu’il faut regarder l’excellent documentaire « Notre poison quotidien » dont voici la bande annonce :

Plus de détails et d’autres vidéos à http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3673928.html

Publié dans La terrible vérité | 2 commentaires