Nouvelle version du livre au format papier sur Amazon !

En profitant des tarifs de Createspace (division d’amazon spécialisée dans l’impression à la demande), nous pouvons désormais vous proposer notre livre au format papier pour deux fois moins cher qu’avant !

En effet, notre livre est disponible sur amazon pour 14,77 € (alors qu’il était affiché à 30,53 € sur thebookedition.com, hors frais de livraison). Profitez-en !

Notre livre sur amazon…

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Petites leçons d’écriture par Guillaume Guéraud… Drôles !

En voilà un qui me fait bien rire !

Guillaume Guéraud propose des petites vidéos (des « auto films » qu’il dit !) où il se moque de l’écriture et des écrivains (dont il fait partie, il sait donc de quoi il parle…). Voici donc trois de ces vidéos que j’ai sélectionné spécialement pour vous :

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Connaissez-vous « The Oatmeal » ?

Aujourd’hui, je voudrais vous signaler un blog qui vaut le détour… Il s’agit de « The Oatmeal » !

Ce blog est entièrement en BD et traite de sujets divers : informatique, création, grammaire, animaux domestiques… Rien à voir entre chaque sujet, n’est-ce pas ?

Mais c’est la façon dont ces sujets sont traités qui est à la fois drôle ET intelligente (de plus en plus rare de nos jours… Ah, vous aussi, vous l’aviez remarqué ?) !

Pour commencer, je vous recommande en particulier sa toute dernière page (à ce jour) qui, justement, traite de la création, de l’inspiration et des critiques (des autres…). A déguster à http://theoatmeal.com/comics/making_things (évidement que c’est tout en anglais ! Ah, j’avais oublié de le préciser ?).

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Cette révolte qui ne viendra pas, également en version papier !

Vous pouvez acheter « Cette révolte qui ne viendra pas«  sur la boutique Kindle d’amazon.fr ou, si vous préférez la version papier, également sur amazon :

Ce qui est intéressant ici, c’est le prix !

En effet, en passant par le service Createspace, j’ai deux avantages :

  1. je peux mettre en vente mes livres pour bien moins cher que sur thebookedition (quasiment deux fois moins cher !)
  2. mes livres sont disponibles sur les sites d’amazon (amazon.fr mais aussi amazon.com, etc.)

Tout cela fait une grosse différence et explique pourquoi, désormais, je vais systématiquement utiliser Createspace pour les versions papier de mes livres…

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Enfin une version papier pour ma seconde édition de « Simracing » !

Grâce à l’excellent service createspace, j’ai pu proposer une version papier de mon livre Simracing à un prix acceptable : presque 500 pages, 270 photos (en N&B pour des questions de coût…) pour moins de 16€ (la première édition faisait 250 pages et était proposée à 19€…).

La version papier, disponible chez amazon…

En utilisant Createspace, je suis donc en train de doubler mes livres numériques d’une version papier qui ressemble à quelque chose sans être prohibitif pour autant…

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Seconde édition pour Hacking et passage à Scrivener !

Voici quelques nouvelles de mes travaux en cours…

Tout d’abord, il est bien évident que ma priorité reste le tome III de « Perdu dans le temps« … je suis content, j’avance bien car j’ai de bonnes idées (enfin, j’espère !) qui me viennent en ce moment (ah mais non, je ne vais encore rien vous dire !).

Mais ça ne veut pas dire pour autant que je délaisse mes autres livres, au contraire !

Tout d’abord, je continue à mettre à jour la seconde édition de SimRacing régulièrement (déjà la 6ème mise à jour de diffusée auprès de mes abonnés… Inscrivez-vous !). Ensuite, je viens de publier une mise à jour de Hacking qui passe donc en seconde édition !


Hacking version Kindle

Mais ce n’est pas tout, car ce livre est désormais disponible en version papier (toujours chez amazon) :


Hacking version papier

Désormais, j’utilise systématiquement CreateSpace, le service « d’impression à la demande » d’amazon qui a l’avantage d’être bien fait et moins coûteux que les autres (ça permet de vendre ses livres moins chers !).

Pour améliorer ma productivité, je viens de changer d’outil et de passer à Scrivener. Vous pouvez lire un très bon test de ce logiciel ici qui résume bien les principales caractéristiques de ce logiciel très complet et fort bien fait.

Page d’accueil de l’éditeur de Scrivener

Alors, pourquoi avoir basculé sur Scrivener alors que je semblais plutôt content de Jutoh ?

Eh bien tout simplement parce que Jutoh ne me permettait pas de générer des fichiers au format PDF et donc, je devais maintenir une seconde source pour chacun de mes livres (sous Pages) afin de compenser cette lacune (même si l’essentiel de ma diffusion passe par les ebooks, je tiens à garder des versions papier encore quelques temps…).

Or, avoir deux versions d’un même projet est terriblement source d’erreurs et j’en avais assez de devoir prendre mille précautions à chaque mise à jour (tout devait être fait deux fois et c’est lourd). Bref, Scrivener m’apportait la solution et c’est pourquoi j’ai plongé.

Ce plongeon n’a pas été instantané car Scrivener demande un certain apprentissage. C’est un logiciel riche mais complexe, évidemment. Ceci dit, ça en vaut la peine car voilà enfin un logiciel vraiment pensé et destiné aux auteurs avec plein de fonctions utiles et astucieuses.

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Connaissez-vous Henri Guillemin ?

Voulez-vous faire connaissance d’un intellectuel de haut vol, brillant, sincère et iconoclaste ?

Je vous propose de découvrir Henri Guillemin, un historien célèbre dans son milieu (disparut en 92).

Henri Guillemin.

Pourquoi s’intéresser à cet historien ?

Tout simplement parce que c’est un conteur extraordinaire qui n’hésite pas à prendre le contre-pied de l’histoire académique qu’il appelle « l’histoire bien-pensante » (c’est tout dire !). Je vous invite à regarder ces conférences qui sont accessibles ici http://www.rts.ch/archives/recherche/?keywords=Henri+Guillemin

Je vous recommande tout particulièrement ses conférences sur Napoléon, l’affaire Dreyfus, Zola ou Céline (il est très bon sur Céline qu’il a vraiment compris, lui).

Bref, régalez-vous avec un intellectuel comme on en fait plus.

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Interview à propos de Facebook pour un magazine papier…

Début octobre, j’ai été sollicité par un journaliste afin de répondre à des questions sur l’utilisation de Facebook… Je ne suis sans doute pas le mieux placé pour répondre à ce sujet mais comme mon livre sur les réseaux sociaux s’est bien diffusé, les journalistes vont au plus simple et interroge celui qui a l’air de faire autorité en la matière…

La couverture du magazine en question…

Bref, les questions m’ont été envoyé par email et j’y ai répondu de la même façon (passionnant dis-donc ton billet !). Mais, au vu de mes réponses aux questions plutôt naïves, je ne pensais pas que cet interview puisse être finalement publié… J’avais tort !

Désormais, à vous de juger car voici une copie (en N&B pour que cela soit moins lourd…) de cet interview… Cliquez sur l’image pour l’afficher entièrement.

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Découverte et première utilisation de iBooks Author (Apple)

Pour un projet de ma tendre épouse (une série de livrets « Aide-moi à lire seul »), je me suis penché sur iBooks Author d’Apple. Bon, je sais que ce programme est très contesté à cause de son caractère propriétaire et tout ça, c’est vrai.

iBooks Author sur le site d’Apple…

Mais, le projet envisagé (des livrets de lecture pour l’iPad avec un peu d’interactivité) se prêtait bien à cette solution et c’était même la seule envisageable (à moins de se lancer dans un développement d’application en bonne et due forme pour l’iPad, ce qui n’était pas mon intention).

Donc, j’ai pu découvrir et utiliser ce logiciel. Quand on connaît déjà Keynotes (l’équivalent de MS Powerpoint d’Apple pour Mac OS X), se servir de iBooks Author est vraiment facile. L’intégration avec les logiciels du Mac est très bien faite (images venant d’iPhoto, vidéo venant d’iTunes, etc.) mais on pouvait s’y attendre.

Seul bémol, les « fonctions avancées » ne le sont pas tant que cela… Je m’explique : certes, on peut intégrer du son, de la vidéo ou même des présentations Keynotes et tout cela marche du premier coup (aperçu sur l’iPad quasiment en temps réel si vous l’avez connecté à votre Mac, fonction importante et qui permet de se rendre compte au fur et à mesure ce que ça donne et quels sont les ajustements nécessaires… un bon point). Mais, en revanche, c’est du côté de la profondeur d’intégration que ça pêche un peu : on peut insérer un fichier audio mais le widget qui l’accompagne est vraiment hideux et quasiment non-personnalisable… Du coup, ça enlève quand même pas mal d’intérêt à la chose. Pareil pour les vidéos et les images « cliquables ». Dans ce dernier cas, c’est tellement mal fait que j’ai renoncé à m’en servir.

Ceci dit, il faut garder en tête qu’il s’agit de la version 1 de ce programme et on peut donc facilement imaginer que ça va s’améliorer à l’avenir.

Bref, iBooks Author est -pour le moment- l’application de choix quand on veut aller au-delà du livre numérique « de base » : livre de photos, livre enrichi, livre (faiblement) « interactif », etc.

Et le tout gratuitement et facilement (une fois qu’on a accepté les limites propres à ce programme). Bien sûr, il faudra aussi accepter le cadre étroit laissé par Apple sur l’utilisation effective qu’on peut faire de ce logiciel et des créations qu’il en résulte… Mais tout cela est clairement dit et on ne force personne.

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Retour sur mon parcours d’auteur sur le blog de M.I.A.

Grâce aux duettistes de M.I.A. j’ai pu revenir sur mon parcours d’auteur ainsi qu’expliquer ce que m’avais apporté l’auto-publication… C’est à lire à http://leblogmia.com/carte-blanche-a-alain-lefebvre-ce-que-ma-apporte-lauto-publication/

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La nouvelle lutte des classes

Traditionnellement, le terme « lutte des classes renvoyait à l’affrontement entre prolétaires et possédants, ces derniers étant souvent aussi appelé « exploiteurs » (ça veut tout dire !)…

Très en vogue il a quarante ans, cette notion est depuis plus ou moins « passée de mode » désormais. Cela ne veut pas dire pour autant que la lutte entre les prolétaires et les possédants ait disparu !

Simplement, on n’emploie plus trop le vocable « lutte des classes » pour désigner ce combat permanent tant cette appellation parait maintenant désuète et surannée.

Mais peut-être peut-on désormais lui donner une seconde jeunesse ?

En effet, une nouvelle lutte, classe contre classe, est en train de se préciser et toute la force d’une appellation bien sentie ne sera pas de trop pour traduire de l’âpreté du combat en cours… De quoi s’agit-il ?

Tout simplement de la lutte technocrate contre « empoisonnés ». Pas besoin d’expliquer qui sont les technocrates (nos gouvernements + la structure de l’union européenne), vous les connaissez et subissez tous !

En revanche, le second terme (empoisonnés), lui, mérite bien une explication : les empoisonnés, ce sont celles et ceux qui subissent et encaissent les décisions des technocrates. C’est la grande masse du peuple qui doit subir sans rien dire les aliments « dopés » aux OGM, les produits chimiques omniprésents, la surconsommation de médicaments, les ondes électromagnétiques nocives, les vaccins obligatoires et les radiations des déchets des centrales nucléaires (et j’en oublie !).

On voit une illustration de ce combat en ce moment même avec la controverse sur les effets des OGM (suite à la publication des résultats de l’étude de l’équipe du professeur Séralini sur le Nouvel Obs, voir à http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html). Suite au scandale provoqué par ces résultats, la contre-attaque s’organise et on voit les technocrates monter au créneau en tentant de se justifier en minimisant la portée de l’étude en question. Des « experts » d’un avis contraire sont alors complaisamment invités à donner de la voix dans les médias afin que la panique ne se répande pas et que le statu quo demeure : dormez tranquille braves gens, nous veillons.

Cette première réplique n’est que la face visible d’un affrontement souterrain aux enjeux énormes. Mais, justement, ce combat va devenir de plus en plus visible et chacun va devoir choisir son camp prochainement : soit tout accepter des technocrates et mourir à petit feu sous le poids des poisons (certains parfaitement acceptés et même revendiqués comme le tabac et, bientôt, les médicaments), soit regagner sa liberté de choix et avoir de vraies alternatives à sa disposition comme la nourriture bio (pour combien de temps encore ?).

Faites votre choix mais rappelez-vous que le peuple qui accepte de perdre sa liberté pour un peu de confort ou de sécurité ne mérite ni l’un, ni l’autre.

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Perdu dans le temps en version papier, tome 1 & 2 réunis…

Tout « Perdu dans le temps » (enfin, les volumes 1 & 2 pour le moment…) en un seul volume et imprimé classiquement sur du papier, « comment avant » ?

Oui, c’est fait !

Vous pouvez déjà le trouvez dès aujourd’hui sur CreateSpace (le service de « print on demand » d’amazon) et dans quelques jours sur amazon.fr et les autres…

Perdu dans le temps tome 1 & 2 sur Createspace

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Perdu dans le temps (tome 1) disponible en anglais sur amazon !

Voilà, ça y est enfin !

Traduction, relecture, nouvelle couverture, mise en ligne, etc. Mais, au bout du compte, c’est fait… Reste maintenant le plus dur et le plus long : la promotion !

Lost in Time, T1 on amazon.com
Lost in Time, T1 on amazon.com
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« Perdu dans le temps » disponible en anglais sur amazon !

Voilà, ça y est enfin !

Traduction, relecture, nouvelle couverture, mise en ligne, etc. Mais, au bout du compte, c’est fait… Reste maintenant le plus dur et le plus long : la promotion !

Lost in Time, T1 on amazon.com

Lost in Time, T1 on amazon.com

Tiens, profitons-en pour montrer la nouvelle couverture en grand :

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The power to the People… Premier livre de mon fils Val !

Ecrire des livres semble être de famille : après sa mère, voilà que mon fils s’y met aussi !

En effet, je viens de publier le premier livre de Val (20 ans) qui est déjà en ligne sur Amazon

Comme son titre l’indique, il s’agit d’un livre en anglais dont voici la présentation :

Everybody agrees that, for the brand experience,
consumers have a voice that is important and it needs to be heard and spread out accordingly.
That being said, there’s a lot of bad consumer experience today with companies, services and products but despite it being a real problem, no one provide a way for people to express themselves on that matter.
Today what we’re seeing is a shift in the world of business and consumption; lead by 2 obvious pillars: Mobile & Social. Each of these massive movements has made possible the opportunity for every individual to get heard and impact accordingly.
It is a great coincidence that the emergence of consumer problems and business issues are coincided with the arrival of tools that can help to bring the world together -enabling people to communicate and express themselves in a better way.
What’s happening today in the world actually redefines the role of the patron and the relationship between businesses and customers. As everybody’s voice gain in importance, businesses will have to align and start viewing their customers in a new way.
Today, our society has reached another tipping point.
We live in a time where a greater part of people in the world have access to the Internet and/or mobile phones —
the raw tools necessary to start sharing what they’re experiencing and how.
I envision a new dynamic between people and businesses. Individuals will introduce a new working archetype for consumer empowerment and also customer engagement.
As a result of individuals expressing themselves and sharing that, businesses and brands awake to an already vibrant and still growing customer base that now expects their participation and attention.
There are 3 major movements that are shaking our world today:
1. The ever-lasting consumer oriented-society we live in.
2. The incredibly connected and social life we experience with the web and social medias.
3. The constant bad brand experience we encounter.

The convergence of these movements creates big opportunities for change to arise in order to re-balance the equilibrium between consumer and companies.
The digital feedback world will bring what people have always wanted: a world more transparent and aligned.
This is the vision underlined in this book, in order to improve the consumer experience for the benefit of all by giving the power to the people.

Chapters of the book:
1. Influence
2. (The end of) “Business as usual”
3. Transformation
4. Everybody’s concerned
5. New era, New Business
6. Welcome to the consumption society!
7. Connected customers are sharing
8. (Everyone hates) customer service
9. The problem & The Dilemma
10. Experience is THE word
11. Brand experience
12. The whole thing, Bad experience
13. Brand Management
14. Reputation Management
15. Customer empowerment
16. Companies realizing
17. The web effect
18. Welcome to the social revolution
19. The Concept

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L’impact d’un bon commentaire…

Les commentaires négatifs (sur amazon) ont un impact important sur l’auteur concerné : ça peut vous affecter plus profondément qu’on ne le croit… Mais un commentaire positif est encore plus fort : il va vous regonfler pendant des semaines quand il bien tourné !

Voici quelques exemples de commentaire publiés pour « Perdu dans le temps, tome un & deux » :

beaucoup d’imagination; créatif., 13 août 2012
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 1 (Format Kindle)

J’approuve en parti ce qui a été dit concernant la syntaxe de l’auteur. Je n’approuve pas les critiques concernant l’idée générale; celles-ci me semblent avoir été hatives, sinon gratuitement méchantes. Il y a un réel travail et une réelle recherche dans ce roman, ce qui est plutôt rare chez la plupart des auteurs auto-édités sur Amazon que j’ai pu lire. Un peu de compréhension et de tolérance, s’il vous plait. Barjavel me fait dormir au bout de 10 pages; ce n’est pas pour ça que je suis allé bombarder ses bouquins pour m’en venger! Je comprends qu’il y a des gens qui aiment Barjavel. Enfin, bref…

La critique que j’ai a faire à propos de ce tome 1 de « Perdu dans le temps », c’est que son auteur n’a pas assez « enrobé » son début. La petite calculette qui apparaît dans le tiroir du bureau, et son essai dans les toilettes, ça impressionne difficilement et ça peut décourager, alors que le bouquin est à peine commencé. Il eut fallut, à mon sens, un contexte de début plus riche, et surtout, plus valorisant. Les descriptions de banlieue sont à la fois trop familières et précises pour le lecteur qui n’y ai jamais allé, et puis, ces détails n’apportent rien à l’histoire de toute façon. Mais bon, nous avons chacun nos exigences et nos préférences; le début de « Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes », par Stieg Larson, m’avait rudement ennuyé… et j’ai dû m’accrocher pendant plus de cinquante pages ponctuées de noms vraiment pas faciles à retenir avant de pouvoir apprécier le récit.

L’auteur de « Perdu dans le temps » apporte à la SF d’aujourd’hui (qui est décidément devenue aussi pauvre qu’infantile, globalement) un peu d’innovation, et de sérieux aussi dans la recherche qui précède l’écriture. Le fantastique, ça ne veut pas dire qu’on peut écrire n’importe quoi et que ça ira bien comme ça… puisque c’est de l’imaginaire. Philip K. Dick délirait pas mal, mais il ne faisait pas de fausses notes.

Ma conclusion est qu’Alain Lefebvre est un bon auteur de SF, un de ces rares là qui partent d’une vraie idée, mais qu’il lui manque encore ce que les autres qui n’en ont aucune utilisent à défaut: un bel enrobage. C’est juste pour cette dernière raison que je ne lui ai donné que quatre étoiles; la trame du récit et l’imagination qui la caractérise en valent cinq.

Une histoire originale sur le voyage dans le temps, 26 octobre 2011
Par
Rodolphe Galy-dejean (Paris, France) – Voir tous mes commentaires
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 1 (Format Kindle)

Sur le voyage dans le temps, je pensais avoir tout lu. Et bien non ! L’intrigue et les hypothèses d’Alain Lefebvre sont aussi inédites que palpitantes. Vincent Tria, le héros du livre, se trouve confronté à des règles qu’aucun voyageur spatio-temporel n’a encore eu à gérer. Par exemple, la rencontre avec son propre clone temporel est un sujet qui a été traité plusieurs fois. Dans « Retour vers le futur », Jennifer et Biff rencontrent leur double. Dans « L’armée des douze singes », un enfant observe la scène de sa propre mort. Dans « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban », il paraît que de nombreux voyageurs temporels se sont croisés eux-mêmes ‘ et se sont tués. Mais ces rencontres étaient incidentes et fortuites. Dans « Perdu dans le temps » en revanche, Vincent va délibérément chercher à rencontrer son autre lui-même. Pourquoi faire ? Que va t-il se passer ? Pour le savoir, il vous suffit de vous téléporter dans l’un de vos possibles futurs, celui dans lequel vous aurez lu « Perdu dans le temps ».

Je recommande., 13 août 2012
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)

J’avais déja lu le tome I, mais je n’avais rien écrit dessus. Cette critique vaut donc pour les deux.
D’emblée, le tome 2 est mieux écrit et mieux présenté que le tome I (à moins que quelque chose ai été fait depuis). Ce qui me plait avec Alain Lefebvre, c’est qu’il est évident qu’il est lui-même passionné par son propre récit, ça se sent. Je veux dire qu’il n’écrit pas le plus vite possible pour faire du business et puis c’est tout. C’est ce qui manque, maintenant, chez les auteurs auto-édités français. Il y a trop de critiques positives dytirambiques pour un travail bâclé chez les autres.
Deuxième point fort, Alain Lefebvre étaye ses récits d’une solide recherche, qui se voit aussi. Il est un des pionniers de l’auto-édition sur Kindle, j’avais déja vu ses livres il y a déja plusieurs années sur Amazon.com, et il a même été mentionné sur le site des Editions Neuchateloises comme le tout premier auteur français auto-édité chez Amazon (j’achète quelques uns de leurs bouquins aussi).
Cet auteur apporte un peu d’air pur à l’auto-édition sur Kindle, et je le mentione pour l’encourager à continuer, ce qu’il a l’air de faire.
L’idée et les idées que l’on trouve dans Perdu dans le temps en font un bon récit de SF.

Encore plus prenant que le tome 1, 6 août 2012
Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)

J’ai aimé le tome 1, j’ai adoré le tome 2 ! L’histoire s’étoffe, on commence à comprendre ce qui se passe et je trouve l’idée qui est derrière le voyage dans le temps tel que le vit dans le livre tout simplement géniale !

J’attends déjà le troisième tome 🙂

quel plaisir !, 25 mai 2012
Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Perdu dans le temps, tome 2 (Format Kindle)

En effet, à la lecture du tome 1 j’étais déjà très heureux.
La lecture du tome 2, quoique qu’un peu différent dans le style comme le précisent certains des commentaires ici, ne m’a laissé qu’une envie de dévorer le tome 3 !!!
Bravo à l’auteur en tout cas.
Pascal

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Une nouvelle couverture pour « Perdu dans le temps » ?

J’envisage de designer une nouvelle couverture pour les tomes 1 & 2… Voici un avant-projet que je soumet à votre avis : stop ou go ?

Merci d’avance…

Couverture (projet) pour "Perdu dans le temps" T1
Couverture (projet) pour « Perdu dans le temps » T1
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Traduction : c’est en cours !

Grâce au site mytranslation.com, j’ai pu trouver un traducteur qui travaille en ce moment même sur la version anglaise du tome 1 de « Perdu dans le temps »… Je vous tiens au courant bien entendu !

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Un livre de plus : la malédiction des champions du monde de F1…

Voilà, je viens de terminer ce nouvel ouvrage consacré au sport-auto… Pour le moment, il n’est en vente que sur amazon.fr et amazon.com mais il va apparaître aussi très vite sur les autres librairies numériques (suivre ce livre sur sa page dédiée…).

Voici sa présentation :

Tous les pilotes ont cette ambition, plus ou moins secrète, plus ou moins avouée, de finir leur carrière en étant au sommet, de raccrocher sur un haut fait, d’éviter le déclin en somme… Et pourtant, force est de constater qu’aucun n’a atteint ce but !

Certains vont dire que décrocher un titre est vraiment difficile. D’autres vont affirmer que c’est de se maintenir au sommet (non pas un titre, « acquis par accident », mais plusieurs pour bien montrer qu’on domine son époque !) qui est bien plus dur encore. Tous ont raison mais on a pléthore de multiples champions du monde pour démontrer que ce dernier but n’est pas si inaccessible… Non, le vrai challenge consiste à réussir sa sortie et là, le palmarès est vierge !

Tous veulent le faire, certains l’avouent mais personne n’y arrive. Et un des éléments d’explication est que les grands pilotes sont des compétiteurs que rien ne décourage. Ils ont déjà connu des hauts et des bas, dès le début de leur carrière et c’est justement parce qu’ils se sont accrochés avec un mental d’acier qu’ils ont finalement réussi.

Alors, il est normal qu’ils soient aveugles à l’approche du déclin. Pour eux, il ne s’agit que d’une mauvaise passe de plus qu’ils auront tôt fait de surmonter, comme les précédentes.

C’est cette confiance en eux -jadis leur meilleure alliée- qui les empêche, finalement, de « sentir » le bon moment pour se retirer. Pourtant, les plus malins, comme Stewart, ont été capables de décider de ce bon moment et de planifier leur retraite mais c’est là où la malédiction se montre la plus vicieuse en s’alliant à la mort.

L’accident fatal annule les meilleurs plans, soit en tuant l’acteur principal (Rindt), soit en fauchant ses amis (Cevert pour Stewart, Colins pour Hawthorn et bien d’autres).

Une malédiction, vraiment ?

Absolument !

Quand on regarde l’histoire de la Formule Un, ou, plus exactement, l’histoire de ses champions, on s’aperçoit qu’il n’y en a pas un seul qui n’ait pas eu sa carrière marquée par le destin ou tout simplement gâchée par des circonstances contraires. Pas un seul n’a réussi le parcours parfait : capable de se retirer en pleine gloire, d’être complètement satisfait de la performance accomplie et de jouir de sa retraite paisiblement. Comme si l’effort surhumain pour conquérir le ou les titres aboutissait forcément à les mettre sur une trajectoire interdite et définitivement maudite !

Comme si le prix à débourser pour devenir N°1 se payait forcément avec des larmes et de l’amertume, voire quelquefois (souvent même) avec du sang… Quoi qu’il arrive, la malédiction a toujours un coup d’avance et plus d’un tour dans son sac…

Allez, vous devez penser que je déraille ou, du moins, que j’exagère; mais pas du tout : il suffit d’examiner objectivement la liste de tous les champions du monde pour le constater : pas un seul qui n’ait bien fini, pas un seul qui n’ait pas terminé avec un regret, un échec, un déclin ou un drame. Cette malédiction peut prendre de nombreuses formes mais tous ont été frappés !

Que ce soit la saison de trop (le déclin), l’accident de trop (le prix du sang) ou des circonstances contraires (le titre dévalorisé par le contexte où il a été obtenu), tous nos champions ont vu leurs parcours entachés par cette malédiction… Vous n’êtes pas obligé de me croire tout de suite mais vous allez voir que, systématiquement, on reconnaît sans mal les effets de cette malédiction dans la destinée de tous ces pilotes hors du commun.

Cet ouvrage est aussi l’occasion de revenir sur l’évolution de la F1 et sur les faits marquants de ses différentes époques.

Cet ouvrage est largement pourvu en photos des différentes époques (90 illustrations !).

Ceci est la première édition de cet ouvrage et j’espère que sa qualité éditoriale sera à la hauteur de vos attentes.

Cependant, il reste toujours des coquilles et des fautes de frappe dans tous les ouvrages. Mais je ne veux pas me contenter de cette situation et je crois avoir trouvé la solution pour toujours faire progresser la qualité éditoriale de mon livre : c’est de m’appuyer sur vous !

En effet, si, au fil des pages, vous y trouvez des fautes de frappe, d’orthographe, de ponctuation ou autres, écrivez-moi (à alefebvre@gmail.com), signalez-moi la ou les fautes trouvées et je vous rembourse cet ouvrage !

Je vous enverrai un chèque à l’adresse que vous m’indiquerez ou je vous ferai un virement via Paypal… Promis !

Merci d’avance pour votre aide.

Un dernier mot avant d’attaquer dans le vif du sujet : mon blog se trouve à www.alain-lefebvre.com, c’est là que je dévoile mes différents projets de livres, je serais heureux de vous y retrouver et d’échanger avec vous. Je publie des livres justement pour avoir des échanges avec ceux qui partagent les mêmes passions que moi… Alors, à bientôt !

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« La malédiction des champions du monde de F1 », un nouveau livre presque terminé !

Edit du 18/08/2012 : ce livre est terminé, publié et a sa page dédiée désormais…

Je viens de boucler ce matin le premier jet de mon nouvel ouvrage à paraitre bientôt : la malédiction des champions du monde de F1.

Comme à chaque fois, la fin de cette étape importante est un moment d’intense satisfaction…

Ce prochain livre est dérivé d’un article que j’avais publié sur ce blog il y a quelques années (2008, comme ça passe vite !). Mais le livre est beaucoup plus étoffé (18 738 mots contre 3019 pour l’article d’origine) et il est aussi bien mieux illustré.

Bien entendu, laissez-moi encore quelques semaines avant de publier ce livre car il reste encore les étapes de relectures/corrections, mise en forme (ebook ePub et kindle), finalisation de la couverture et ainsi de suite… A propos de la couverture, voici déjà un aperçu du projet de couverture en cours :

La malédiction des champions du monde de F1

Certains pourraient dire « mais pourquoi passes-tu du temps sur ce genre de projet alors qu’on attend tous le tome III de Perdu dans le temps ? »… Certes, on pourrait dire cela.

Mais je ne suis pas une machine et, pour écrire correctement, j’ai besoin de respirations. Ce genre de projet est justement une de ces respirations périodiques que je m’octrois entre deux projets plus sérieux et plus prenants… Voilà.

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Perdu dans le temps en version anglaise… Appel à traducteur(trice) !

J’ai décidé de faire une version en anglais de « Perdu dans le temps » (« Lost in time » donc…) et, pour cela, je cherche un traducteur ou une traductrice !
Si vous êtes intéressé(e), prenez donc contact avec moi…

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Perdu dans le temps en anglais…

J’ai décidé de faire une version en anglais de « Perdu dans le temps » (« Lost in time » donc…) et, pour cela, je cherche un traducteur ou une traductrice !
Si vous êtes intéressé(e), prenez donc contact avec moi…

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Une nouvelle vidéo de présentation de la saga « Perdu dans le temps »…

Une nouvelle -courte- vidéo de présentation de ma saga « Perdu dans le temps » est disponible :

Elle est courte mais bien faite et le mérite en revient entièrement à mon fils Damien qui s’est occupé de tout !

En ce moment, je suis occupé par divers projets :

  • le tome III de « Perdu dans le temps », évidemment…
  • une seconde édition pour Hacking,
  • une version livre de mon article « La malédiction des champions du Monde »,
  • Montessori pour les 0-3 ans (ça, c’est pour ma femme, je ne suis que « l’éditeur » ici…).

Je vais publier une seconde édition de « Hacking » car les retours que j’ai pu recevoir m’ont convaincu qu’il y avait quelques retouches à faire pour que ce récit exprime son plein potentiel. Le livre sur la malédiction des champions du Monde est bien sûr basé sur l’article que j’avais déjà publié sur le sujet (en 2008) mais l’ouvrage sera bien plus large et méritera une publication en bonne et due forme, patience !

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Un nouveau « ptich » pour la saga : une vidéo courte !

Grâce à mes fils, j’ai pu réaliser une vidéo courte de présentation de la saga… Voici le résultat :

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Lisez « Perdu dans le temps » sur le Nook !

En France, on est focalisé sur le Kindle d’Amazon et son succès grandissant (et mérité !) mais, aux USA, la part de marché du Nook n’est pas ridicule… En effet, le Nook est la liseuse qui arrive à exister (avec le Kobo) face au Kindle.

Du coup, je voulais absolument que « Perdu dans le temps » soit également disponible pour cette liseuse et c’est fait désormais !

Pour les possesseurs de Nook (Barnes & Noble), vous pouvez trouver les livres sur le site de Barnes & Noble =>

perdu dans le temps sur le nook

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Hommage à Turing, Google donne l’exemple !

La communauté scientifique mondiale – ainsi que le géant Google à sa manière (via un petit jeu dans son doodle) – commémorent ce samedi le centenaire de son fils mal aimé et père de l’informatique moderne, le génie des mathématiques britannique Alan Turing.

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Un site dédié pour « Perdu dans le temps », enfin !

J’avais déjà réalisé un site dédié pour notre livre sur l’histoire de l’informatique et pour celui sur le SimRacing. J’en avais également mis en place pour les livres de Murielle (« 365 jours d’école à la maison » et « Success with Montessori at Home« ), il était donc plus que temps que je le fasse aussi pour mon ouvrage principal : Perdu dans le temps !

Pourquoi avoir fait cela alors que j’ai déjà un blog ?

Aha, question intéressante qui va nous permettre d’aborder les contraintes de l’auteur indépendant moderne…

L’auteur indépendant doit tout faire lui-même, y compris la promotion de sa production et, aujourd’hui, cela passe forcément par une présence web la plus complète possible. Je voulais que « Perdu dans le temps » ne soit pas noyé au milieu des autres sujets traités sur mon blog et, pour cela, la solution du site dédié s’imposait. Encore faut-il être capable de le faire !

Car c’est là la grand paradoxe de notre époque : grâce aux livres numériques et à l’auto-publication, l’auteur indépendant n’a jamais eu autant de pouvoirs et de moyens à sa disposition… Mais cela implique aussi des compétences techniques qui ne sont pas toujours aussi basiques qu’on veut bien le présenter. Or, auteur et technicien ne sont pas vraiment des combinaisons si fréquentes… On en reparlera si je me lance dans ce projet de livre à propos de l’écriture !

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Le tome II de « Prévision Maîtrise Contrôle », c’est pour quand ?

J’espère proposer le tome II de « Prévision Maîtrise Contrôle » courant 2014 !

Pour illustrer le fait qu’écrire prend du temps, j’ai reproduit ici le billet « écrire est une activité lente » que j’avais publié sur mon blog en octobre 2011…

Vu de loin, on pourrait avoir l’impression que je ne fais rien : depuis la sortie de « Cette révolte qui ne viendra pas », pas de nouveau livre publié alors que j’ai plusieurs ouvrages en chantier… Alors ?

Alors tout cela (l’écriture d’ouvrages de fiction, particulièrement de fiction) prend du temps et c’est forcément ainsi, je m’en explique ci-dessous si vous avez le courage de lire jusqu’au bout !).

Dernièrement, ma femme m’a dit « tu as de la chance de pouvoir écrire aussi facilement » parce que j’ai rédigé un article pour sa newsletter à sa demande. En fait, rien n’est plus faux : ça n’a rien à voir avec la chance.

Cela m’évoque cette phrase d’un golfeur célèbre : « plus je m’entraîne et plus j’ai de chance ! »… J’ai la capacité de rédiger relativement facilement différentes sortes de textes mais c’est aussi parce que je m’y exerce sans cesse, voilà pourquoi !

De plus, cette capacité s’exprime surtout pour les sujets qui ne m’intéressent pas tellement en fait… Quand il s’agit de rédiger un article sur tel ou tel sujet, les mots viennent facilement, je n’ai pas besoin de me forcer ou même de me creuser la tête parce que, fondamentalement, il n’y a pas d’enjeu pour moi. En revanche, quand il s’agit d’un projet qui me tient à cœur (comme mes ouvrages de fiction en particulier), tout change : je me relis encore et encore, je ne m’y met que quand je me sens prêt et ainsi de suite… Alors, forcément, la productivité est tout autre (comprendre « faible, médiocre, décevante, insuffisante », digne de me faire virer si c’était mon gagne-pain en fait).

Du coup, cette bonne performance sur les projets secondaires se transforme en véritable piège : j’enchaîne ces « diversions » pour mieux masquer mon inspiration en panne (quand c’est le cas mais, depuis plus d’un an, c’est trop souvent le cas…). Car, depuis la parution de « Cette révolte qui ne viendra pas », je n’ai pas chômé : je suis en train de finaliser la version en anglais de « 365 jours d’école à la maison » (qui sera disponible uniquement en numérique et dont le titre va être « Montessori Homeschooling », publication effective dans ses prochaines semaines puisqu’on en est aux relectures finales). J’ai également préparé la version numérique de « Ayari, un pilote moderne » qui, en plus, va bénéficier d’une mise à jour et d’une extension (édition « revue et enrichie » comme on dit) par rapport à la version papier parue fin 2009.

Et ça, c’est juste pour parler de ce qui sort lors de ces prochaines semaines…

Pour en revenir au tome I de « Prévision Maîtrise Contrôle », ça fait déjà presque deux ans que j’y travaille et, puisque je n’en suis qu’au chapitre huit, on peut imaginer que je vais mettre encore un an pour le boucler !

Je ne devrais pas écrire cela car cette attente a sûrement quelque chose de décourageant pour tous ceux (et celles) qui ont aimé le tome un et qui attendent désormais le tome II avec impatience (ce qui est évidemment flatteur pour moi mais également source d’une certaine pression). J’ai déjà envoyé ces huit premiers chapitres à quelques privilégié(e)s et les retours très positifs que j’ai reçu en retour me font penser que je suis sur la bonne voie mais cela ne me permet nullement d’accélèrer pour autant (et pourtant croyez-moi, j’aimerais bien !).

Mais il suffit de me rappeler ce qui s’est passé pour PDLT (commencé en 1992, achevé en 2003…) afin de comprendre que l’écriture est forcément une activité lente, très lente même !

Bon, ce billet date d’octobre 2011 et, entre-temps, j’ai eu la bonne fortune de pouvoir terminer ce tome II en janvier 2012… Comme quoi, on a quelquefois de bonne surprise mais, au risque de me répéter, je ne pense pas qu’on verra le tome II avant 2014.

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« Comment Amazon a sauvé ma vie » par Jessica Parc, traduction approximative…

Tout d’abord, j’ai pensé à publier une brève sur ce texte « How Amazon saved my life » qui vient d’être publier sur IndieReader. Mais j’ai réalisé qu’un texte en anglais aurait peu d’impact auprès de la plupart des gens… Alors, j’ai résolu d’en faire une traduction.

Oh, pas une traduction académique, c’est sûr !
Je me suis contenté de balancer le texte dans Google Translate et de retoucher un peu le résultat pour que ce soit à peu près compréhensible (et j’ai aussi viré les passages vraiment trop charabia… OK, il en reste encore un peu !). Bref, comme ce texte me parait criant de vérité sur le situation actuelle, laissons la parole à Jessica Parc :

Source =>  http://indiereader.com/2012/06/how-amazon-saved-my-life/

Comment Amazon a sauvé ma vie par Jessica Parc

Je suis un auteur.

Je ne peux toujours pas à m’habituer à ce titre, mais je suppose que, après avoir écrit sept livres-cinq d’entre eux, traditionnellement publié- c’est ce que vous appelez-moi. La chose drôle est que je me sens plus comme un véritable auteur, maintenant que j’auto-publie que quand j’ai eu le support (supposée) d’un éditeur derrière moi.

Comment ai-je finir par publier moi-même?

Tout a commencé lorsque je ne pouvais pas obtenir mon premier livre, relativement célèbre, publié, en dépit d’obtenir des commentaires flatteurs de relecteurs et près de vendre les droits cinématographiques à une star de la pop adolescente. Je ne savais plus quoi faire. Je ne pouvais pas continuer à écrire des livres sans les vendre. Que faire si la prochaine chose que j’écris fait un flop ?

J’ai pris un risque, à bien des égards, et rédigé Flat-Out Love. Il fut le premier livre qui est complètement venu de mon cœur, et c’était un livre qui fait fi de toutes les règles de l’industrie. Je savais dans un coin de ma tête que je pouvais l’auto-publier, mais à ce moment-là, il me semblait que cela aurait été un aveu de défaite.

J’ai passé des mois en pensant que j’avais besoin d’un grand éditeur pour être un écrivain, légitimement porter ce titre «d’auteur». Pour me valider, et valider Flat-Out Love. J’avais besoin d’un éditeur pour imprimer mes livres et coller un emblème de maison d’édition stupide sur le côté d’un exemplaire papier. Ils étaient la seule façon de donner une distribution de masse de mes livres.

Moi aussi, apparemment, pensait que j’avais besoin d’être mise à profit, payée inexcusablement mal, et enchaîné à la tarification idiote ainsi qu’à des couverture sur lesquelles je n’ai aucun contrôle.

J’ai été, paraît-il, trompé.

Il s’avère que j’ai eu tout à fait tort. Il me manquait ce que je voulais. Une des principales raisons pour lesquelles j’écris est de se connecter avec les lecteurs, et non les éditeurs. La vérité est que je me moque de savoir si les éditeurs de New York m’aiment. Je ne veux pas d’écrire pour eux. Je veux écrire pour vous. L’autre vérité indéniable, c’est que les lecteurs se fichent que mes livres soient publiés par un grand éditeur. Ils lisent le contenu, pas l’emblème de la maison d’édition.

J’ai une agent, intelligente, qui a essayé de vendre mon prochain livre, Flat-Out Love, à chaque grande maison d’édition. Elle adorait l’histoire et la pensée qu’elle allait se vendre. Quatorze éditeurs ont refusé, bien que chacun a confirmé la force du livre. Mais, apparemment, les éditeurs se fichent de savoir si oui ou non ils ont aimé le livre. Ce qui a retenu leur attention sont les idées totalement erronées sur ce qui vendrait et ce qui ne se vendrait pas. J’ai entendu deux choses maintes et maintes fois au sujet de mon livre. La première était que mon histoire repose sur une étudiante de collège de dix-huit ans, et que l’âge était «catégoriquement» trop vieux pour les livres « jeunes » et trop jeune pour les livres adultes. Il semble que l’on n’est pas autorisé à écrire sur des personnages entre les âges de dix-huit et … quoi? Vingt-cinq ans? Parce que … parce que … Eh bien, je ne suis pas sûr. La deuxième chose que j’ai entendu était que, parce que mon héroïne simultanément-trop jeune et trop âgé n’a pas été impliqué dans quoi que ce soit un peu paranormal, le livre ne se vendrait pas.

Ai-je pleuré sur certains de ces rejets? Absolument. Ai-je eu un sentiment d’inadaptation, de me sentir sans talent, qui fait mal? Oui. Ai-je douté de ma capacité à fabriquer une histoire que les lecteurs puissent adorer? Vous pouvez parier que oui.

Et puis un jour, j’ai eu encore une autre lettre de refus et au lieu de blâmer moi-même et mon manque évident de créativité, je me suis fâché. Vraiment, vraiment furieuse. Il a « cliqué » en moi que je n’étais pas l’idiote ici. Les maisons d’édition l’étaient. Les stupides raisons qu’ils m’ont donné pour expliquer pourquoi mon livre était inutile m’a fait voir très clairement comment ces maisons étaient complètement déconnecté d’avec les lecteurs. Je savais, je savais que j’avais écrit un livre avec humour, le cœur, et le sens. J’avais écrit quelque chose qui avait un potentiel pour se connecter avec un public. Je croyait profondément en Flat-Out Love. Je savais que les éditeurs avaient eu tort.

Et j’ai enfin compris que je voulais rien à voir avec ces gens.

J’ai arraché le livre de mon agent et je l’ai auto-publié. Avec un grand soulagement, je dois souligner. Je pouvais enfin m’avouer que la seule chose qui me tenait devait être dit, «Vous êtes assez bon. ». Vous savez qui me le dit? Mes lecteurs. Mes généreux, affectueux, lecteurs sauvages.

Les éditeurs paient terriblement mal et rarement. Ils sont scandaleusement muets quand il s’agit de prix, et si je vois un ami de plus avec un ebook publiés par eux (les éditeurs de NY) au prix de 12,99 $, je vais hurler. Ils font un minimu de marketing et laissent la grande majorité du travail à l’auteur. Sauf, bien sûr, vous êtes déjà un auteur avec un grand nom. Ensuite, ils vous font voler à travers le pays pour des séances de dédicaces et vous traitent comme le joyau précieux qui fait gagner de l’argent que vous êtes. Le reste d’entre nous n’a à peu près rien en termes de promotion. Si votre livre prend son envol, ils en obtiennent le crédit. Si votre titre coule, vous obtenez le blâme.

Non merci. J’ai eu assez de tout cela.

Amazon est la vraie puissance en ce moment. Dites ce que vous voulez à propos de cette entreprise, mais c’est à cause d’eux que je peux continuer à écrire. Ce n’est pas clair pour moi et je me demande comment un grand éditeur pense que je pourrais vivre sur leurs pauvres royalties, et pourquoi ils pensent que je devrait tomber à genoux de gratitude parce qu’ils daignent publier mon livre en premier lieu que je vais faire tout le travail moi-même. Je ne vais pas reconnaissante pour ce non-sens, mais je vais être reconnaissante pour Amazon.

L’auteur indépendant Barry Eisler est célèbre pour avoir refusé un accord à six chiffres de St. Martins Press pour sortir de son propre chef, a pris beaucoup de critiques pour avoir comparé la relation entre un auteur et un grand éditeur au syndrome de Stockholm. La vérité est que la comparaison n’est pas mal du tout. Drôle, et exagérée, peut-être, mais il ya plus d’un grain de vérité là-dedans, et je sais juste que les auteurs à travers le pays ont eu un signe de tête d’approbation si violent que nous avons quasiment eu un « coup du lapin collectif ». Lors de la relation avec un éditeur, vous apprenez à être trop reconnaissant pour chaque grain pathétique de positivif qui vient à votre rencontre. Une couverture épouvantablement horrible? Un large sourire et dire à quel point elle est magnifique. Contrats qui arrivent des mois après avoir été négocié? Sortez votre stylo et signer sans aucune plainte. Vous mangez des nouilles pendant qu’ils sont en congés pendant les mois de décembre et janvier et qu’ils sont essentiellement l’arrêt pendant tout l’été pour passer des vacances sur le cap? Savourez votre soupe et soyez heureux.

Grâce à Amazon et d’autres sites, je fais assez d’argent et je peux continuer à écrire. J’ai, en moyenne, des ventes de plus de 3500 livres par mois, non compris le mois qu’Amazon met vedette Flat-Out Love dans une liste de livres pour 3,99 $ et moins. Ce mois-là, j’ai vendu 45.000 exemplaires Kindle, et j’en au vendu plus de 10.000 le mois suivant. Ces chiffres sont fou pour moi. Absolument fou. Le fait que cela continue à bien se vendre un an après la sortie du livre est une leçon d’humilité. Oui, j’ai écrit un livre qui m’a valu d’excellentes critiques, alors je prends du crédit pour cela, et je me suis dépouiller à mort pour trouver des blogueurs qui acceptait de critiquer mon livre (Dieu bénisse mes blogueurs fidèles qui ont pris un risque avec moi!), Mais je n’ai aucun mérite sur le fait qu’Amazon me donne une telle plate-forme solide avec une visibilité écrasante. Je peux être un écrivain. Je suis un écrivain.

Et ce n’est pas seulement moi. De nombreux auteurs auto-publiés ont trouvé des carrières viables. Abbi Glines, Tammara Webber, Jamie McGuire, Tina Reber, AK Alexander, Angie Stanton, Stephanie Campbell, Colleen Hoover, Liz Reinhardt, et bien d’autres encore. Je vois de plus en plus des auteurs publiés traditionnellement se tournant vers l’auto-édition pour oublier les relations maitres-esclaves avec les éditeurs. Il peut être difficile de quitter parce que très souvent un auteur a besoin de l’argent d’avance pour survivre, puis se retrouve coincé par le contrat. Lorsque les auteurs sont capables de briser le cycle, de foutre le camp, et de s’épanouir de leur propre chef, c’est une chose merveilleuse.

Les écrivains indépendants doivent beaucoup à amazon pour ce qu’ils nous ont donné. Sont-ils parfaits? Non.  Est-ce qu’ils font des erreurs? Oui. Et ils vont continuer à faire des erreurs. Mais je vous promets que les éditeurs traditionnels n’ont jamais appelé leurs auteurs pour leur demander ce qu’ils peuvent faire mieux. J’ai failli mouiller mon pantalon d’auteur quand j’ai reçu un appel de quelqu’un dans le département Kindle édition qui voulait savoir quelles caractéristiques d’édition et de promotion que je voudrais voir (sur leur site). Il voulait tout savoir sur mon expérience avec eux, ce que j’ai aimé, ce que je n’aimais pas, et ainsi de suite. J’ai été frappé. Amazon foiré leurs rapports de vente il n’y a pas si longtemps, et vous savez ce qu’ils ont fait? Ils ont envoyé un e-mail à leurs auteurs expliquant ce qui s’était passé! Et puis ils l’ont réparé! Pensez-vous qu’un grand éditeur ferait ça? Non, ils ne l »auraient certainement pas fait.

Mais vous savez ce que ces stupides éditeurs de NY font? Courir essayer d’acheter maintenant les livres à succès auto-édité. Je sais que plus d’un auteur qui fait 50-150,000 $ par mois (oui, un mois) qui reçoivent les offres les plus basses de grands éditeurs pour prendre en charge le livre de l’auteur enfin reconnu. Pourquoi, mes amis,  prendre une avance de 250 000 $, accepter un taux de redevance chétif, voir leurs ventes touchés par l’augmentation des prix, et abandonner complètement ce livre pour la vie?

Ils peuvent et vont gagner plus par eux-mêmes et continuer à récolter les avantages d’une redevance de 70% tout en conservant tous les droits à leur travail. Si les éditeurs veulent jouer le jeu, ils doivent payer en fonction de ce que les auteurs peuvent faire sans eux. Offrir quelque chose que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes. Aidez-nous à croire en nous, nous soutenir, et de jouer sacrément juste pour une fois.

Bien que je ne vais certainement pas faire 150 000 $ par mois, Flat-Out Love a très bien fait pour moi, et je gagne assez et je peux continuer à écrire. Je suis au milieu d’un autre livre en ce moment, et j’ai réalisé que l’un des choses fabuleuses au sujet de mon travail, c’est que j’ai une totale liberté d’écrire ce que je veux. Un éditeur pourrait certainement avoir acheté Flat-Out Love et me faire signer pour un contrat de deux ou trois livres. Et j’aurais été forcé d’avoir à écrire un autre livre ou deux qui étaient dans une veine très similaire à Flat-Out Love. Mais je ne veux pas le faire. Je veux écrire le livre que j’ai en moi maintenant. Un livre qui est plus sombre et plus incisif. Le livre qui n’est certainement pas pour les jeunes lecteurs. Un éditeur n’aurait jamais me laisser faire cela.

Le New York Times a récemment publié un article sur les auteurs qui sont maintenant à écrire deux livres par an au lieu d’un. Pourquoi? Parce qu’ils ont besoin de l’argent. Bien sûr, qu’ils ont besoin d’argent! Leurs éditeurs leur prennent l’argent qui leur revient. Quand j’ai lu un auteur très connu et qui est en train d’écrire pendant quatorze heures par jour, sept jours par semaine, j’ai pensé, « Quel fou. Ce n’est pas une vie. « Ecoute, je ne pense pas que tout auteur a besoin de publier deux ou trois livres par an pour gagner sa vie. Si c’est ce que vous êtes confortablement en mesure de faire de façon créative, allez-y. Être  obligé par un éditeur de fournir un livre tous les quatre à six mois peut être assez rude. Pour l’instant, je suis heureuse de faire un roman solide une fois tous les douze à dix-huit mois. Si j’ai essayé de finir un livre tous les quelques mois, ce seraient des livres minables, et je serais brisé.

Ce qui est drôle c’est que, malgré mon dégoût des maisons d’édition ces jours-ci, j’espère en fait qu’ils s’en tirent tout de même. Ils ont le pouvoir de distribution. Ils ont des gens talentueux dans l’industrie. Ils ont la capacité de faire des choses merveilleuses. Mais pour l’instant ils sont tellement à côté de la plaque, désuets dans la façon dont elles structurent leurs contrats, et si souvent très en décalage avec ce que les lecteurs veulent. Et je ne voudrais pas envisager de travailler avec un éditeur à moins (jusqu’à?) qu’ils fassent des changements drastiques.

Les auteurs indépendant écrivent pour leurs lecteurs, pas pour les éditeurs et ce qu’ils pensent vendre. Et maintenant nous pouvons nous permettre d’écrire! Et je peux vous assurer que cette liberté alimente la créativité, la prise de risque, et la passion. Nous apportons nos histoires de la façon dont nous voulons les dire, sans la dilution et les arrangements des maisons d’édition. Et les fans? Oh, les fans sont tout simplement incroyables. Nous sommes donc directement relié à eux, et la facilité de communication et de rétroaction est sans précédent. J’apprends ce que les lecteurs veulent, et je peux incorporer cela dans mon travail sans se soucier que d’un éditeur qui va refuser toutes les bonnes choses. Leur soutien et leur enthousiasme apporte la vie dans des jours où je me sens particulièrement en doute.

Nous vendons des livres dont le prix est fixé intelligemment avec un contenu pointu, des livres qui n’auraient jamais atteint ces lecteurs sans la capacité d’auto-publier. J’ai envie de faire face aux éditeurs de New York et de crier: «Vous voyez cela? Voyez-vous ce que nous faisons sans vous? « . L’écriture indépendant m’a fait entrer dans la vie des lecteurs de manière que je n’aurais jamais pu imaginer.

Je n’échangerais pas que pour l’ensemble de New York.

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Jessica est l’auteur du roman « FLAT-OUT LOVE », le roman jeune, « RELATIVELY FAMOUS » et la série mystère « Gourmet Girl ». Elle vit à Manchester, NH (USA).

 

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Le travail de correction : un correcteur en parle…

Je ne travaille pas (encore) avec Jérome Boquet mais je viens de faire sa connaissance. A ma demande, il a rédigé un petit texte sur son travail que je vous propose aujourd’hui… C’est toujours intéressant d’avoir un avis « de l’intérieur » d’un spécialiste d’une partie de la chaine éditoriale… Voici son témoignage :

Bonsoir Alain, voici quelques éléments sur mon activité.

Moi, tout d’abord. Car je n’ai pas le profil d’un « correcteur » classique.

Études de lettres, khâgne, hypokhâgne, Saint-Cyr puis carrière courte d’officier car je n’ai pas décroché un « truc » qui bougeait assez.

Quelques galères (notamment des entretiens avec des SSII comme Alten, pour des postes de commerciaux), puis cadre dans la Grande Distri pendant quelques années, très sympa. Un licenciement plus tard, lancement de cette petite activité qui me trottait dans la tête depuis un bout de temps.

J’ai 35 ans, et je ne me positionne pas comme la plupart des autres correcteurs, dont beaucoup -sans doute très bons- sont des techniciens, ancrés dans une conception vieillotte et traditionnelle de la correction. C’est la raison pour laquelle j’ai salué votre initiative.

Je n’ai pas suivi LA formation fameuse du CEC (business privé crée par l’ancien responsable de la correction au journal le Monde) qui pèse environ 1 000e, ce qui me prive parfois de certains clients…

Mon activité se concentre essentiellement sur le monde de l’entreprise : plaquettes, courriers, prospectus, mais aussi notes internes (clarté = efficacité) et  emails qui partent en prospection. Les sites internet, même si je n’aime pas trop ça, constituent une mine d’or à corriger. J’ai même corrigé des fautes dans les Google adwords !

En revanche, je travaille peu avec les maisons d’édition, je n’y ai en fait pas beaucoup d’entrées, n’étant pas « diplômé », et c’est un monde tellement… mm disons statique.

Par ailleurs, je dévore les romans, et je n’arrive pas à les corriger, tellement je suis pris dedans.

J’ajoute que je crois en la force du roman : les meilleurs ouvrages de développement personnel ? Les romans, les meilleures encyclopédies de culture générale ? Les romans. La fiction a une force sur nous, que l’on n’exploite pas assez.

Je ne peux hélas pas non plus vous donner de prix exacts sur mes prestations, je fonctionne sur devis, chaque élément à corriger est unique, et le niveau de langue n’est pas le même, la difficulté non plus.

Ceux qui facturent X euros les Y signes sont bien des techniciens (ce n’est pas péjoratif).

C’est la raison pour laquelle je suis minimaliste sur mon site, point besoin d’étaler ma science, même si prochainement je bloguerai un peu pour diffuser mon expertise, car je sais être bavard (n’est-ce pas ? J ).

Vous m’avez demandé des éléments concrets sur mon activité, en voici quelques-uns.

Jérôme Bocquet. Correcteur, consultant en expression écrite.

Le site de Jérome => www.e-plume.frJérome Boquet

 

 

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